Question dans Comptabilité et banque
Bonjour les apprentis-pros !
Je viens de télédéclarer sur le site net-entreprise mon chiffre d'affaire (CA) trimestriel. J'ai créé ma boîte le 01/01/2009 dans le multi-services aux particuliers et aux entreprises. CA = 7711 euros. Net - entreprise m'a calculé ce que je dois payer à l'URSSAF : 1774 euros.
Perso, il me reste donc : 7711 - 5937 euros dans la poche. Là-dessus je retire les divers achats : 5937 - 1769 = 4168 euros pour 3 mois, soit 1389 euros nets par mois. A côté, j'ai un CDD de 3 jours par semaine.
Pour l'instant, leur système d'autoentrepreneur me semble tenir la route.
Un hic : je fais du carrelage, de la plomberie, de la menuiserie, de la serrurerie, de la moquette, du parquet, de la peinture et les assurances contactées me disent que c'est trop pour un seul homme : ils doutent de mes compétences multi-domaines et hésitent à m'assurer en Responsabilité Civile Professionnelle (RCP). Je vais donc me limiter à une ou deux activités. Dommage, les assurances professionelles ne jouent pas le jeu pour la croissance économique du pays car elles compartimentent les compétences. Je ne peux pas donner un certificat de travail exercé pendant 3 ans dans chacune des disciplines que j'exerce car j'ai travaillé pour moi et j'adore le bricolage. Le chèque emploi service m'interdisait de bricoler plus de 2 h 00 chez les gens et maintenant l'autoentrepreneur est emprisonné dans les chaînes des concepteurs de contrats d'assurance. Dur - dur la valeur travail en France ! A mon avis, il faudrait d'abord s'attaquer à cela avant de bosser le dimanche.
Je viens de télédéclarer sur le site net-entreprise mon chiffre d'affaire (CA) trimestriel. J'ai créé ma boîte le 01/01/2009 dans le multi-services aux particuliers et aux entreprises. CA = 7711 euros. Net - entreprise m'a calculé ce que je dois payer à l'URSSAF : 1774 euros.
Perso, il me reste donc : 7711 - 5937 euros dans la poche. Là-dessus je retire les divers achats : 5937 - 1769 = 4168 euros pour 3 mois, soit 1389 euros nets par mois. A côté, j'ai un CDD de 3 jours par semaine.
Pour l'instant, leur système d'autoentrepreneur me semble tenir la route.
Un hic : je fais du carrelage, de la plomberie, de la menuiserie, de la serrurerie, de la moquette, du parquet, de la peinture et les assurances contactées me disent que c'est trop pour un seul homme : ils doutent de mes compétences multi-domaines et hésitent à m'assurer en Responsabilité Civile Professionnelle (RCP). Je vais donc me limiter à une ou deux activités. Dommage, les assurances professionelles ne jouent pas le jeu pour la croissance économique du pays car elles compartimentent les compétences. Je ne peux pas donner un certificat de travail exercé pendant 3 ans dans chacune des disciplines que j'exerce car j'ai travaillé pour moi et j'adore le bricolage. Le chèque emploi service m'interdisait de bricoler plus de 2 h 00 chez les gens et maintenant l'autoentrepreneur est emprisonné dans les chaînes des concepteurs de contrats d'assurance. Dur - dur la valeur travail en France ! A mon avis, il faudrait d'abord s'attaquer à cela avant de bosser le dimanche.
Avec autant d'activités à gérer bien qu'elles soient très liées (on va dire "Rénovation d'intérieur"), les risques sont plus élevées et donc il leur faut des garanties sur tes capacités à gérer autant d'activité à la fois... Les assurances veulent bien payer les pots cassés mais jusqu'à une certaine limite.
BRAVO !!!!! c'est vraiment une très bonne idée de faire cette activité, et , à mon avis, il y a vraiment de l'avenir (solitude, pas le temps, pas l'envie, pas les compétences, pas la force ... pour faire soi-même, et pourtant l'envie d'être "bien" ds son environnt immédiat = son logement !).
