Question dans Web, informatique et multimédia
Bonjour,
Et bien je vois que rien n'est toujours très bien précis, ni clair en ce qui concerne le statut de Photographe!
paul à roïd ci dessus, a bien souligné son étonnement, et le mien, et les vôtres aussi je suppose, concernant le manque de réponses claires et précises de juristes, ou d'avocats, ou de personnels des administrations Française! 21 pages, 1 an et demi d'interrogations, divers chemins et sentiers sinueux, plus complexes les uns que les autres, et toujours rien de vraiment concret sur ce statut..
:/
Et bien je vois que rien n'est toujours très bien précis, ni clair en ce qui concerne le statut de Photographe!
paul à roïd ci dessus, a bien souligné son étonnement, et le mien, et les vôtres aussi je suppose, concernant le manque de réponses claires et précises de juristes, ou d'avocats, ou de personnels des administrations Française! 21 pages, 1 an et demi d'interrogations, divers chemins et sentiers sinueux, plus complexes les uns que les autres, et toujours rien de vraiment concret sur ce statut..
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Le statut d'auto-entrepreneur peut-être pris en complément d'une activité d'auteur. Vous aurez le même numéro Siret, mais vous devrez voir auprès de l'Insee pour ne pas être référencé sous le même code NAF.
Vous devrez tenir deux comptabilités différenciées, même si dans le cas de l'activité auto-entrepreneur elle est très simplifiée.
Attention à ne pas vous embarquer dans cette solution sans avoir bien réfléchi...
L'état informe sur le statut d'auto-entrepreneur en ne tenant aucun compte des réalités des différents métiers. Vous n'êtes pas obligé de tomber dans le piège.
L'URSSAF est CFE compétent UNIQUEMENT pour les photographes d'événements familiaux. Pour tout le reste, votre centre de formalité des entreprises compétent est la chambre des métiers.
Vous devrez tenir deux comptabilités différenciées, même si dans le cas de l'activité auto-entrepreneur elle est très simplifiée.
Attention à ne pas vous embarquer dans cette solution sans avoir bien réfléchi...
L'état informe sur le statut d'auto-entrepreneur en ne tenant aucun compte des réalités des différents métiers. Vous n'êtes pas obligé de tomber dans le piège.
L'URSSAF est CFE compétent UNIQUEMENT pour les photographes d'événements familiaux. Pour tout le reste, votre centre de formalité des entreprises compétent est la chambre des métiers.
@ Xtof : pour de la photo de plateau, tu devrais normalement être déclaré en tant que salarié en CDD (à la journée) et avec le statut d'intermittent du spectacle!
C'est en effet un des seuls statuts de photographe reconnu par la profession et ouvrant droit à des cotisations. Il y a des conventions avec des salaires minimas à faire respecter.
Ce salaire comprend en général une utilisation basique des photos (promo de la société de production) ensuite libre à toi de négocier des droits d'auteurs pour une utilisation spécifique de tes images (exploitation commerciale par ex).
Pour les autres statuts, j'ai l'impression que beaucoup sur le site mélange des activités vraiment différentes : presse, vente d'oeuvres d'art, prestations de service... ce qui sème le trouble.
De ma propre expérience, le statut d'auteur-photographe dépendant des Agessa implique la partie "créative" de votre production et non la mise en oeuvre technique. Ainsi pour répondre à une commande il faut en théorie différencier une partie technique assimilée à de la prestation de service et dépendant donc de l'URSSAF et une autre partie Cession de droits d'auteur relevant des Agessa.
Un peu fastidieux car cela implique de tenir deux comptabilités et dans la réalité il est évident que plusieurs photographes se contentent d'une note de cession de droits. Cependant attention car dans ce cas les cotisations et la protection sociale sont minimales...
Enfin n'oublions pas que le statut d'auteur vous implique de choisir un statut juridique : vous serez donc considéré comme entrepreneur et serez soumis à des obligations comme toute création d'entreprise (en micro par ex).
