Reconversion professionnelle : environ 25 000 démissionnaires bénéficient des allocations chômage
Le dispositif permettant aux salariés démissionnaires qui envisagent la reconversion de recevoir des allocations chômage compte actuellement plus de 25 000 bénéficiaires. En vigueur depuis fin 2019, cette mesure s’adresse tout particulièrement aux salariés qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat.
Pour percevoir les allocations chômage, les démissionnaires devront remplir un certain nombre de critères : avoir travaillé en continu pendant 5 ans avant la démission, avoir un projet réel et sérieux de création ou de reprise d’entreprise ou de reconversion professionnelle requérant une formation. D’ailleurs, la validation du projet par une commission paritaire interprofessionnelle régionale est nécessaire.
Hausse possible du nombre de bénéficiaires
Le nombre de bénéficiaires de ce dispositif reste très limité jusqu’en 2021. Ceci s’explique par les critères stricts à remplir pour y accéder, mais aussi à la crise sanitaire qui dissuade les salariés de quitter leurs emplois.
L’année dernière, 12 000 démissionnaires ont pu percevoir des allocations chômage pour se reconvertir. Et au cours du premier trimestre 2022, Pôle Emploi et Unédic ont recensé 3 800 nouveaux bénéficiaires.
Au total, plus de 25 000 ex-salariés qui ont des projets de création d’entreprise ou de reconversion professionnelle sont actuellement inclus dans le dispositif d’indemnisation chômage des démissionnaires.
Et ce nombre pourrait encore augmenter dans les prochains mois suite à la forte hausse du nombre des salariés ayant quitté leurs emplois au cours des trois premiers mois de cette année (520 000 personnes).
Quoi qu’il en soit, l’idée de créer sa propre entreprise séduit de plus en plus de travailleurs en ce moment. D’autant plus qu’il est facile de devenir auto-entrepreneur.
Créer une autoentreprise : une option intéressante pour les démissionnaires
La création d’une autoentreprise est une option intéressante pour les salariés démissionnaires. En effet, cela leur permet de tester un nouveau projet professionnel sans prendre de risques : les procédures de création et de radiation sont simplifiées et il est possible d’accéder à des aides publiques, comme l’ARE et l’ARCE en tant que demandeur d’emploi indemnisé.
D’autre part, comme ce statut relève du régime social et fiscal de la microentreprise, les charges sont calculées sur la base du chiffre d’affaires et l’entrepreneur bénéficie d’un certain nombre d’avantages fiscaux (franchise de base de TVA, option de versement libératoire de l’IR ).
Pour la gestion au quotidien, la tenue de la comptabilité se fait avec un livre des recettes et éventuellement un registre des achats.
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