Quelques éclaircies dans un marché de l'emploi pas encore sorti de la crise

26 sept. 2022

Néanmoins, tout n'est pas noir. Certaines données et informations incitent à l'optimisme, notamment le regain de souffle de l'activité industrielle. Pour ce secteur, le deuxième trimestre 2022 a été particulièrement faste. Les métiers du digital ne sont pas non plus en reste.

Les start-ups mises à l'honneur

Avec les tensions qui règnent aujourd'hui sur le marché du travail, soutenir les jeunes entreprises montantes est une stratégie viable et souhaitable.

Dans cette optique, un fonds vient d'être constitué. Celui-ci servira à financer les jeunes pousses spécialisées dans l'agroalimentaire. L'enveloppe s'élève à 200 millions d'euros, de quoi inciter les jeunes talents à devenir autoentrepreneur digital, le numérique s'étant immiscé dans la quasi-totalité des secteurs d'activité.

Certaines start-ups ont déjà pu profiter de ce financement, à l'image de Cuure qui s'est vu accorder 10 millions d'euros, une somme dont l'utilisation n'a pas été dévoilée. Autre bénéficiaire, Capagro se félicite d'avoir créé près de 600 nouveaux emplois.

Toujours chez les jeunes pousses, Scintil Photonics a su tirer son épingle du jeu. Elle a réussi à convaincre de grands groupes, dont Bosch, ITRI (entreprise taiwanaise) ou encore Applied Materials, de financer ses activités.

Le secteur industriel retrouve des couleurs

Le secteur industriel a été malmené par la crise et le conflit en Ukraine. Toutefois, il relève peu à peu la tête, à en croire les chiffres publiés dernièrement.

Selon ces données, « environ 10 200 emplois ont pu être créés dans ce secteur lors du deuxième trimestre 2022 ».

Pour avoir une certaine idée de ce que cela représente, il faut savoir que grâce à ces postes, le niveau des emplois pourvus est désormais équivalent à celui d'avant-crise.

Le secteur industriel compte désormais dans ses rangs près de 3,19 millions de salariés.