Ayant déjà permis à de nombreuses entreprises de voir le jour, le love money se présente comme une piste envisageable.
Dans les détails, ce concept né aux États-Unis consiste à inviter ses proches à financer la création de son entreprise. En plus de contribuer au démarrage de l’activité de la start-up, les investisseurs bénéficient d’un certain nombre d’avantages : retour sur investissement significatif sur la durée, décote de 18 % à 25 % sur l’impôt sur le revenu, exonération d’impôts sur les plus-values par le biais du PEA.
En complément d’un financement bancaire ou d’un prêt d’honneur
Si le love money permet de disposer des fonds nécessaires pour créer une microentreprise, il ne permet pas de récolter des millions pour développer l’activité.En effet, cette solution de financement vient généralement en complément d’un crédit bancaire ou d’un prêt d’honneur et vise à faciliter les prochaines levées de fonds auprès des investisseurs institutionnels.Afin de simplifier les démarches des proches et amis qui acceptent d’investir dans son projet, le futur entrepreneur peut initier une campagne de crowdfunding. Mais il lui faut au préalable convaincre ces personnes du sérieux et de la fiabilité de son projet.
Les autres options de financement pour le créateur de microentreprise
Il existe d’autres options permettant de financer la création d’une microentreprise. En plus du prêt bancaire, du prêt d’honneur et du love money, le porteur de projet peut donc recourir au financement participatif.Dans ce cas, il doit inviter un plus large public à investir dans son projet entrepreneurial. Le financement participatif peut prendre différentes formes :
prêt ;
participation au capital ;
don (sans contrepartie financière).
Le microcrédit professionnel fait également partie des options de financement envisageables, notamment pour ceux qui rencontrent des difficultés à accéder au financement bancaire traditionnel.Par ailleurs, en fonction de son profil, le créateur d’entreprise peut aussi prétendre à des aides financières. Il s’agit entre autres de l’ACRE (exonération partielle des cotisations sociales) et de l’ARE (aide au retour à l’emploi).