Il y a encore quelques décennies, le salariat constituait le statut le plus attractif pour les travailleurs français. Aujourd’hui, l’entrepreneuriat est de plus en plus apprécié. Selon une enquête menée par OpinionWay pour Bpifrance lors de l’événement Go Entrepreneurs en avril dernier, un Français sur quatre a exprimé son intention de créer sa propre entreprise.
Le contexte légal et fiscal avantageux pour les Français
Devenir autoentrepreneur est relativement simple en France. Depuis le 1er janvier 2023, un guichet unique a été mis en place pour toutes les formalités administratives à accomplir. De plus, les frais d’immatriculation sont gratuits.
Pour les artisans qui ont besoin de suivre un stage de préparation à l’installation (SPI), le tarif affiché par les chambres de métiers et de l’artisanat reste abordable, puisqu’il s’élève en moyenne à 200 euros. D’autres frais annexes, tels que l’inscription au RSAC, sont également à prévoir, mais les coûts demeurent faibles.
De même, l’attrait des Français pour l’entrepreneuriat tient à la simplicité du régime fiscal accordé aux autoentrepreneurs et aux microentreprises. Par exemple, les activités de vente de marchandise bénéficient d’un abattement forfaitaire allant jusqu’à 71 % en fonction du secteur.
En 2022, 61 % des entreprises créées en France l’ont été sous le régime de la microentreprise.
Les start-ups à succès, sources d’inspiration
En France, le succès de nombreuses start-ups crée une dynamique positive, pour ne citer que Deezer, Meero, Innovafeed ou encore OVHcloud. Rien qu’en se focalisant sur les entreprises de la French Tech Next 40, le seul domaine de la technologie a généré plus de 11 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2022.
Au total, un peu plus de 1,072 million d’entreprises se sont créées l’année dernière, soit une hausse de +2 % par rapport à 2021.
En plus de la volonté de concrétiser des projets qui leur tiennent à cœur, les entrepreneurs français recherchent également un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle, ce que le salariat n’autorise pas forcément.
Enfin, aujourd’hui, de nombreuses aides sont disponibles en fonction des secteurs et du profil de la personne, ce qui encourage les jeunes à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.