French Tech Tremplin 2022 : 434 lauréats pourront bientôt créer leurs start-ups

10 oct. 2022

Les 434 lauréats de la « phase prépa » de la French Tech Tremplin édition 2022 bénéficieront chacun d'un accompagnement personnalisé visant à les aider à créer leurs start-ups. À noter que les participants sélectionnés pour cette phase ne sont pas encore des entrepreneurs, mais le programme leur offrira l'opportunité de s'immerger dans l'univers de l'entrepreneuriat pendant deux mois.

Deux mois d'accompagnement et participation au concours pour la phase incubation

Pendant ces deux mois, les 434 futurs entrepreneurs passeront deux semaines à suivre des formations au pitch et des séances de mentoring, mais également à rencontrer et échanger avec des entrepreneurs. Cette première partie permet ainsi d'analyser tous les aspects de leurs projets.La deuxième partie, d'une durée de 4 semaines, est dédiée au développement du projet de chaque participant : l'accompagnement est axé sur les enjeux financiers et juridiques ainsi que sur la recherche de collaborateurs.

Enfin, les deux dernières semaines seront consacrées à la finalisation du projet et à la préparation du dossier de lancement de l'entreprise.

À l'issue de la phase prépa, les participants peuvent concourir pour la phase incubation, prévue démarrer au second trimestre 2023. La French Tech Tremplin accordera à chaque lauréat 30?000 euros de financement et offrira un accompagnement plus renforcé d'une durée d'un an.

Pour celui qui a un projet innovant et qui souhaite se lancer dans l'entrepreneuriat, la manière la plus simple de concrétiser ses rêves est de créer une autoentreprise. Facilement accessible, ce statut relevant du régime social et fiscal de la micro-entreprise permet de bénéficier d'un certain nombre d'avantages.

Devenir autoentrepreneur, ce qu'il faut savoir

Le statut autoentrepreneur est ouvert à toute personne physique qui remplit les conditions d'éligibilité :

  • être majeur ou mineur émancipé ;

  • disposer d'une adresse postale en France ;

  •  être de nationalité française ou ressortissant de l'Union européenne ;

  •  ne pas être sous tutelle ;

  • ne pas faire l'objet d'une interdiction d'exercer une profession ou de gérer une entreprise.

À noter qu'il est possible de se lancer dans l'autoentrepreneuriat à titre principal (activité à part entière) ou en complément d'un autre statut (salarié avec l'accord de l'employeur, étudiant, demandeur d'emploi, retraité).En revanche, ce statut n'est pas compatible avec les activités relevant de la TVA immobilière, les professions libérales réglementées ne relevant pas de la Cipav ainsi qu'avec celles rattachées au régime de la sécurité sociale agricole (MSA) ou les activités artistiques relevant de la Maison des artistes ou de l'association Agessa.