Changer de métier et créer une autoentreprise : quelles options ?
Depuis la fin de la crise sanitaire, de plus en plus de salariés choisissent de changer de métier et de lancer une activité indépendante. La raison qui pousse ces travailleurs à se reconvertir varie d’une personne à l’autre, mais la plupart d’entre eux déclarent vouloir vivre de leurs passions et pouvoir travailler à leurs rythmes.
Le plus souvent, ceux qui se lancent dans la reconversion professionnelle choisissent de créer une autoentreprise. Le statut d’autoentrepreneur est en effet facilement accessible et permet d’exercer différentes activités au sein d’une seule structure. D’autre part, il est possible de le cumuler avec d’autres statuts comme celui de demandeur d’emploi, de salarié, ou de retraité.
Des démarches simplifiées et un certain nombre d’avantages non négligeables
Une des raisons qui poussent les professionnels à devenir autoentrepreneur est la simplicité des démarches de création. En effet, il suffit de faire une déclaration de début d’activité en ligne et de soumettre les pièces justificatives requises.
En outre, la gestion au quotidien de l’activité est facilitée, avec des obligations déclaratives et comptables réduites au minimum (déclaration de chiffre d’affaires par mois ou tous les 3 mois, ouverture d’un compte bancaire dédié à l’activité, tenue d’un livre de recettes et éventuellement d’un registre d’achats).
L’autoentrepreneur bénéficie également d’une fiscalité avantageuse. Il a droit à une franchise de base de TVA et peut opter pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu.Les charges sociales sont aussi limitées. En effet, un taux forfaitaire qui varie en fonction de la nature de l’activité est appliqué sur le chiffre d’affaires. Ainsi, sans chiffre d’affaires, pas de charges à payer.
Différentes aides disponibles
Différents apports et dispositifs d’accompagnement destinés à faciliter le démarrage et le développement de l’activité de l’autoentrepreneur sont accessibles. En fonction de son profil, il peut prétendre :
•À l’ACRE (Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise),
•À l’ARCE (Aide à la reprise ou à la création d’entreprise),•Au NACRE (Nouvel accompagnement à la création ou la reprise d’entreprise),
•Au CAPE (Contrat d’appui au projet d’entreprise).
Ils peuvent également prétendre aux aides accordées par des associations ou les collectivités comme le prêt d’honneur ou l’exonération de la cotisation foncière des entreprises.
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