Concernant les assurances, peut être n'avez vs pas bcp de temps pr vs en occuper, mais (pour m'être occupée d'un dossier "choix d'un assureur" ds le cadre de mon travail, où j'ai pu constater ... qu'ils se battent pr décrocher des contrats !), à mon avis, ça vaudrait le coup, et même en ratissant large (géographiquement : avec les nouvelles techno, ce n'est plus un pb !), de les mettre en concurrence, ces messieurs et dames des assurances ! certains pourraient y mettre un peu plus de bonne volonté que ça ! peut être pouvez vs vs rapprocher d'un conseil (ou courtier?) en assurances qui pourrait vs coatcher pr ça ?
bon courage et surtout ménagez vous !! : pas de journées tp épuisantes qui seraient la porte ouverte aux trop gds risques d'évènements ... pr lesquels vs auriez besoin d'assurances !!
sylvie
Concernant les assurances, peut être n'avez vs pas bcp de temps pr vs en occuper, mais (pour m'être occupée d'un dossier "choix d'un assureur" ds le cadre de mon travail, où j'ai pu constater ... qu'ils se battent pr décrocher des contrats !), à mon avis, ça vaudrait le coup, et même en ratissant large (géographiquement : avec les nouvelles techno, ce n'est plus un pb !), de les mettre en concurrence, ces messieurs et dames des assurances ! certains pourraient y mettre un peu plus de bonne volonté que ça ! peut être pouvez vs vs rapprocher d'un conseil (ou courtier?) en assurances qui pourrait vs coatcher pr ça ?
bon courage et surtout ménagez vous !! : pas de journées tp épuisantes qui seraient la porte ouverte aux trop gds risques d'évènements ... pr lesquels vs auriez besoin d'assurances !!
sylvie
[i]Bonjour
Comme pour la plupart des métiers du bâtiment et pour d'autre secteur aussi, il est nécessaire de disposer d'un diplôme d'au moins niveau 5 (CAP) suivant l'activité exercée et les compétences exigées.
Sans ces diplômes, vous n'êtes pas autorisés à exercer, d'où le refus des assurances de vous couvrir...
Je parle en connaissance de cause puisque pour être en 'règle' , je viens de finir une formation qualifiante et diplômante dans ce secteur d'activité...
Pour sylvied, la mise en concurrence lui fera donc perdre plus de temps qu'autres choses puisque ce n'est pas un soucis de bon vouloir de la part des assurances mais de législation
Pour bundylee, quand tu travailles pour toi tu ne regardes pas les heures passées mais le chiffre d'affaire et les charges afin de savoir si ton affaire est viable ou pas et si tu arrives à en vivre
[/i]
Comme pour la plupart des métiers du bâtiment et pour d'autre secteur aussi, il est nécessaire de disposer d'un diplôme d'au moins niveau 5 (CAP) suivant l'activité exercée et les compétences exigées.
Sans ces diplômes, vous n'êtes pas autorisés à exercer, d'où le refus des assurances de vous couvrir...
Je parle en connaissance de cause puisque pour être en 'règle' , je viens de finir une formation qualifiante et diplômante dans ce secteur d'activité...
Pour sylvied, la mise en concurrence lui fera donc perdre plus de temps qu'autres choses puisque ce n'est pas un soucis de bon vouloir de la part des assurances mais de législation
Pour bundylee, quand tu travailles pour toi tu ne regardes pas les heures passées mais le chiffre d'affaire et les charges afin de savoir si ton affaire est viable ou pas et si tu arrives à en vivre
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J'ai un rendez-vous le 15 mai avec la MAAF, je verrai ce qu'on me dira.
