Question dans Assurances professionnelles
Je suis diplômé en couverture, donc avec des compétences et ça n'empêche pas les refus ou carrément les non-réponses (Maaf, pour ne citer qu'elle). J'ai été contacté par la Smabtp qui me propose une prime élevée (plus de 2200€/an) .
Je vois donc que je n'ai pas le choix que d'accepter de régler une somme plus élévée que la normale pour avoir l'espoir d'exercer un jour...
Je vois donc que je n'ai pas le choix que d'accepter de régler une somme plus élévée que la normale pour avoir l'espoir d'exercer un jour...
Bonjour,
Je comprends ton désarrois car je l'ai vécu!!!!
Les assureurs m'ont vraiment découragés c'est allucinant. Je travaille dans le bâtiment depuis 1987, je possède un CAP et malgré ça , ils ne voulaient pas de moi ou alors a des prix aberrant , 3500 euros(SMA-BTP) pour faire de la petite plomberie et électricité!!!
Pro-BTP m'ont accepté un rendez-vous 1 mois après ma demande autant dire que je les ai pas attendu.
C'est mon ex-employeur qui a du intervenir auprès de sa compagnie afin de leur démontré que je travaillais pour lui depuis 10 ans et aucun sinistre sur tout mes chantiers.
Ducoup, ils m'ont accepté pour un montant de 524 euros par trimestres avec une franchise un peu élevé mais bon , j'allais pas faire le difficile! (AXA) Alors qu'une autre agence AXA m'avait fait comprendre que c'était peine perdu.
Tout ça pourquoi? Parce que la plus part de mes employeurs nommaient mon poste "ouvrier polyvalent" ou "ouvrier multiservice" et Ils n'aiment pas ses termes!!!!
Moi qui pensaient qu'on allait m'acceuillir avec le sourire et que ce n'était qu'une formalité, je tombais de haut et je comprends ceux qui ne la prennent pas! Pour mon cas, les constructeurs l'exigent.
Bon courage.
Je comprends ton désarrois car je l'ai vécu!!!!
Les assureurs m'ont vraiment découragés c'est allucinant. Je travaille dans le bâtiment depuis 1987, je possède un CAP et malgré ça , ils ne voulaient pas de moi ou alors a des prix aberrant , 3500 euros(SMA-BTP) pour faire de la petite plomberie et électricité!!!
Pro-BTP m'ont accepté un rendez-vous 1 mois après ma demande autant dire que je les ai pas attendu.
C'est mon ex-employeur qui a du intervenir auprès de sa compagnie afin de leur démontré que je travaillais pour lui depuis 10 ans et aucun sinistre sur tout mes chantiers.
Ducoup, ils m'ont accepté pour un montant de 524 euros par trimestres avec une franchise un peu élevé mais bon , j'allais pas faire le difficile! (AXA) Alors qu'une autre agence AXA m'avait fait comprendre que c'était peine perdu.
Tout ça pourquoi? Parce que la plus part de mes employeurs nommaient mon poste "ouvrier polyvalent" ou "ouvrier multiservice" et Ils n'aiment pas ses termes!!!!
Moi qui pensaient qu'on allait m'acceuillir avec le sourire et que ce n'était qu'une formalité, je tombais de haut et je comprends ceux qui ne la prennent pas! Pour mon cas, les constructeurs l'exigent.
Bon courage.
en couverture, le tarif est à peu près celui-là pour un créateur pur, reste que l'expérience compte aussi beaucoup, à voir.
en plomberie/élec, le tarif paraît un peu élevé, même chose, dépend de l'expérience.
Par contre, je suis surpris par le fait que les bulletins de salaire ne précisaient pas l'emploi et NiPi de la convention du bâtiment : c'est important, un peu pour valider le job (mais une attestation lors du départ de la boite le remplace), mais beaucoup plus pour les aspects de couverture sociale : la convention du bâtiment est très bonne et donne de bonnes garanties pour les salariés (en cas d'arrêt de travail etc...). Si le job n'a pas été déclaré dans le bâtiment, c'est pas terrible...
Sinon, je suis joignable sur messagerie privé pour ceux qui veulent des tarifs,
@+
en plomberie/élec, le tarif paraît un peu élevé, même chose, dépend de l'expérience.
Par contre, je suis surpris par le fait que les bulletins de salaire ne précisaient pas l'emploi et NiPi de la convention du bâtiment : c'est important, un peu pour valider le job (mais une attestation lors du départ de la boite le remplace), mais beaucoup plus pour les aspects de couverture sociale : la convention du bâtiment est très bonne et donne de bonnes garanties pour les salariés (en cas d'arrêt de travail etc...). Si le job n'a pas été déclaré dans le bâtiment, c'est pas terrible...
Sinon, je suis joignable sur messagerie privé pour ceux qui veulent des tarifs,
@+
c sur, c lourd, c lent, c cher, c ch.., mais c comme çà... On aime ou pas, mais c difficile à changer ! Ceci dit, comme dirait Henry Ford "New York n'est pas la création des hommes mais des assureurs" : il y aura forcément des erreurs commises, par les uns et les autres (c la vie), on partage le risque, et il est calculé par statistiques par des spécialistes (les actuaires dant le jargon), avec, au final peu de variantes de fond, les différences sont plus sur la répartition générale et l'envie d'y aller ou pas des compagnies et des vendeurs.
Les décennales, c du franco français, comme on en voit nulle part ailleurs, mais, en ce moment, avec la crise, il n'est pas si mal d'avoir des règles un peu strictes... par exemple pour les taux de prêts. Sur la décennale, par exemple, comment être sûr qu'un maçon (moyen en terme de risques en statistiques aujourd'hui) ne rate pas les fondations d'une maison, avec fissures au bout de 5 ans ? statisiquement aucune : solution décennale. Idem pour la couverture : comment être sur que la toiture tient au moins 10 ans ? solution décennale...
