Création d'un statut pour concilier étude et entrepreunariat.

4 sept. 2014

Une mesure phare de la rentrée entend encourager les jeunes à se lancer !

Nouveauté de la rentrée, le statut national d’étudiant-entrepreneur s’adresse à tous les jeunes de moins de 28 ans, titulaires du baccalauréat ou équivalent. Son ambition : permettre aux étudiants de mener de front études et projet entrepreneurial, comme le font les sportifs de haut niveau en conciliant sport et études. Sa création permet par ailleurs de reconnaître une situation déjà existante : celle des étudiants auto-entrepreneurs. Cependant, il ne suffit pas de se vouloir étudiant-entrepreneur pour le devenir : pour avoir accès à ce statut, le jeune « entreprenant » doit voir son projet être retenu par le PEPITE (pôle pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat). Tous les jeunes - pleins d’idées et d’envies - ne peuvent donc pas être certains d’obtenir ce statut, alors qu’ils peuvent relativement facilement se lancer en tant qu’auto-entrepreneur.Ce nouveau statut apporte néanmoins de nombreux avantages à qui voudraient se lancer. Très concrètement, il offre au jeune sélectionné un accompagnement par deux tuteurs (un enseignant et un entrepreneur), la possibilité d’aménager ses études et la reconnaissance d’un projet d’entreprise comme une composante du parcours de formation. Dans ce cadre, un projet entrepreneurial peut, par exemple, se substituer à l’obligation de faire un stage. Aux jeunes diplômés, il permet de continuer à bénéficier du statut d’étudiant et des droits associés pendant un an. Ce statut offre également la possible d’accéder à des espaces de coworking et de signer un contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE) avec une structure type incubateur ou autre.... L’ambition : en faire une sorte de label, qui crédibilise l’étudiant auprès des banques, de ses futurs fournisseurs et clients ; et qui – important ! – peut rassurer des parents inquiets de voir leurs enfants se lancer dans un projet de création de boite en plein milieu de leurs études. Contrairement à l’auto-entrepreneur étudiant, l’étudiant-entrepreneur est accompagné, encadré.L’ambitieux objectif affiché par la secrétaire d’État en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso : 20 000 créations ou reprises d’entreprises en quatre ans. S’appuyant sur les exemples de Google et de Facebook, créés par des étudiants, elle déclarait au journal 20 minutes au mois de juillet : « Il est temps de faire émerger des Zuckerberg à la française ! »

Alors… À vos projets !

Ils ont osé se lancer en auto-entrepreneur tout en étant étudiant : Découvrez la vidéo