Hausse des coûts de production : le secteur de l’alimentaire pourrait traverser de fortes turbulences en 2023
Face à la forte augmentation des coûts de production agricole et industrielle, les professionnels des deux secteurs demandent une révision à la hausse des prix de leurs produits auprès des distributeurs. Les négociations entre les deux parties ont ainsi débuté ce mois-ci, et se poursuivront jusqu’à fin février. Les consommateurs devront ainsi s’attendre à une montée des prix d’un certain nombre de denrées alimentaires comme les pâtes, le café, les jus de fruits et le poulet.
Entre 10 % et 25 % de hausse
La plupart des industriels souhaitent imposer une révision à la hausse (de 10 % à 25 %) des prix, et pour justifier leurs requêtes, ils avancent la flambée du cours de matières premières et ceux de l’énergie. D’ailleurs, ils ne sont pas les seuls à subir les effets de l’augmentation des coûts de production, les agriculteurs se plaignent également de la forte progression de leurs dépenses et réclament une révision des prix des matières premières.
Avec une nouvelle augmentation des cours en vue, le secteur de l’alimentaire pourrait traverser de fortes turbulences d’ici l’an prochain. Et face à une telle éventualité, les ménages, dont le pouvoir d’achat est déjà malmené par l’inflation, n’ont d’autres choix que de modifier leurs habitudes de consommation.
Néanmoins, soucieux de leur compétitivité sur le marché, les grands magasins de distribution feront sûrement de leur mieux pour limiter la hausse des prix sur les rayons. Une situation qui n’arrange pas les agriculteurs et les industriels qui font face à des problèmes de rentabilité.
Il faut préciser qu’en raison des difficultés rencontrées par la plupart des entreprises en ce moment, de nombreux travailleurs envisagent de devenir auto-entrepreneurs. Offrant un certain nombre d’avantages, ce statut permet de démarrer rapidement et sans trop de contraintes une activité indépendante.
Pourquoi choisir le statut d’autoentrepreneur ?
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Les démarches de création et les obligations déclaratives ont été allégées autant que possible, et en fonction de son profil, l’autoentrepreneur peut prétendre à différentes aides de l’État, de la région et d’autres organismes publics ou privés.
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