Question dans 2012
Bonjour à tous,
Voila mon histoire : J'ai créé mon AE en debut d'année 2012 (but : activité principale). Ca a démarré doucement, puis petit à petit ca a grossis. Je vais finir l'année proche du plafond de CA. Vu la tournure que ca prends je risque de dépasser le plafond l'année prochaine...
Mais plutot que d'attendre que ca se produise, et avoir plein de problème avec ca (collecte de TVA retroactive sur le mois en cours, taxation retroactive sur l'année en cours, etc...), j'aimerais gérer ce problème dès le début d'année 2013.
Le problème c'est que je ne sais pas vraiment quoi faire, comment le faire, si il faut le faire, et combien ca me couterais... J'ai glané des informations un peu partout, mais ca reste flou.
Voici mon ressenti : Ca va me couter un bras (augmentation des charges fiscales/sociales, perte de l'ACCRE (bon, ca a la limite...), cout expert comptable, cout CFE, cout immatriculation. => J'ai intérêt a bien exploser le plafond si je ne veux pas bosser plus pour gagner autant voir moins...
J'hésites même à me limiter pour ne pas dépasser le plafond, le problème c'est que je me vois mal dire à un client "j'arrete de bosser pour cette année, recontacte moi en janvier"...
J'étudie principalement quatre possibilités : EI, EIRL, EURL et AE+portage salarial.
Tout serait tellement plus simple si il n'y avait pas ce plafond... Augmentons les taxes au dela de ce plafond, ca m'irait bien.. :( Enfin la, je divague.
Bref, je sais que je suis chanceux d'atteindre le plafond, et mon problème est un peu un "problème de riche", mais bon, si vous avez des avis, ou mieux des expériences, je suis preneur : Quel status avez-vous choisi, avec quelle option fiscale, combien cela vous coute-il en plus, quels sont les avantages/inconvénients...?
Dans tous le cas, je vais aller voir un expert comptable dans le mois, mais vos avis m'intéressent.
Merci,
Voila mon histoire : J'ai créé mon AE en debut d'année 2012 (but : activité principale). Ca a démarré doucement, puis petit à petit ca a grossis. Je vais finir l'année proche du plafond de CA. Vu la tournure que ca prends je risque de dépasser le plafond l'année prochaine...
Mais plutot que d'attendre que ca se produise, et avoir plein de problème avec ca (collecte de TVA retroactive sur le mois en cours, taxation retroactive sur l'année en cours, etc...), j'aimerais gérer ce problème dès le début d'année 2013.
Le problème c'est que je ne sais pas vraiment quoi faire, comment le faire, si il faut le faire, et combien ca me couterais... J'ai glané des informations un peu partout, mais ca reste flou.
Voici mon ressenti : Ca va me couter un bras (augmentation des charges fiscales/sociales, perte de l'ACCRE (bon, ca a la limite...), cout expert comptable, cout CFE, cout immatriculation. => J'ai intérêt a bien exploser le plafond si je ne veux pas bosser plus pour gagner autant voir moins...
J'hésites même à me limiter pour ne pas dépasser le plafond, le problème c'est que je me vois mal dire à un client "j'arrete de bosser pour cette année, recontacte moi en janvier"...
J'étudie principalement quatre possibilités : EI, EIRL, EURL et AE+portage salarial.
Tout serait tellement plus simple si il n'y avait pas ce plafond... Augmentons les taxes au dela de ce plafond, ca m'irait bien.. :( Enfin la, je divague.
Bref, je sais que je suis chanceux d'atteindre le plafond, et mon problème est un peu un "problème de riche", mais bon, si vous avez des avis, ou mieux des expériences, je suis preneur : Quel status avez-vous choisi, avec quelle option fiscale, combien cela vous coute-il en plus, quels sont les avantages/inconvénients...?
Dans tous le cas, je vais aller voir un expert comptable dans le mois, mais vos avis m'intéressent.
Merci,
Bonjour,
il n'y a pas 36 solutions : soit vous dépassez le plafond (et attention, vu que 2012 est votre année de création, vous n'avez pas droit à la marge de tolérance cette année), et dans ce cas, il faut effectivement anticiper le changement comme vous le faites ; soit vous souhaitez conserver le bénéfice du statut AE, avec ses avantages (simplicité) et ses inconvénients (aucune déduction de charges), et dans ce cas, il vous faut limiter les encaissements.
