Clearview AI fait breveter son logiciel de reconnaissance faciale controversé
Celle-ci exploite des images et vidéos en libre accès sur le web pour alimenter l’algorithme. Or, cette méthode, qu’elle présente comme étant « sans biais » lui vaut les critiques des autorités de régulation.
Un logiciel pour reconnaitre un visage dans une base de 100 milliards d’images
Clearview AI fournit une solution de reconnaissance faciale à destination des forces de l’ordre, et plus largement, dédiée aux entités en charge de l’application des lois. Selon elle, « l’outil vise à les aider à résoudre plus rapidement les affaires criminelles ». Sa technologie fonctionne sur le principe d’un moteur de recherche pour l’identification d’un individu sur la base de photographies capturées par exemple par une caméra de surveillance.
Le système repose intégralement sur l’extraction de données visibles du public en ligne sur des plateformes diverses : réseaux sociaux, blogs, site corporate affichant les photos des salariés de l’entreprise, extraits de vidéos publiées sur YouTube. En l’absence de filtre sur l’âge, cette collecte ne fait pas de distinction entre les personnes majeures et mineures. Le logiciel bloque et exclut uniquement les URL correspondant aux sites « pour adultes ».
L’entreprise s’est ainsi targuée, en février 2022, d’être « en voie bonne pour atteindre son objectif de disposer d’une base de données constituée de 100 milliards de photos de visages d’ici un an ». Elle ne cache pas son ambition qui est d’être en mesure « d’identifier presque tout le monde ».
Une technologie brevetée aux États-Unis malgré les controverses
L’utilisation d’informations accessibles aux internautes sans restriction est l’argument mis en avant par la start-up pour défendre une technologie « sans biais » pour entraîner ses algorithmes de reconnaissance faciale. Elle vient même d’annoncer l’obtention d’un brevet auprès de l’Office américain des brevets et des marques (USPTO). Cette démarche semble démontrer qu’elle n’a pas l’intention de renoncer à ses activités, en dépit des controverses et des condamnations.
En effet, les régulateurs de plusieurs pays jugent la manière de procéder de Clearview AI illégale dans la mesure où elle n’a pas demandé aux milliards de personnes concernées l’autorisation de réutiliser leur image à ces fins. Dernièrement, la jeune pousse a écopé d’une amende de 20 millions d’euros infligée par l’homologue grec de la CNIL française (Commission nationale de l’informatique et des libertés).
À cette sanction s’ajoute l’injonction de cesser immédiatement toute aspiration des informations personnelles des ressortissants grecs sur la Toile, ainsi que la suppression des données déjà enregistrées. En novembre 2021, la CNIL a lancé une procédure identique dans l’Hexagone, en mettant l’entreprise américaine en demeure pour les mêmes motifs que les autorités grecques.
Dans le cadre de leur activité, les entreprises européennes doivent faire attention aux dispositions du RGPD en matière de protection des données des utilisateurs afin d’éviter les sanctions. Elles sont nombreuses à faire appel à des experts en externe dans ce domaine pour apporter leurs conseils et gérer des projets bien précis. En effet, alors que les besoins de compétences explosent, les entreprises peinent à recruter. Les consultants en IT et technologies numériques sont par conséquent très sollicités.
Pour profiter de cette forte demande, les professionnels du secteur sont nombreux à exercer à leur propre compte. Le statut d’autoentrepreneur en informatique est idéal pour se lancer. Simple en termes de formalités de création et de règles de gestion, il est avantageux sur les plans fiscal et social.
Le statut d’auto-entrepreneur est loin d’être un long fleuve tranquille. À la différence des salariés, les micro-entrepreneurs sont seuls responsables de leurs actes professionnels et les risques encourus sont plus nombreux. Pour anticiper ces risques, il est préconisé de souscrire le plus tôt possible une assurance professionnelle adaptée à ses besoins. Auto-entrepreneur : le choix …
En 2021, le nombre de femmes qui se sont lancées dans l’entrepreneuriat s’élevait à environ 257 000, selon les statistiques de l’Insee. Bien que le pourcentage de femmes qui créent des entreprises individuelles n’ait connu qu’une faible augmentation au cours des sept dernières années, la gent féminine représentait 41 % des créateurs d’entreprises individuelles en 2021. De …
L’attestation fiscale est le document qui certifie que le microentrepreneur s’est acquitté de son impôt sur le revenu. Délivré par l’URSSAF, celui-ci atteste que l’entrepreneur a versé ses impôts et cotisations sociales pour les 6 derniers mois. Ce document justifie ainsi la régularité fiscale et comporte plusieurs informations : la dénomination sociale et le numéro SIREN de …
L’expédition des commandes aux clients implique des coûts non négligeables à l’entrepreneur individuel. Afin de rester compétitif et pour éviter de décourager les acheteurs, il doit veiller à limiter les frais de livraison et de ce fait optimiser les coûts d’expédition des colis. Voici quelques conseils pour aider l’autoentrepreneur à limiter les frais d’expédition des …
En France, il est possible de cumuler le statut de micro-entrepreneur avec d’autres statuts, comme celui de demandeur d’emploi. Néanmoins, le micro-entrepreneur doit répondre à un certain nombre de critères pour pouvoir cumuler l’allocation chômage et les revenus issus de son activité entrepreneuriale. Dans quels cas peut-on cumuler ARE et chiffre d’affaires ? Pour rappel, …