Question dans Situation personnelle
Bonjour à tous.
Voici la version de mon antenne PolEmploi pour le calcul mensuel des
indemnités journalière AE/Intermittence.
Chaque mois, on déclare un forfait de 80 heures (571€ brut) en plus de nos feuillets ou heures régime général; en cochant toujours " être à la recherche d'un emploi"
Tous les mois d'octobre, L'Urssaf actualise notre situation annuelle.
Nous avons donc un document qui atteste de nos revenus réels (sur la base de nos cotisations Urssaf)
L'antenne PolEmploi fait une actualisation : soit on lui doit de l'argent car on a touché plus que 571€, soit on reçoit un reliquat dans le cas où on a moins travaillé.
La seule chose que je ne connais pas c'est comment savoir la somme réelle qui va être prise en compte par l' Urssaf.
ex : je gagne 100 en services. Je cotise pour 20 (env.) quelle est la part estimée par l'Urssaf en gain net ? Certainement pas 80.
Si quelqu'un a une réponse, ;-)
Voici la version de mon antenne PolEmploi pour le calcul mensuel des
indemnités journalière AE/Intermittence.
Chaque mois, on déclare un forfait de 80 heures (571€ brut) en plus de nos feuillets ou heures régime général; en cochant toujours " être à la recherche d'un emploi"
Tous les mois d'octobre, L'Urssaf actualise notre situation annuelle.
Nous avons donc un document qui atteste de nos revenus réels (sur la base de nos cotisations Urssaf)
L'antenne PolEmploi fait une actualisation : soit on lui doit de l'argent car on a touché plus que 571€, soit on reçoit un reliquat dans le cas où on a moins travaillé.
La seule chose que je ne connais pas c'est comment savoir la somme réelle qui va être prise en compte par l' Urssaf.
ex : je gagne 100 en services. Je cotise pour 20 (env.) quelle est la part estimée par l'Urssaf en gain net ? Certainement pas 80.
Si quelqu'un a une réponse, ;-)
Bonsoir Daams
Est-ce que cela signifie que si tu ne factures rien dans le mois (ce qui est le principe de souplesse de l'auto-entreprise) tu te vois quand même imputé de 14 indemnités journalières (80h = 10 jours x 1,4 = 14 jours en moins) sur ton indemnisation ?
Ou est-ce qu'on ne déclare ce forfait que si on a facturé ?
Et si tu factures beaucoup plus que 571€ tu te retrouve avec un gros trop perçu qu'il faudra rembourser ?
Est-ce que cela signifie que si tu ne factures rien dans le mois (ce qui est le principe de souplesse de l'auto-entreprise) tu te vois quand même imputé de 14 indemnités journalières (80h = 10 jours x 1,4 = 14 jours en moins) sur ton indemnisation ?
Ou est-ce qu'on ne déclare ce forfait que si on a facturé ?
Et si tu factures beaucoup plus que 571€ tu te retrouve avec un gros trop perçu qu'il faudra rembourser ?
Bonsoir Baptiste,
Oui, le forfait s'applique durant les 243 jours d'indemnisation, qu'on ne travaille ou pas.
Si on ne travaille pas du tout de l'année, on aura un réajustement bien évidemment.
Tu parles de [b]facturer[/b] 571€, mais il s'agit en fait bénéfice que l'Urssaf calcule (c'est une donnée qui me manque) en l'occurrence il s'agira de 1.500€ au moins de facture !
Pour le calcul, Polemploi utilise le salaire journalier de référence qui a servi au calcul de l'allocation journalière en cour. C'est à dire, pour quelqu'un qui a un SRJ de 100€, ils font 571€ / 100 = 5 jours retenus par mois seulement.
Voici les chiffres pour le forfait 2009 : 79 heures soit 583,80€.
Oui, le forfait s'applique durant les 243 jours d'indemnisation, qu'on ne travaille ou pas.
Si on ne travaille pas du tout de l'année, on aura un réajustement bien évidemment.
Tu parles de [b]facturer[/b] 571€, mais il s'agit en fait bénéfice que l'Urssaf calcule (c'est une donnée qui me manque) en l'occurrence il s'agira de 1.500€ au moins de facture !
Pour le calcul, Polemploi utilise le salaire journalier de référence qui a servi au calcul de l'allocation journalière en cour. C'est à dire, pour quelqu'un qui a un SRJ de 100€, ils font 571€ / 100 = 5 jours retenus par mois seulement.
Voici les chiffres pour le forfait 2009 : 79 heures soit 583,80€.
Bonjour,
Apparemment, rien d'automatique : on déclare simplement sous un libellé "Activité Auto Entreprise" sur les mêmes lignes que les autres revenus.
J'apporte une précision que j'ai eu hier au téléphone de mon antenne : ces 583€ (chiffre 2009) ne sont pas retirés du "revenu de l'allocation mensuelle" mais sont déclarés comme [b]revenus d'activité[/b] classique.