A noter aussi, et pour faire très simple, que la décennale démarre à la réception des travaux (s'il y en a une), et en dehors des réserves émises par le maitre d'ouvrage. Les pépins, avant, sont sous la responsabilité civile simple, qui est en général un volet de ce qu'on appele la "RC décennale" (du genre faire tomber une ardoise sur une voiture pendant les travaux).
Bon, c assez pour ce soir,
@+
Les décennales, c du franco français, comme on en voit nulle part ailleurs, mais, en ce moment, avec la crise, il n'est pas si mal d'avoir des règles un peu strictes... par exemple pour les taux de prêts. Sur la décennale, par exemple, comment être sûr qu'un maçon (moyen en terme de risques en statistiques aujourd'hui) ne rate pas les fondations d'une maison, avec fissures au bout de 5 ans ? statisiquement aucune : solution décennale. Idem pour la couverture : comment être sur que la toiture tient au moins 10 ans ? solution décennale...
A noter aussi, et pour faire très simple, que la décennale démarre à la réception des travaux (s'il y en a une), et en dehors des réserves émises par le maitre d'ouvrage. Les pépins, avant, sont sous la responsabilité civile simple, qui est en général un volet de ce qu'on appele la "RC décennale" (du genre faire tomber une ardoise sur une voiture pendant les travaux).
Bon, c assez pour ce soir,
@+
Pour les créateurs, l'idée est de démontrer le peu de risque : un bon CV, vendre les expériences quand même, un max de références sur l'aspect entrepreneurial (sport, clubs, ...), et, ensuite, beaucoup de parano pour ne pas avoir de pépins (par exemple, dès fin des travaux, se précipiter chez le client pour lui faire signer la réception de travaux).
Quelle expérience avez-vous ? dans le métier ciblé par la création ?
@+
Quelle expérience avez-vous ? dans le métier ciblé par la création ?
@+
Bonjour à tous
Mais si les assureurs sont si frileux en ce qui concerne la décennale, pourquoi ne proposent-ils pas une RCPro non liée à une décennale.
Je fais du service à la personne en petit bricolage (homme toutes mains), et depuis début février j'ai créé une auto entreprise en petit bricolage pour pouvoir prendre des petits chantiers qui ne rentrent pas dans le cadre du CESU . C'est donc une activité annexe et dont le CA sera forcément faible.
J'interviens un peu dans tous les domaines mais sur des volumes trés petits (petits travaux de peinture, de menuiserie, d'électricité, de plomberie, de jardinage, etc.....).
Je suis tout à fait conscient de l'importance de la RCPro mais pas du tout de la décennale.
Ou alors, pourquoi ne pas reprendre l'esprit de l'Auto Entreprise et concevoir une cotisation en rapport avec le volume d'activité?
Pierre
Mais si les assureurs sont si frileux en ce qui concerne la décennale, pourquoi ne proposent-ils pas une RCPro non liée à une décennale.
Je fais du service à la personne en petit bricolage (homme toutes mains), et depuis début février j'ai créé une auto entreprise en petit bricolage pour pouvoir prendre des petits chantiers qui ne rentrent pas dans le cadre du CESU . C'est donc une activité annexe et dont le CA sera forcément faible.
J'interviens un peu dans tous les domaines mais sur des volumes trés petits (petits travaux de peinture, de menuiserie, d'électricité, de plomberie, de jardinage, etc.....).
Je suis tout à fait conscient de l'importance de la RCPro mais pas du tout de la décennale.
Ou alors, pourquoi ne pas reprendre l'esprit de l'Auto Entreprise et concevoir une cotisation en rapport avec le volume d'activité?
Pierre
La décennale est obligatoire et a un cadre légal pour toute intervention liée à de l'immobilier (voir sur le sujet google/obligation décennale).
Par exemple, le cas classique d'une réparation de gouttière, qui, mal conçue, fuit, inflitre le bâtiment, et induti une réfection complète de murs, avec les conséquences qu'on connait (perte de loyer/d'usage, peinture complète intérieure de la pièce etc...).
Philosophiquement, la décennale permet de garantir que l'immobilier est bien "immeuble", et sans perte de valeur dans le temps (c très théorique).
Trop d'entreprises sont encore non assurées en décennale, et, en cas de pb, le dirigeant plonge à titre perso (non respect de la réghlementation). A l'inverse, c'est un très bon argument pour ceux qui sont assurés.
Sur les AE, cela bouge chez les assureurs, même si, en décennale, les primes minim risquent de ne pas bouger beaucoup.
Par contre, il est possible de n'avoir une RC Pro pour des activités strictement non décennale (c'est au chef d'entreprise d'être sûr des limites à chaque chantier).
@+
Par exemple, le cas classique d'une réparation de gouttière, qui, mal conçue, fuit, inflitre le bâtiment, et induti une réfection complète de murs, avec les conséquences qu'on connait (perte de loyer/d'usage, peinture complète intérieure de la pièce etc...).
Philosophiquement, la décennale permet de garantir que l'immobilier est bien "immeuble", et sans perte de valeur dans le temps (c très théorique).
Trop d'entreprises sont encore non assurées en décennale, et, en cas de pb, le dirigeant plonge à titre perso (non respect de la réghlementation). A l'inverse, c'est un très bon argument pour ceux qui sont assurés.
Sur les AE, cela bouge chez les assureurs, même si, en décennale, les primes minim risquent de ne pas bouger beaucoup.
Par contre, il est possible de n'avoir une RC Pro pour des activités strictement non décennale (c'est au chef d'entreprise d'être sûr des limites à chaque chantier).
@+