J'ai déjà travaillé comme monteur en charpente métallique et je sais ce que c'est que le gros travail en bâtiment sur les chantiers. Je ne comprends pas pourquoi je suis assimilé au batîment quand je pose une tringle de rideau, une tablette de radiateur, quand je fais des étagères de rangement, quand j'aménage une cave. Je refuse le travail trop long ou trop risqué : par exemple, repeindre un appartement de 100 m 2, il faut beaucoup de temps et si je fais exclusivement de la peinture, je perds ma capacité à changer rapidement de compétence. Les artisans savent qu'il est difficile de demander à leur ouvrier peintre, de prendre une caisse à outils pour réparer une serrure, monter un lustre, faire un joint silicon dans une douche, débarasser une cave. Par conséquent, tous ces petits travaux non réalisés par les artisans, je les fais à suivre chez le même particulier qui me remet une liste de travaux. Dans la même journée, je peux : changer un carreau, poser un interrupteur, découper des planches et poser des étagères, repeindre un tasseau sur une table de travail de cuisine, poser un éclairage IKEA sous un meuble de cuisine, etc
Ce concept est le fruit de plusieurs années d'observations dans la branche "petits boulots" : il y a un marché ! Les gens sont demandeurs et me donnent du travail uniquement pour garder le contact avec moi et me tenir en réserve car sinon, ils doivent attendre plusieurs mois avant d'avoir la visite d'un artisan (je suis à Paris centre). L'artisan n'est pas intéressé pour venir réparer une tringle de rideau, poser une étagère et quand il le fait, ça revient cher au client car il y a les frais de route. Tandis que mon concept fait économiser de l'argent au client qui ne paye qu'une fois les frais de route : je viens, je pose mes outils et je fais ma liste de petits boulots chez lui. Je me limite à "la petite maintenance domestique", je ne réalise pas de grands travaux, sinon il faut plus d'outillages, donc un véhicule plus grand, donc plus difficile à garer, donc du temps perdu pour chercher où se garer. Il n'est pas rare de chercher pendant plus d'une heure une place et les embouteillages ajoutent des pertes de temps, donc d'argent, considérables. Donc, en faisant plusieurs travaux chez la même personne : je ne roule qu'une fois et je travaille toute la journée au lieu de rouler chez l'un ou chez l'autre pour faire une seule activité. Mon concept démarre sur la réalité du gisement d'emploi et les contraintes de déplacement en milieu urbain. Si l'Etat donne un pourcentage aux assureurs qui font des contrats innovants pour qu'on puisse avoir une RCP dans cette activité de "petite maintenance domestique", ça grossira les rangs de l'armée des autoentrepreneurs, ça donnera du travail à des dizaines de milliers de personnes car ce que je fais est accessible à tous les bricoleurs qui vont chez CASTO ou Leroy Merlin.
J'ai déjà travaillé comme monteur en charpente métallique et je sais ce que c'est que le gros travail en bâtiment sur les chantiers. Je ne comprends pas pourquoi je suis assimilé au batîment quand je pose une tringle de rideau, une tablette de radiateur, quand je fais des étagères de rangement, quand j'aménage une cave. Je refuse le travail trop long ou trop risqué : par exemple, repeindre un appartement de 100 m 2, il faut beaucoup de temps et si je fais exclusivement de la peinture, je perds ma capacité à changer rapidement de compétence. Les artisans savent qu'il est difficile de demander à leur ouvrier peintre, de prendre une caisse à outils pour réparer une serrure, monter un lustre, faire un joint silicon dans une douche, débarasser une cave. Par conséquent, tous ces petits travaux non réalisés par les artisans, je les fais à suivre chez le même particulier qui me remet une liste de travaux. Dans la même journée, je peux : changer un carreau, poser un interrupteur, découper des planches et poser des étagères, repeindre un tasseau sur une table de travail de cuisine, poser un éclairage IKEA sous un meuble de cuisine, etc
Ce concept est le fruit de plusieurs années d'observations dans la branche "petits boulots" : il y a un marché ! Les gens sont demandeurs et me donnent du travail uniquement pour garder le contact avec moi et me tenir en réserve car sinon, ils doivent attendre plusieurs mois avant d'avoir la visite d'un artisan (je suis à Paris centre). L'artisan n'est pas intéressé pour venir réparer une tringle de rideau, poser une étagère et quand il le fait, ça revient cher au client car il y a les frais de route. Tandis que mon concept fait économiser de l'argent au client qui ne paye qu'une fois les frais de route : je viens, je pose mes outils et je fais ma liste de petits boulots chez lui. Je me limite à "la petite maintenance domestique", je ne réalise pas de grands travaux, sinon il faut plus d'outillages, donc un véhicule plus grand, donc plus difficile à garer, donc du temps perdu pour chercher où se garer. Il n'est pas rare de chercher pendant plus d'une heure une place et les embouteillages ajoutent des pertes de temps, donc d'argent, considérables. Donc, en faisant plusieurs travaux chez la même personne : je ne roule qu'une fois et je travaille toute la journée au lieu de rouler chez l'un ou chez l'autre pour faire une seule activité. Mon concept démarre sur la réalité du gisement d'emploi et les contraintes de déplacement en milieu urbain. Si l'Etat donne un pourcentage aux assureurs qui font des contrats innovants pour qu'on puisse avoir une RCP dans cette activité de "petite maintenance domestique", ça grossira les rangs de l'armée des autoentrepreneurs, ça donnera du travail à des dizaines de milliers de personnes car ce que je fais est accessible à tous les bricoleurs qui vont chez CASTO ou Leroy Merlin.
