Un accord de revenu minimal de trajet entre les plateformes VTC et les chauffeurs
L’accord signé entre les plateformes de VTC et les chauffeurs en janvier dernier prévoit un tarif minimum de 7,65 euros par course. Appliqué depuis le 1er février, celui-ci fixe le revenu minimal de trajet et vise à renforcer la protection sociale des chauffeurs VTC.
Néanmoins, selon certains syndicats, cette disposition ne changera pas grand-chose, car un grand nombre de ces professionnels indépendants refusent les courts trajets. « La flambée des prix des carburants impacte lourdement la rentabilité de ces trajets », indiquent-ils.
Les négociations continuent
Si les associations non-signataires de cet accord déclarent vouloir négocier de meilleurs revenus pour les chauffeurs VTC, ceux qui l’ont approuvé se réjouissent de cette avancée positive.
Ces derniers ont toutefois précisé que « les discussions vont s’intensifier dans les mois à venir et porteront sur les problématiques auxquels ces professionnels font face dans l’exercice de leur métier ».
D’ailleurs, le tarif minimum des courses à 7,65 euros fera l’objet d’une révision à la hausse chaque année. L’objectif est d’améliorer les conditions de travail et le pouvoir d’achat des chauffeurs.
Parmi les sujets de discussion entre les plateformes VTC et les organisations professionnelles figurent les termes des contrats de partenariat commercial et les déconnexions.
Le taux horaire, le tarif horokilométrique, le renforcement de la lutte contre la fraude aux charges sociales, et la prise en compte des temps d’approche et d’attente seront également négociés plus tard.
Certains chauffeurs dépendent totalement des plateformes VTC
Les chauffeurs VTC travaillent sous le statut d’autoentrepreneur, et certains d’entre eux dépendent totalement des plateformes VTC pour développer leur activité.
Mais les contrats de partenariat avec ces plateformes désavantagent souvent les prestataires indépendants. Raison pour laquelle les organisations et syndicats cherchent activement à modifier les règles du jeu.
Les organisations qui n’ont pas signé cet accord ont précisé que « ce tarif minimum est inférieur à ceux déjà pratiqués par un grand nombre de plateformes VTC. Et pour assurer la rentabilité de la course, il faudrait revoir la tarification établie et adopter le prix horokilométrique ».
De son côté, le passager doit désormais prévoir 10,20 euros (commissions incluses) pour une petite course.
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