BPI France et la FEBEA accompagnent la digitalisation dans la filière cosmétique
Les entreprises sélectionnées pour participer au programme bénéficient pendant 18 mois de conseils, de formations et de mises en relation. Quelques-uns des plus grands noms du secteur ont apporté leur soutien au projet.
La modernisation de la chaine logistique, une priorité qui passe par la digitalisation
Les initiateurs du projet sont unanimes : la priorité est la modernisation de la chaine logistique. Et celle-ci requiert la digitalisation la plus avancée possible des entreprises du secteur, à commencer par les PME et ETI. L’objectif est de les aider à devenir plus efficaces et plus agiles afin de répondre au mieux aux changements du marché. Le plus important d’entre eux concerne les nouvelles habitudes et attentes des consommateurs :
- la personnalisation de l’offre ;
- le raccourcissement des cycles de développement ;
- la rapidité, voire l’instantanéité des livraisons ;
- la production de quantités importantes en vue de campagnes marketing ciblées.
Le développement durable est le deuxième thème clé de l’« Accélérateur Beauté », thème d’ailleurs indissociable du premier en différents aspects. Car l’attractivité et la compétitivité des entreprises passent aujourd’hui également par leur manière de gérer les questions sociétales et écologiques. Ainsi, les bénéficiaires du programme travailleront également sur ce levier :
- la conception de produits et services plus propres et responsable ;
- le suivi de l’impact environnemental ;
- la transparence sur l’ensemble du cycle de vie des produits (traçabilité).
En plus de formations dispensées par SKEMA Business School et des conseils, elles échangeront avec les Grands Comptes pendant les « journées filières » et écouteront les témoignages de ces derniers concernant leurs attentes vis-à-vis de leurs fournisseurs.
La première promotion, que les promoteurs du projet ont voulue « homogène et équilibrée », compte 12 fournisseurs issus des domaines de la formulation, de l’équipement et du packaging. Outre leur appartenance à des « segments non concurrentiels », les participants ont dû démontrer leur motivation, leurs perspectives et leur engagement pour la digitalisation.
Une solution mutualisée pour une circulation rapide et fluide de l’information
Selon Emmanuel Guichard, délégué général de la fédération française des Entreprises de la Beauté (FEBEA), « la transition écologique des entreprises adhérentes requiert une masse d’informations sur des volets tels que la traçabilité, le process, le sourcing ». Or, celles-ci proviennent de leurs propres fournisseurs, ainsi que des fournisseurs de ces derniers.
En conséquence, un système numérique est indispensable au traitement de ces flux massifs de données. Outre les engagements environnementaux, une circulation rapide et fluide de l’information est essentielle sur le volet commercial. En effet, l’essor des ventes en ligne, et l’internationalisation commerciale en général, impose une grande réactivité de toute la chaine de fournisseurs afin d’éviter tout retard préjudiciable, voire une rupture.
L’Accélérateur facilite la collecte ou la réception d’informations numériques, qui peuvent s’avérer cruciales pour ces acteurs. Le but est qu’ils soient mieux armés pour relever les nouveaux enjeux qui se présentent pour le secteur, et qu’à terme, ils se hissent au rang de leaders sur le marché européen, voire mondial, en matière de digitalisation. À une plus grande échelle, les parties prenantes veulent instaurer un niveau de standard en faisant de ces entreprises des modèles.
De nombreux experts indépendants proposent également leur accompagnement aux entreprises de l’industrie cosmétique dans les domaines directement associés au métier, mais également dans l’IT, les ressources humaines, le marketing et la vente, etc. Beaucoup choisissent le statut autoentrepreneur pour exercer leur activité. Les avantages sont multiples :
- la simplicité des formalités de création, ainsi que des règles de gestion et des obligations comptables ;
- un régime social et fiscal avantageux avec paiement des cotisations sociales sur la base du chiffre d’affaires mensuel ou trimestriel, exonération de TVA sous conditions et possibilité d’opter pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu ;
- accès aux aides de l’État pour la création ou la reprise d’une entreprise ;
- droit au cumul avec des revenus tirés d’un emploi salarié (sous conditions).
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