Bravo Petit Clou pour ce que tu fais, il y a de la demande ! C'est vrai que les gens en ont assez d'appeler 3 corps de métier pour 3 bricoles qu'ils ne peuvent faire eux-mêmes parce que pas le temps, un problème physique ou pas les outils nécessaires ...
J'espère que tu trouveras une assurance, il serait peut-être utile d'aller voir un courtier, ils connaissent les différentes formules.
Bon courage !
J'espère que tu trouveras une assurance, il serait peut-être utile d'aller voir un courtier, ils connaissent les différentes formules.
Bon courage !
La RCP ne suffit certainement pas pour ce que tu déclares faire comme chantiers , car tu touches au "bâti" c'est à dire à la structure (carrelages, plâtres par exemple) auquel cas il te faut une...ASSURANCE DECENNALE !
Même les artisans immatriculés ont du mal à se faire assurer pour ce risque s'ils ne justifient pas d'une bonne qualification professionnelle, alors bon courage pour un auto-entrepreneur ! D'autant plus que de multiplier les activités ...multiplie les risques et rend l'activité moins cernable ...
Pour ta gouverne, ajoute à tes "frais" les dépenses de déplacement , l'assurance obligatoire, les frais de téléphone/poste/etc induits par ton activité ; rajoutes-y la taxe professionnelle que tu paieras à terme , la taxe formation professionnelle à payer en février prochain à l'URSSAF ; espére ne pas avoir trop de litiges ou d'impayés; et tu pourras juger plus précisément ton "bénéfice" d'autoentrepreneur ( ou d'entrepreneur tout court, car mis à part les frais d'immatriculationau Répertoire des Métiers, pour le reste tu as les mêmes charges qu'un artisan au micro = micro-social , avec un désavantage pour toi car l'artisan bénéficie s'il n'a pas de salarié d'une exonération permanente de taxe professionnelle...)
Même les artisans immatriculés ont du mal à se faire assurer pour ce risque s'ils ne justifient pas d'une bonne qualification professionnelle, alors bon courage pour un auto-entrepreneur ! D'autant plus que de multiplier les activités ...multiplie les risques et rend l'activité moins cernable ...
Pour ta gouverne, ajoute à tes "frais" les dépenses de déplacement , l'assurance obligatoire, les frais de téléphone/poste/etc induits par ton activité ; rajoutes-y la taxe professionnelle que tu paieras à terme , la taxe formation professionnelle à payer en février prochain à l'URSSAF ; espére ne pas avoir trop de litiges ou d'impayés; et tu pourras juger plus précisément ton "bénéfice" d'autoentrepreneur ( ou d'entrepreneur tout court, car mis à part les frais d'immatriculationau Répertoire des Métiers, pour le reste tu as les mêmes charges qu'un artisan au micro = micro-social , avec un désavantage pour toi car l'artisan bénéficie s'il n'a pas de salarié d'une exonération permanente de taxe professionnelle...)
Je suis conscient qu'il existe des frais non comptés dans mon analyse mais c'est aussi un avantage car le statut de l'auto entrepreneur permet de ne pas déclarer les frais et la TVA, c'est donc du temps en plus que j'ai pour travailler. Le temps passé pour la comptabilité a un coût caché pour les artisans car ils font la comptabilité le dimanche pour avoir le temps de travailler la semaine. Si je veux déduire mes frais dans ma comptabilité, je change de régime pour devenir artisan et non plus auto entrepreneur. Les règles du jeu sont claires et connues, il n'y a pas de pièges. J'adopte la politique de gestion suivante : Mon chiffre d'affaire (recettes + achats) - 23 % des charges retenues par l'Etat = une somme d'argent. Je coupe en deux cette somme d'argent restante : 50 % pour moi, c'est mon salaire et 50 % pour les frais à venir : taxes futures, par exemple. Je pense notamment à la taxe que l'URSSAF me réclamera dans un an pour la formation professionnelle, dites-vous. C'est étonnant car je n'ai pas lu que je devrai payer cela alors pour le cas où, les 50 % que je mets en réserve serviront pour ces imprévus. Il faudrait que Net entreprises nous édite un prévisionnel des taxes programmées sur les 3 ans à venir pour augmenter notre visibilité comptable et nous aider à prendre des décisions de développement.
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