Le statut d'artisan, à mon avis est à proscrire, sauf dans le cas où votre activité est commerciale (avec un pas de porte et un bail commercial) car les charges sont très (trop?) élevées.
Voilà. J'espère que ça vous aidera. Pour ma part en tant que salarié j'envisage de passer en AE qui correspond à une création d'entreprise sous un régime dit de "micro-social" car il s'agit bien d'une activité secondaire. Pour ceux qui souhaiteraient en faire une activité principale en tant que prestataire de service mieux vaut se tourner vers un autre statut : micro-bnc en déclaration simplifiée ou eurl.
Les boutiques de gestion de chaque département vous informent sur tout ça.
Bon courage!
C'est en effet un des seuls statuts de photographe reconnu par la profession et ouvrant droit à des cotisations. Il y a des conventions avec des salaires minimas à faire respecter.
Ce salaire comprend en général une utilisation basique des photos (promo de la société de production) ensuite libre à toi de négocier des droits d'auteurs pour une utilisation spécifique de tes images (exploitation commerciale par ex).
Pour les autres statuts, j'ai l'impression que beaucoup sur le site mélange des activités vraiment différentes : presse, vente d'oeuvres d'art, prestations de service... ce qui sème le trouble.
De ma propre expérience, le statut d'auteur-photographe dépendant des Agessa implique la partie "créative" de votre production et non la mise en oeuvre technique. Ainsi pour répondre à une commande il faut en théorie différencier une partie technique assimilée à de la prestation de service et dépendant donc de l'URSSAF et une autre partie Cession de droits d'auteur relevant des Agessa.
Un peu fastidieux car cela implique de tenir deux comptabilités et dans la réalité il est évident que plusieurs photographes se contentent d'une note de cession de droits. Cependant attention car dans ce cas les cotisations et la protection sociale sont minimales...
Enfin n'oublions pas que le statut d'auteur vous implique de choisir un statut juridique : vous serez donc considéré comme entrepreneur et serez soumis à des obligations comme toute création d'entreprise (en micro par ex).
Le statut d'artisan, à mon avis est à proscrire, sauf dans le cas où votre activité est commerciale (avec un pas de porte et un bail commercial) car les charges sont très (trop?) élevées.
Voilà. J'espère que ça vous aidera. Pour ma part en tant que salarié j'envisage de passer en AE qui correspond à une création d'entreprise sous un régime dit de "micro-social" car il s'agit bien d'une activité secondaire. Pour ceux qui souhaiteraient en faire une activité principale en tant que prestataire de service mieux vaut se tourner vers un autre statut : micro-bnc en déclaration simplifiée ou eurl.
Les boutiques de gestion de chaque département vous informent sur tout ça.
Bon courage!
Bonjour,
Je viens de parcourir les 22 pages du post et je suis toujours un peu perdue...
Je souhaite me déclarer AE pour une activité de photographe de portrait.
Je retiens au moins une chose de mes différentes lectures : je dois cocher la case artisan.
Par contre je suis toujours très floue sur la question des charges...
Mon activité va être mixte. Une partie est visiblement une activité de services (la prise de vue, la retouche), mais une autre partie est + commerciale (vente de tirages, d'albums, de cadres etc...).
Sur le site de l'APCE, ils semblent indiquer qu'on ne peut appliquer qu'un seul taux à l'ensemble de l'activité (donc 23% dans mon cas). Par contre sur le site des chambres de commerce et d'industrie, ils ont un tableau très bien fait qui indique qu'on peut utiliser les 2 taux (23% et 13%) en fonction de ce qu'on facture (en tenant une double comptabilité)... il est là si ça vous intéresse :
http://cci.fr/web/auto-entrepreneur/activites-mixtes
Du coup je ne sais plus qui croire...
Et je ne sais pas non plus ce que je dois choisir comme "nature" de mon activité services ou commerciale ??)