Il a été difficile de leur demander si les 583€ du forfait doivent être compris comme un "revenu classique" c'est à dire comme si on avait eu un bénéfice brut duquel on eu retiré les charges sociales; ou s'il s'agit d'un "revenu brut" du type chiffre d'affaire (ce qui serait très pénalisant !) Je n'ai pas encore de précisions à ce sujet.
Voilà pour le moment.
Apparemment, rien d'automatique : on déclare simplement sous un libellé "Activité Auto Entreprise" sur les mêmes lignes que les autres revenus.
J'apporte une précision que j'ai eu hier au téléphone de mon antenne : ces 583€ (chiffre 2009) ne sont pas retirés du "revenu de l'allocation mensuelle" mais sont déclarés comme [b]revenus d'activité[/b] classique.
Il a été difficile de leur demander si les 583€ du forfait doivent être compris comme un "revenu classique" c'est à dire comme si on avait eu un bénéfice brut duquel on eu retiré les charges sociales; ou s'il s'agit d'un "revenu brut" du type chiffre d'affaire (ce qui serait très pénalisant !) Je n'ai pas encore de précisions à ce sujet.
Voilà pour le moment.
Pour résumer, on déclare tous les mois un forfait de 80h/583€ que les assedic interprètent comme le temps passé à travailler pour son auto-entreprise (sans chiffre d'affaire direct) au lieu d'être du temps chômé.
Ils considèrent que même si on n'a pas de chiffre d'affaire dans le mois, on a quand même consacré du temps à l'auto-entreprise, ce qui est plutôt logique.
Par contre lorsque l'on facture dans le mois, est-il possible de déclarer le montant réel (Chiffre d'affaire avant ou après charges et autre), afin d'éviter un gros "trop perçu" en octobre ?
Ils considèrent que même si on n'a pas de chiffre d'affaire dans le mois, on a quand même consacré du temps à l'auto-entreprise, ce qui est plutôt logique.
Par contre lorsque l'on facture dans le mois, est-il possible de déclarer le montant réel (Chiffre d'affaire avant ou après charges et autre), afin d'éviter un gros "trop perçu" en octobre ?
Voici les solutions que je vous propose si vous êtes Intermittent du Spectacle pour facturer.
Je suis réalisateur et caméraman, j'ai mon propre matos. Il existe 3 possibilités, pour résumer.
1) Soit je pige pour des prods comme caméraman au tarif de 260 €/j sans mon matériel. Je suis alors déclaré par la prod, fiches guso, feuilles de salaire, etc. Les charges sont pour l'entreprise qui m'emploie. Mon matos reste à la maison. Classique.
2) Soit la prod veut me louer avec mon matos. J'ai estimé celui-ci à 150 €/j. Je réalise alors un devis qui mentionne le nombre de jours travaillés, le matériel utilisé, le descriptif technique, le type de livraison (cassette, DVD, contenu HD numérisé...) et le produit : "réalisation de contenu audiovisuel" suivi du titre provisoire du film. Le devis est à l'en tète de mon auto-entreprise (qui peut être mon nom ou tout nom de société non déposé à la date du devis - j'aurais 12 mois pour régulariser). Lorsque j'ai commencé j'ai indiqué "SIRET : en cours d'obtention". La facture comprend le cumul de mes salaires brut + la location de mon matos. Je ne PEUX PAS déclarer ces piges à l'Assedic lors de mon actualisation de fin de mois. J'anticipe les frais Ursaff en majorant le total de mes salaires de 21,3 %
En résumé, pour 10 jours de travail avec mon matos : 10 x 260 € + 10 x 150 € + 21,3 % du Sous-total = 4 973 €. Lorsque je retranche les 21, 3 % de l'Ursaff cumulé en paiement trimestriel, j'ai mon salaire net, soit : 4 100 €. Dans les 21,3 % sont compris les charges salariales, patronales, retraite, caisse maladie et prélèvement à la source de mon impôt. En fait, c'est pas cher payé ! Une pige de cameraman intermittent du Spectacle coûte beaucoup plus cher à un employeur. En contre-partie je ne cotise plus en tant qu'intermittent, mais c'est un choix : ça fait longtemps que je n'arrive plus à faire mes heures !
Ainsi, lorsque j'ai un tournage avec mon propre matos (caméra, pied, micros, accessoires...), la prod établit un bon de commande reprenant l'intégralité de mon devis (salaires + frais + matériel). Je demande systématiquement une avance de 40 % à la signature du devis qui devra m'être retourné ou remis AVANT le tournage. Le solde à livraison du produit. En règle générale les entreprises paient à 30 ou 60 jours, d'où l'importance d'un acompte. Pas facile à négo, mais vital en fin de compte.
