L’Adie veut soutenir le développement de l’entrepreneuriat féminin
Une étude menée par l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique) a révélé que les femmes qui se lancent dans l’entrepreneuriat sont encore minoritaires en France.
Selon la directrice générale adjointe de cette association, Alice Rosado, même si de nombreuses femmes souhaitent créer leurs propres entreprises, elles se heurtent à divers obstacles, dont les problèmes d’accès au financement, l’absence de soutien de l’entourage, mais aussi le manque de confiance en soi et la difficulté à concilier vie professionnelle et familiale.
Trouver un financement : un parcours du combattant pour les créatrices d’entreprises
À la question : quel est selon vous le principal obstacle auquel se heurtent les femmes entrepreneures ? Plus de la moitié des répondantes ont cité le problème d’accès au financement.
Les femmes ont moins de chance que les hommes de voir leurs demandes de prêt obtenir une réponse favorable.
L’Adie veut ainsi les inciter à franchir le pas en facilitant leur accès au financement et en leur offrant davantage d’accompagnement lors du démarrage de l’activité.
« L’entrepreneuriat ne nécessite pas forcément des diplômes en gestion ou en commerce ni des apports conséquents. Et les femmes devraient avoir plus de confiance en elles et oser monter des projets de plus grande envergure », souligne Alice Rosado.
Souvent, les montants de financement accordés par les banques aux créatrices d’entreprise sont inférieurs à ceux obtenus par les hommes.
Ceci est dû à différentes raisons : les femmes préfèrent lancer des projets moins ambitieux et en même temps, elles sous-estiment leurs besoins de financement.
D’ailleurs, l’Adie constate un écart de 30 % entre le chiffre d’affaires d’un entrepreneur, et celui d’une dirigeante d’entreprise dans les projets qu’elle finance.
Démarrer son projet avec le statut d’autoentrepreneur
Une femme qui souhaite créer sa propre entreprise peut démarrer son projet avec le statut de microentrepreneur.
Nul besoin d’avoir des diplômes pour lancer son activité en tant qu’autoentrepreneur. D’ailleurs, les démarches administratives sont simplifiées.
En effet, il suffit d’effectuer une déclaration de début d’activité en ligne en remplissant le formulaire CERFA P0 indiqué pour le type d’activité.
Néanmoins, il convient de respecter certaines obligations afin de pouvoir bénéficier du régime de microentreprise, notamment la déclaration mensuelle ou trimestrielle du CA et le respect du seuil de CA.
À noter qu’un certain nombre d’aides pour autoentrepreneurs sont disponibles :
- Aides à la création d’entreprises : ARE, ARCE, ACRE, NACRE.
- Aides régionales : subventions accordées par le conseil régional ou le département.
- Accompagnements offerts par le CCI (pour les commerçants) et le CMA (pour les artisans).
- Aides proposées par certaines associations ou organismes comme l’Adie.
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