Surement un peu des deux. Toujours est-il que Nuro, la start-up spécialisée dans la livraison autonome, se trouve aujourd'hui en grande difficulté et s'apprête à licencier 20 % de son effectif.
Tout semblait pourtant augurer de belles perspectives d'avenir
Outre un concept qui séduit (une livraison via une voiture autonome et 100 % électrique), Nuro semblait avoir le vent en poupe, au vu des levées de fonds qu'elle a réalisées ces précédentes années.La dernière en date remonte au 2 novembre 2021. Ce tour de table lui avait permis de réunir 600 millions de dollars, signe de la confiance que lui témoignent ses investisseurs, lesquels ont toujours répondu présents (une levée de fonds à 940 millions de dollars en 2019, puis une autre de 500 millions de dollars par la suite).À son apogée, la start-up était évaluée à 8,6 milliards de dollars. Et comme les entreprises florissantes attirent les investisseurs, Nuro n'a pas dérogé à la règle et a vu arriver de grands noms, tels que Google, SoftBank Vision Fund 1, Baillie Gifford, Fidelity Management & Research Company, Kroger ou encore Gaorong Capital.Tous les voyants semblaient donc au vert, raison pour laquelle les fondateurs de l'entreprise ont décidé d'étoffer leurs équipes, et ce, en doublant pratiquement l'effectif.
Une crise inattendue est passée par là
Un an plus tard, les fondateurs de la start-up ont reconnu avoir commis une erreur d'appréciation et de stratégie.Nuro fait désormais face à de grandes difficultés qui la contraignent à adopter un rigoureux plan d'austérité. Ce dernier prévoit inéluctablement une vague de licenciements massifs.D'après le communiqué publié par les fondateurs, dans lequel ils présentent leurs plus plates excuses aux personnes directement impactées, il est question de supprimer environ 300 postes.
Devenir autoentrepreneur pour se mettre à l'abri
C'est le lot de tous les salariés, ils ne sont pas à l'abri d'une défaillance de l'entreprise qui les emploie et font, le plus souvent, office de premiers fusibles à sauter en cas de turbulences.La création de micro-entreprise constitue dès lors une excellente alternative pour se prémunir contre ces aléas. En devenant autoentrepreneur, le travailleur pourra exercer son activité professionnelle en tant que consultant. Ainsi, il préservera une totale indépendance et ne sera pas impacté, ou très faiblement, par les éventuelles difficultés rencontrées par l'entreprise avec laquelle il collabore.