Pour le calcul des charges, c'est simple : l'Ursaff me demande tous les 3 mois mon cahier des comptes sur lequel je déclare les revenus de ces facturations. Comme vous le savez, ils me demandent 21,3 % de mes avoirs facturés. Simple. La mention importante dans le devis c'est : "TVA non applicable suite à l’Article 293 B du CGI".
En effet, un auto-entrepreneur ne déclare ni récupère la TVA. Donc, les devis, bons de commande et facture sont tous Hors Taxes. Pas de TVA. Dommage pour le matos que j'achète plein pot, TVA incluse !
3) Il existe un troisième cas que j'ai largement utilisé avant de m'établir en auto-entrepreneur. Le Portage Salarial.
Passer en auto-entrepreneur me permet de diminuer la part de charges. En revanche, je ne peux pas intégrer ces salaires dans le calcul de mes heures I.S. pour l'instant.
Vous voyez, c'est difficile de faire le bon choix définitif. Il faut s'adapter. Selon si j'ai besoin de fric vite je pige sans matos, je suis payé en fin de mois. Si je veux un peu de blé en plus en proposant mon matos, je suis en auto-entrpreneur, mais je paie mes charges 3 mois après (gare au manque de Grisbi avec l'Ursaff !
Si j'ai un contrat plus important, j'accepte de "perdre " 10 % (je gonfle souvent de 10 % mes devis pour les rattraper). Mais je suis moins compétitif, il faut un client désespérément pressé et qui me fait une totale confiance en matière de compétitivité. La crise étant passée par là, c'est dur ... dur.
La tendance est plutôt à la baisse tous azimuts...
Je propose mon matos hors assurance. Si une galère survient, c'est le problème du client. Difficile à faire accepter au début, mais en règle générale quand on communique le prix d'une semaine d'assurance pour du matos, ça les calme...
Ces trois pistes sont parfaitement légales. A vous de voir.
J'espère que ça vous éclaire un peu.
Achille.
Je suis réalisateur et caméraman, j'ai mon propre matos. Il existe 3 possibilités, pour résumer.
1) Soit je pige pour des prods comme caméraman au tarif de 260 €/j sans mon matériel. Je suis alors déclaré par la prod, fiches guso, feuilles de salaire, etc. Les charges sont pour l'entreprise qui m'emploie. Mon matos reste à la maison. Classique.
2) Soit la prod veut me louer avec mon matos. J'ai estimé celui-ci à 150 €/j. Je réalise alors un devis qui mentionne le nombre de jours travaillés, le matériel utilisé, le descriptif technique, le type de livraison (cassette, DVD, contenu HD numérisé...) et le produit : "réalisation de contenu audiovisuel" suivi du titre provisoire du film. Le devis est à l'en tète de mon auto-entreprise (qui peut être mon nom ou tout nom de société non déposé à la date du devis - j'aurais 12 mois pour régulariser). Lorsque j'ai commencé j'ai indiqué "SIRET : en cours d'obtention". La facture comprend le cumul de mes salaires brut + la location de mon matos. Je ne PEUX PAS déclarer ces piges à l'Assedic lors de mon actualisation de fin de mois. J'anticipe les frais Ursaff en majorant le total de mes salaires de 21,3 %
En résumé, pour 10 jours de travail avec mon matos : 10 x 260 € + 10 x 150 € + 21,3 % du Sous-total = 4 973 €. Lorsque je retranche les 21, 3 % de l'Ursaff cumulé en paiement trimestriel, j'ai mon salaire net, soit : 4 100 €. Dans les 21,3 % sont compris les charges salariales, patronales, retraite, caisse maladie et prélèvement à la source de mon impôt. En fait, c'est pas cher payé ! Une pige de cameraman intermittent du Spectacle coûte beaucoup plus cher à un employeur. En contre-partie je ne cotise plus en tant qu'intermittent, mais c'est un choix : ça fait longtemps que je n'arrive plus à faire mes heures !
Ainsi, lorsque j'ai un tournage avec mon propre matos (caméra, pied, micros, accessoires...), la prod établit un bon de commande reprenant l'intégralité de mon devis (salaires + frais + matériel). Je demande systématiquement une avance de 40 % à la signature du devis qui devra m'être retourné ou remis AVANT le tournage. Le solde à livraison du produit. En règle générale les entreprises paient à 30 ou 60 jours, d'où l'importance d'un acompte. Pas facile à négo, mais vital en fin de compte.
Pour le calcul des charges, c'est simple : l'Ursaff me demande tous les 3 mois mon cahier des comptes sur lequel je déclare les revenus de ces facturations. Comme vous le savez, ils me demandent 21,3 % de mes avoirs facturés. Simple. La mention importante dans le devis c'est : "TVA non applicable suite à l’Article 293 B du CGI".
