Décélération de la croissance des créations d’entreprises en septembre
91?961 nouvelles immatriculations ont ainsi été comptabilisées, avec une majorité de micro-entreprises. Les plus gros pourvoyeurs ont été la restauration, le BTP, l’immobilier, et le commerce.
Ralentissement de la hausse des créations d’entreprises
Le dernier rapport de l’Insee publié le 18 octobre fait état d’une croissance annuelle de 7 % des créations d’entreprises au cours du troisième trimestre. Le régime de micro-entrepreneur, le plus fréquemment choisi par les porteurs de projets, affiche une hausse de 9 %, contre +6,2 % pour les sociétés et -0,6 % pour les entreprises classiques.
Pour le seul mois de septembre, 91?961 nouvelles entreprises ont vu le jour, soit +1,5 %. Parmi elles, l’institut recense :
- 61 % de micro-entreprises,
- 39 % de sociétés classiques (respectivement 56?206 et 35?755 immatriculations).
Un léger ralentissement est par ailleurs observé en comparaison avec les données du mois d’août (+2,1 %). Pour le neuvième mois de l’année, les créations d’entreprises progressent de 2,6 % (après -0,6 % en août), contrairement à celles de micro-entreprises, qui n’augmentent que de 0,9 % (+3,8 % le mois précédent).
Toutefois, sur une année glissante d’octobre 2021 à septembre 2022, une décélération de 0,5 % par rapport à la même période de l’année précédente est constatée. Selon les prévisions des experts au vu de cet essoufflement, « les performances de 2022 ne vont pas dépasser celles de 2021 ». Pour rappel, près d’un million d’entreprises avaient été immatriculées au total sur les 12 mois.
Les intérêts de la création d’une micro-entreprise sont multiples :
- Outre la simplicité des formalités, ce régime permet de bénéficier d’un régime fiscal et social avantageux.
- Les règles comptables et de gestion sont également allégées.
- Et avec la distinction des patrimoines privé et professionnel de l’entrepreneur, ses avoirs personnels sont à l’abri d’une saisie.
Une croissance modérée portée par quelques secteurs
De juillet à septembre, le secteur du soutien aux entreprises a été le principal moteur des créations (+10?700), notamment le segment du conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (3?200 de plus sur un an). En revanche, en septembre, le secteur subit une baisse de 1,1 % (après +3,8 % en août). Une contraction de 5,5 % est en outre notée dans le domaine du transport et de l’entreposage, qui avait pourtant progressé de 9 % durant la pandémie, porté par les livraisons à domicile. Sur un an, le nombre de créations dans cette branche a chuté de -36,6 %, en glissement annuel.
Cinq secteurs ont concentré les lancements de nouvelles entreprises en septembre. Les activités immobilières se distinguent ainsi avec la plus forte hausse (+11,3 %), suivies par l’hébergement-restauration (+9,8 %), et plus modestement par le commerce et la réparation d’automobiles (+5,6 %) ainsi que le bâtiment (+3,4 %).
Un climat des affaires stable, malgré des différences sectorielles
La dernière enquête mensuelle de l’Insee montre une « relative stabilité du climat des affaires pour octobre 2022 », avec un indicateur global à 102, au-dessus de sa moyenne de long terme (100). L’indice dédié au climat de l’emploi recule d’un point et tombe à 108.
La situation s’améliore dans l’industrie en octobre, comme le montre l’indicateur synthétique (103) après trois mois de repli d’affilée. Le remplissage des carnets de commandes influe positivement sur le moral des chefs d’entreprise. En parallèle, la proportion d’entreprises déplorant des problèmes d’approvisionnement a diminué à 37 %, tandis que celle des patrons qui souffrent d’un manque de main-d’uvre se maintient à 23 %.
Dans les services, aussi, la tendance est à la stabilité avec un indicateur synthétique à 105 en octobre. Les dirigeants ont perdu de leur optimisme en un mois en raison d’un recrutement toujours complexe (62 %) et du manque d’offres (33 %). L’hébergement-restauration et le transport routier des marchandises sont les plus touchés, à cause d’une nette décrue du solde d’opinion sur la demande prévue.
En revanche, la situation dans le commerce de détail subit une nette détérioration (à l’exclusion de la vente et la réparation automobiles). Son indicateur synthétique passe de 96 à 92 points en raison de la pénurie de compétences et de la perte de pouvoir d’achat des ménages.
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