La France compte de plus en plus de licornes. Et à la différence des jeunes pousses américaines, ces dernières n'ont pas de difficultés à lever des fonds pour financer leur croissance. Au cours du premier semestre de cette année, environ 4,5 milliards d'euros ont été investis dans le marché de la French Tech. Plus de 50 % de ces fonds ont été levés par seulement 20 entreprises françaises.
Un été fructueux pour les start-ups françaises
L'été 2022 a été particulièrement fructueux pour les start-ups françaises. Parmi les jeunes pousses ayant bouclé les plus grosses levées de fonds figurent :
Le spécialiste de l'expérience utilisateur en ligne Contentsquare qui est parvenu à porter sa valorisation à 5,6 milliards de dollars après avoir récolté 600 millions de dollars.
La néobanque Qonto : ayant levé 486 millions d'euros, cette start-up a pu faire l'acquisition de sa concurrente allemande Penta.
La fintech spécialiste des paiements fractionnés Alma qui a réussi à lever 115 millions d'euros en février et qui est actuellement en charge de la gestion des flux des paiements fractionnés du géant de la Tech américain Apple.
Le fondateur de la carte et l'application au service des engagements employés Swile qui a racheté l'activité avantages salariés de BPCE après avoir cédé la majorité de ses actions (22 %) à ce groupe bancaire.
Le ralentissement de l'économie a ainsi un impact très limité sur le marché de la French Tech, alors que le phénomène a entraîné le décrochage de nombreuses licornes aux États-Unis.
À noter qu'il est possible de créer une start-up avec le statut auto entrepreneur.
Le régime d'autoentrepreneur en France
Créé dans l'optique d'encourager l'entrepreneuriat individuel en France, le régime d'autoentrepreneur est accessible à tous.
Il est possible d'exercer une activité exclusive avec ce statut ou une activité complémentaire d'un autre statut.
Pour être éligible, il faut être majeur, résident en France et ne pas être travailleur non salarié.
Aucun apport de capital n'est exigé au créateur d'une autoentreprise et les démarches de création s'effectuent en ligne (déclaration d'activité).
Outre cela, les modalités de calcul des charges et contributions sociales sont simplifiées (sur la base du chiffre d'affaires déclaré). Il en est de même des déclarations et paiements d'impôt et de la tenue de la comptabilité.