J'ai envoyé un mail via le site lautoentrepreneur, espérons que j'aurai une réponse claire...
Je viens de parcourir les 22 pages du post et je suis toujours un peu perdue...
Je souhaite me déclarer AE pour une activité de photographe de portrait.
Je retiens au moins une chose de mes différentes lectures : je dois cocher la case artisan.
Par contre je suis toujours très floue sur la question des charges...
Mon activité va être mixte. Une partie est visiblement une activité de services (la prise de vue, la retouche), mais une autre partie est + commerciale (vente de tirages, d'albums, de cadres etc...).
Sur le site de l'APCE, ils semblent indiquer qu'on ne peut appliquer qu'un seul taux à l'ensemble de l'activité (donc 23% dans mon cas). Par contre sur le site des chambres de commerce et d'industrie, ils ont un tableau très bien fait qui indique qu'on peut utiliser les 2 taux (23% et 13%) en fonction de ce qu'on facture (en tenant une double comptabilité)... il est là si ça vous intéresse :
http://cci.fr/web/auto-entrepreneur/activites-mixtes
Du coup je ne sais plus qui croire...
Et je ne sais pas non plus ce que je dois choisir comme "nature" de mon activité services ou commerciale ??)
J'ai envoyé un mail via le site lautoentrepreneur, espérons que j'aurai une réponse claire...
Au vu de ton projet, je pense que tu fais fausse route.
Je m'explique : se déclarer en Auto-Entrepreneur et ce, quelle que soit l'activité, n'est intéressant que si tu as peu de charges de mise en route et de fonctionnement!
En effet, le statut hyper-simplifié de l'AE ne permet pas de déduire ses frais professionnels (déplacements, frais de route, investissement en matériel, achats de fournitures...etc.) mais seul un abattement forfaitaire est appliqué en fin d'année.
A toi de calculer par rapport à cet abattement si celui-ci est suffisamment avantageux pour créer ton activité, ou si tes charges réelles risquent d'être plus élevées.
Si tu comptes effectivement t'installer en tant que portraitiste, et donc avoir un loyer pour ton studio et ta boutique, en y ajoutant l'achat de cadres et autres marchandises dont tu feras le commerce il vaut mieux te tourner vers une création d'entreprise plus classique : micro BNC ou BIC par exemple. Je ne vais pas détailler les statuts ici mais libre à toi de contacter la boutique de gestion de ton département. Ils pourront tout t'expliquer et cela évitera de te lancer dans une galère financière...
En précisant qu'une création d'entreprise peut prendre du temps. Si tu as besoin de fonds, se faire accompagner par une boutique de gestion (par exemple) peut te permettre de réaliser un plan de financement pour solliciter des banques ou des financeurs privés.
A toi de voir... et bon courage!
Je m'explique : se déclarer en Auto-Entrepreneur et ce, quelle que soit l'activité, n'est intéressant que si tu as peu de charges de mise en route et de fonctionnement!
En effet, le statut hyper-simplifié de l'AE ne permet pas de déduire ses frais professionnels (déplacements, frais de route, investissement en matériel, achats de fournitures...etc.) mais seul un abattement forfaitaire est appliqué en fin d'année.
A toi de calculer par rapport à cet abattement si celui-ci est suffisamment avantageux pour créer ton activité, ou si tes charges réelles risquent d'être plus élevées.
Si tu comptes effectivement t'installer en tant que portraitiste, et donc avoir un loyer pour ton studio et ta boutique, en y ajoutant l'achat de cadres et autres marchandises dont tu feras le commerce il vaut mieux te tourner vers une création d'entreprise plus classique : micro BNC ou BIC par exemple. Je ne vais pas détailler les statuts ici mais libre à toi de contacter la boutique de gestion de ton département. Ils pourront tout t'expliquer et cela évitera de te lancer dans une galère financière...
