Créé en 2013, The Family, l'incubateur spécialisé dans la formation en management et l'organisation d'évènements pour les start-ups du numérique, vient de placer sa filiale française en liquidation.
Ce dépôt de bilan a été motivé par des conflits entre les cofondateurs suite à la disparition de 3 millions d'euros. L'affaire est en cours, mais il semble que l'avenir de l'entreprise est définitivement compromis.
Les fonds de la société utilisés pour d'autres fins
Un audit mené par un cabinet privé a révélé que le montant volatilisé a en réalité servi les intérêts de l'un des cofondateurs de l'entreprise, Oussama Ammar. Ses deux partenaires, Alice Zagury et Nicolas Colin, ont ainsi porté plainte pour abus de confiance, détournement de fonds et investissement à titre personnel.
À titre de rappel, l'incubateur a choisi comme activité principale l'investissement en capital-risque. Il a contribué dans le financement de 120 start-ups pour un montant total de 50 millions d'euros. Les fonds détournés devaient être investis dans des start-ups américaines.
Cette affaire montre qu'il est parfois difficile de faire confiance à des partenaires d'affaires. Afin de limiter les risques, il est préférable de démarrer une activité en tant que microentrepreneur. Ce régime simplifié de l'entreprise individuelle présente d'ailleurs un certain nombre d'avantages.
Moins de contraintes pour créer et gérer son entreprise en devenant microentrepreneur
Accessible à tous et pouvant être cumulé à d'autres statuts, celui du microentrepreneur permet d'exercer une activité indépendante avec moins de contraintes.
En effet, toutes les démarches ont été facilitées afin d'encourager ceux qui souhaitent se lancer dans l'entrepreneuriat à franchir le pas :
La création d'une microentreprise s'effectue en ligne avec des formalités simples (déclaration d'activité).
Les cotisations sociales sont calculées sur la base du chiffre d'affaires réalisé par mois ou par trimestre (selon l'option choisie par l'entrepreneur). Et pour l'impôt sur le revenu, il peut opter pour le versement libératoire.
Le microentrepreneur bénéficie de l'exonération de la TVA à condition de respecter le seuil de chiffre d'affaires fixé pour l'activité exercée.
La tenue de la comptabilité est simplifiée : il suffit de tenir un livre de recettes et un registre des achats (pour les activités d'achat et revente).
Il est possible de prétendre à différentes aides pour lancer et développer son activité : exonération du CFE (si le CA est inférieur à 5 000 euros), ARE, ACRE, ARCE, prime d'activité, etc.