En effet, un auto-entrepreneur ne déclare ni récupère la TVA. Donc, les devis, bons de commande et facture sont tous Hors Taxes. Pas de TVA. Dommage pour le matos que j'achète plein pot, TVA incluse !
3) Il existe un troisième cas que j'ai largement utilisé avant de m'établir en auto-entrepreneur. Le Portage Salarial.
Passer en auto-entrepreneur me permet de diminuer la part de charges. En revanche, je ne peux pas intégrer ces salaires dans le calcul de mes heures I.S. pour l'instant.
Vous voyez, c'est difficile de faire le bon choix définitif. Il faut s'adapter. Selon si j'ai besoin de fric vite je pige sans matos, je suis payé en fin de mois. Si je veux un peu de blé en plus en proposant mon matos, je suis en auto-entrpreneur, mais je paie mes charges 3 mois après (gare au manque de Grisbi avec l'Ursaff !
Si j'ai un contrat plus important, j'accepte de "perdre " 10 % (je gonfle souvent de 10 % mes devis pour les rattraper). Mais je suis moins compétitif, il faut un client désespérément pressé et qui me fait une totale confiance en matière de compétitivité. La crise étant passée par là, c'est dur ... dur.
La tendance est plutôt à la baisse tous azimuts...
Je propose mon matos hors assurance. Si une galère survient, c'est le problème du client. Difficile à faire accepter au début, mais en règle générale quand on communique le prix d'une semaine d'assurance pour du matos, ça les calme...
Ces trois pistes sont parfaitement légales. A vous de voir.
J'espère que ça vous éclaire un peu.
Achille.
Dans ton cas, tu n'as plus le statut d'intermittent, l'idée c'est quand même de pouvoir conserver le statut et de le cumuler avec celui d'auto-entrepreneur.
Je n'ai pas réussi à obtenir les mêmes info que Daams auprès de mes Assedic. Ils m'ont répondu qu'ils n'avaient toujours pas toutes les informations pour me répondre.
ça commence à être long....
Je n'ai pas réussi à obtenir les mêmes info que Daams auprès de mes Assedic. Ils m'ont répondu qu'ils n'avaient toujours pas toutes les informations pour me répondre.
ça commence à être long....
Le principe mis en place par le ministère du travail c'est de simplifier les démarches d'accès. Mais peut-être aussi d'encourager les intermittents à s'inventer un autre avenir, non dépendant du statut des annexes 8 & 10 !
Dans mon cas, je viens de proposer mes devis à des boites de prod qui sont intéressées car les charges étant moins importantes, au final leurs couts baissent. En intégrant les charges à 23 % (21, 3 de salaires + 1.7% d'impôt), c'est un calcul qui leur fait économiser 40 % de charges sur les salaires. Bien sûr la limite de 32 k€ par an est contraignante, c'est un marchepieds pour créer autre chose plus tard. Moi je suis passé du statut de technicien-réalisateur à celui de prestataire-réalisateur. Adieu les cachets. Je n'y arrivais plus. Aucune boite n'accepte aujourd'hui la "mise à disposition de matériel". Il y a eu trop d'abus et de contrôles fiscaux !
Je galère depuis des années dans ce milieu et aujourd'hui je peux bosser en facturant légalement un travail, du matériel, sans une mise de fond pénalisante. La dissimulation de revenus et de charges est un sport de haut niveau dans l'audiovisuel. Beaucoup d'entre-nous se sont fait avoir, sans avoir la possibilité de pouvoir changer la donne. Il me semble que cette formule d'auto-entrepreneur nous permet un nouveau départ dans un monde de plus en plus compétitif. A vous de voir.
Dans mon cas, je viens de proposer mes devis à des boites de prod qui sont intéressées car les charges étant moins importantes, au final leurs couts baissent. En intégrant les charges à 23 % (21, 3 de salaires + 1.7% d'impôt), c'est un calcul qui leur fait économiser 40 % de charges sur les salaires. Bien sûr la limite de 32 k€ par an est contraignante, c'est un marchepieds pour créer autre chose plus tard. Moi je suis passé du statut de technicien-réalisateur à celui de prestataire-réalisateur. Adieu les cachets. Je n'y arrivais plus. Aucune boite n'accepte aujourd'hui la "mise à disposition de matériel". Il y a eu trop d'abus et de contrôles fiscaux !
Je galère depuis des années dans ce milieu et aujourd'hui je peux bosser en facturant légalement un travail, du matériel, sans une mise de fond pénalisante. La dissimulation de revenus et de charges est un sport de haut niveau dans l'audiovisuel. Beaucoup d'entre-nous se sont fait avoir, sans avoir la possibilité de pouvoir changer la donne. Il me semble que cette formule d'auto-entrepreneur nous permet un nouveau départ dans un monde de plus en plus compétitif. A vous de voir.
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