En précisant qu'une création d'entreprise peut prendre du temps. Si tu as besoin de fonds, se faire accompagner par une boutique de gestion (par exemple) peut te permettre de réaliser un plan de financement pour solliciter des banques ou des financeurs privés.
A toi de voir... et bon courage!
Merci khôl pour ta réponse.
J'ai largement étudié mon projet, je ne pense pas faire fausse route.
Je pratique la photographie lifestyle, en extérieur ou à domicile (essentiellement photos de nouveau-nés et d'enfants). Je n'aurai donc dans un premier temps pas de studio ni de local, et je suis déjà largement équipée en matériel photographique, je pratique depuis des années.
Je suis tout à fait d'accord avec toi sur le long terme, si ça marche vraiment le statut AE sera rapidement inadapté. Mais pour l'instant il me sert de tremplin pour tester mon projet et me faire un début de clientèle, sachant que pendant quelques mois au moins ce ne sera pas mon activité principale, donc la souplesse du statut AE est idéale pour l'instant. Par contre ça m'arrangerait bien de pouvoir ne payer que 13% sur mes ventes de tirages et autres albums personnalisés !!
Je basculerai sous un autre statut si ça marche bien ;)
J'ai largement étudié mon projet, je ne pense pas faire fausse route.
Je pratique la photographie lifestyle, en extérieur ou à domicile (essentiellement photos de nouveau-nés et d'enfants). Je n'aurai donc dans un premier temps pas de studio ni de local, et je suis déjà largement équipée en matériel photographique, je pratique depuis des années.
Je suis tout à fait d'accord avec toi sur le long terme, si ça marche vraiment le statut AE sera rapidement inadapté. Mais pour l'instant il me sert de tremplin pour tester mon projet et me faire un début de clientèle, sachant que pendant quelques mois au moins ce ne sera pas mon activité principale, donc la souplesse du statut AE est idéale pour l'instant. Par contre ça m'arrangerait bien de pouvoir ne payer que 13% sur mes ventes de tirages et autres albums personnalisés !!
Je basculerai sous un autre statut si ça marche bien ;)
Bonjour à tous,
(Nouveau sur le forum)
J'ai lu l'intégralité de ce sujet à propos de compatibilité entre l'exercice de photographe et le statut d'auto-entrepreneur, et savoir si cela est une prestation de service ou un commerce. Et bien la réponse est que ce sont les deux réponses.
Je n'ai pas eu la réponse dès les premières galopades aussi bien dans un service administratif ou un autre, et encore moins dans les organismes comme la chambre des métiers et autres conseillers affiliés aux domaines de la création d'entreprise. En fait la réponse est dans la lecture et la relecture de livres (plus ou moins bien faits et complets) à propos du statut d'auto-entrepreneur et disponibles dans toutes les librairies au rayon "économie-entreprise".
Alors ce qu'il faut savoir c'est qu'en tant que photographe faisant un simple "déclic" pour qui et pour quoi que ce soit nous sommes en vérité des prestataires de service et donc notre chiffre d'affaire annuel est limité à 32000 Euros.
Cependant, lorsque qu'il y a réalisation d'un book, de photos, pour un mariage, pour un modèle, pour un particulier etc, nous sommes alors commerçant de ce book, de ces photos.
Le statut d'auto-entrepreneur permet légalement d'être à la fois prestataire de service et commerçant. Donc 32000 d'une part et 80000 de l'autre, sauf que ce ne sera pas 32000 + 80000 mais 80000 au maximum dans tous les cas de figures de chiffre d'affaire annuel (c'est légal et clairement expliquer dans les livres de référence). Les prestations ne pourront pas excéder les 32000, mais le commerce lui peut aller jusqu'à 80000 si par exemple il n'y a pas eu de prestations réalisées.
Donc, partant du fait que vous réalisez 32000 de prestation annuelle, il vous reste 48000 pour les produits et vous différenciez sur votre facture d'une part le service et d'autre part le produit, le tout sur la même facture.
