Le tour de table de Série A qu'elle vient de boucler a été couronné de succès, ses investisseurs ayant consenti à financer ses prochaines opérations à hauteur de 14 millions d'euros.
Exercer dans le domaine de la cybersécurité en tant qu'autoentrepreneur
Le domaine de la cybersécurité regorge aujourd'hui de talents et ces derniers n'ont pas forcément l'envie de devenir salariés à temps plein.Au contraire, beaucoup préfère se mettre à leur propre compte, soit en tant que consultant, soit en tant qu'autoentrepreneur.Plus besoin d'envoyer des CV partout et d'espérer un rappel de la part d'éventuels employeurs, il leur suffit d'entamer les démarches d'obtention du statut et de démarrer leur activité.Sans compter que le régime d'autoentrepreneur présente différents atouts non négligeables, notamment en matière de fiscalité.Le premier avantage offert par ce statut est la possibilité d'être exonéré de la TVA, sous réserve de respecter un certain plafond de chiffre d'affaires.De plus, dans le cadre du dispositif ACRE (Aide à la création ou à la reprise d'une entreprise), les autoentrepreneurs bénéficient d'une réduction partielle de leurs charges sociales pendant 12 trimestres.Outre la fiscalité, le statut d'autoentrepreneur est également avantageux en raison de sa simplicité de gestion et des obligations comptables allégées. La seule exigence est de disposer d'un livre-journal détaillant ses dépenses et ses recettes, d'établir des factures, de déclarer son chiffre d'affaires et d'ouvrir un compte bancaire propre à l'entreprise.
CrowdSec bénéficie d'une confiance renouvelée de ses investisseurs
Ambitionnant de devenir un acteur majeur de la cybersécurité au niveau mondial, CrowdSec a annoncé avoir mené avec succès une nouvelle levée de fonds de Série A, preuve de la confiance que lui témoignent ses investisseurs historiques, en l'occurrence Supernova Invest et Breega.Comme rarement dans les tours de table menés par les jeunes pousses, celui de CrowdSec lui a permis de réunir pas moins de 14 millions d'euros.Dans cet exercice, les autres start-ups françaises se contentent, dans la majorité des cas, de moins de 10 millions d'euros. L'argent récolté devrait aussi financer l'implantation de la start-up aux États-Unis.Par ailleurs, l'entreprise fondée par Philippe Humeau, Laurent Soubrevilla et Thibault Koechlin souhaite également renforcer son équipe en recrutant de nouveaux collaborateurs.