Voilà ce qui s'appelle « faire d'une pierre deux coups ». En plus de se renforcer considérablement sur le marché de l'édition graphique et de la PAO, Adobe affaiblit la concurrence devenue de plus en plus rude. En effet, la plateforme collaborative de design Figma, qu'il vient de racheter le 15 septembre dernier pour un montant record de 20 milliards de dollars, était appelée à devenir un rival sérieux de l'éditeur américain. Mais avec un concurrent de taille en moins, Adobe peut aujourd'hui envisager l'avenir avec plus de sérénité.
Une acquisition record pour Adobe
Pour boucler cette acquisition, le célèbre éditeur américain de logiciels graphiques et de montage vidéo n'a pas hésité à casser sa tirelire.
Selon les informations dévoilées par le groupe, le montant de l'opération s'est élevé à 20 milliards de dollars. Un record. Il s'est engagé à payer la moitié de cette somme au comptant et le reste via des actions.Mais devant le coût faramineux de cette opération, les actionnaires d'Adobe n'ont pas caché leurs inquiétudes. Ils mettent sérieusement en doute la viabilité de ce projet.
Pourtant, malgré son jeune âge (fondé en 2012), Figma s'est rapidement fait un nom dans le développement de logiciels graphiques, devenant un concurrent sérieux pour des éditeurs historiques comme Adobe.
D'ailleurs, du côté de Figma, ce rachat a été accueilli comme une « bénédiction », sachant que le prix convenu était deux fois plus élevé que sa dernière valorisation.
L'édition de logiciels n'est pas l'apanage des grandes entreprises
Il serait faux de penser que le secteur du développement de logiciels est la chasse gardée des grands groupes. Au contraire, ce marché reste très étendu et les petites entreprises comme les travailleurs indépendants y trouvent leur place. Ces derniers peuvent d'ailleurs développer et vendre leurs propres logiciels, et ce, sous le statut d'autoentrepreneur.
Pour cela, il leur suffit d'effectuer une déclaration d'activité en ligne sur le portail autoentrepreneur.urssaf.fr ou bien auprès d'un centre de formalités des entreprises (CFE).
À noter que toutes les démarches sont gratuites. Les seules charges qui incombent au futur autoentrepreneur sont les frais de dossier pour la création d'un compte bancaire ou bien la souscription d'un contrat d'assurance professionnelle.