Lorsque vous déclarerez vos revenus, vous répartissez de la même façon en appliquant à cha cun son taux d'imposition et de charges.
Si vous considérez que votre activité vous plombe 50% du revenu annuel réalisable, et qu'il vous reste donc 40000, cela représente toute de même 3333 Euros dont un peu plus de 2000 sont votre salaire, le reste des profits de la vente. Les 50% initiaux couvrent largement les charges de 23% (si on considère que tout serait à 23% pour simplifier le calcul), les 27% restants représentant vos dépenses et une petite provision comptable que vous constituerez avec le temps comme on le fait dans toutes les entreprises.
Quant à l'histoire de TVA récupérée ou non, la plupart sont déjà en toute logique équipés plus ou moins correctement, mais entre payer une TVA ou en être exonéré mais en contrepartie payer une URSSAf lourde de conséquence alors que vous n'aurez pas encaisser le moindre Euro, le calcul vous donnera tord dans le fait de choisir l'URSSAF.
(Nouveau sur le forum)
J'ai lu l'intégralité de ce sujet à propos de compatibilité entre l'exercice de photographe et le statut d'auto-entrepreneur, et savoir si cela est une prestation de service ou un commerce. Et bien la réponse est que ce sont les deux réponses.
Je n'ai pas eu la réponse dès les premières galopades aussi bien dans un service administratif ou un autre, et encore moins dans les organismes comme la chambre des métiers et autres conseillers affiliés aux domaines de la création d'entreprise. En fait la réponse est dans la lecture et la relecture de livres (plus ou moins bien faits et complets) à propos du statut d'auto-entrepreneur et disponibles dans toutes les librairies au rayon "économie-entreprise".
Alors ce qu'il faut savoir c'est qu'en tant que photographe faisant un simple "déclic" pour qui et pour quoi que ce soit nous sommes en vérité des prestataires de service et donc notre chiffre d'affaire annuel est limité à 32000 Euros.
Cependant, lorsque qu'il y a réalisation d'un book, de photos, pour un mariage, pour un modèle, pour un particulier etc, nous sommes alors commerçant de ce book, de ces photos.
Le statut d'auto-entrepreneur permet légalement d'être à la fois prestataire de service et commerçant. Donc 32000 d'une part et 80000 de l'autre, sauf que ce ne sera pas 32000 + 80000 mais 80000 au maximum dans tous les cas de figures de chiffre d'affaire annuel (c'est légal et clairement expliquer dans les livres de référence). Les prestations ne pourront pas excéder les 32000, mais le commerce lui peut aller jusqu'à 80000 si par exemple il n'y a pas eu de prestations réalisées.
Donc, partant du fait que vous réalisez 32000 de prestation annuelle, il vous reste 48000 pour les produits et vous différenciez sur votre facture d'une part le service et d'autre part le produit, le tout sur la même facture.
Lorsque vous déclarerez vos revenus, vous répartissez de la même façon en appliquant à cha cun son taux d'imposition et de charges.
Si vous considérez que votre activité vous plombe 50% du revenu annuel réalisable, et qu'il vous reste donc 40000, cela représente toute de même 3333 Euros dont un peu plus de 2000 sont votre salaire, le reste des profits de la vente. Les 50% initiaux couvrent largement les charges de 23% (si on considère que tout serait à 23% pour simplifier le calcul), les 27% restants représentant vos dépenses et une petite provision comptable que vous constituerez avec le temps comme on le fait dans toutes les entreprises.
Quant à l'histoire de TVA récupérée ou non, la plupart sont déjà en toute logique équipés plus ou moins correctement, mais entre payer une TVA ou en être exonéré mais en contrepartie payer une URSSAf lourde de conséquence alors que vous n'aurez pas encaisser le moindre Euro, le calcul vous donnera tord dans le fait de choisir l'URSSAF.