La solution la plus simple et la plus naturelle consiste sans doute à abandonner le régime "micro" inclus dans l'AE (micro BIC ou spécial BNC) et à passer à l'EI "au réel". Vous avez bien identifié les principaux impacts : assujettissement à la TVA, recours à un expert comptable, et paiement de cotisations sociales même lorsqu'il n'y a pas de CA. Par contre vous pouvez déduire un grand nombre de charges, ce qui n'est pas possible avec l'AE. Cela dépendra de votre activité, c'est plus ou moins intéressant en fonction de ce que vous faites.
L'EIRL n'est qu'une variante "juridique" de l'EI, elle ne changera pas fondamentalement les choses d'un point de vue des chiffres et des plafonds.
Pour le reste, il faut vous renseigner, je n'ai pas creusé à titre personnel. Il faut sans doute faire des simulations, ce sera plus facile maintenant que vous avez un peu de recul sur votre activité.
Si ce n'est pas déjà fait, essayez de [url=http://www.apce.com/pid10623/changer-de-regime.html?espace=1]consulter cette page[/url].
il n'y a pas 36 solutions : soit vous dépassez le plafond (et attention, vu que 2012 est votre année de création, vous n'avez pas droit à la marge de tolérance cette année), et dans ce cas, il faut effectivement anticiper le changement comme vous le faites ; soit vous souhaitez conserver le bénéfice du statut AE, avec ses avantages (simplicité) et ses inconvénients (aucune déduction de charges), et dans ce cas, il vous faut limiter les encaissements.
La solution la plus simple et la plus naturelle consiste sans doute à abandonner le régime "micro" inclus dans l'AE (micro BIC ou spécial BNC) et à passer à l'EI "au réel". Vous avez bien identifié les principaux impacts : assujettissement à la TVA, recours à un expert comptable, et paiement de cotisations sociales même lorsqu'il n'y a pas de CA. Par contre vous pouvez déduire un grand nombre de charges, ce qui n'est pas possible avec l'AE. Cela dépendra de votre activité, c'est plus ou moins intéressant en fonction de ce que vous faites.
L'EIRL n'est qu'une variante "juridique" de l'EI, elle ne changera pas fondamentalement les choses d'un point de vue des chiffres et des plafonds.
Pour le reste, il faut vous renseigner, je n'ai pas creusé à titre personnel. Il faut sans doute faire des simulations, ce sera plus facile maintenant que vous avez un peu de recul sur votre activité.
Si ce n'est pas déjà fait, essayez de [url=http://www.apce.com/pid10623/changer-de-regime.html?espace=1]consulter cette page[/url].
Tomas,
Merci pour votre réponse.
Non, je ne dépasserais pas le plafond cette année, en revanche, il y a de fortes chances pour que je le dépasse l'année prochaine.
Je n'avais pas précisé, mais je suis développeur, donc je travaille de chez moi, et je n'ai quasiment aucune charge hormis un serveur à 50€/mois... La déduction de charges n'est donc pas un point fort pour moi... Ni la collecte de TVA.
Mais vous avez raison, il faut que je me renseigne bien, et que je calcul tout... C'est pour ca que je vais voir un expert comptable... Cela dit, je reste interessé par les témoignages de gens qui sont déjà passés par la.
Merci pour votre réponse.
Non, je ne dépasserais pas le plafond cette année, en revanche, il y a de fortes chances pour que je le dépasse l'année prochaine.
Je n'avais pas précisé, mais je suis développeur, donc je travaille de chez moi, et je n'ai quasiment aucune charge hormis un serveur à 50€/mois... La déduction de charges n'est donc pas un point fort pour moi... Ni la collecte de TVA.
Mais vous avez raison, il faut que je me renseigne bien, et que je calcul tout... C'est pour ca que je vais voir un expert comptable... Cela dit, je reste interessé par les témoignages de gens qui sont déjà passés par la.
Bah voilà une question de chef d'entreprise !
Comme quoi le flacon importe peu, AE ou non :)
Epineuse question...
Juste pour verifier, il s'agit de votre année de création : avez vous tenu compte du prorata qui s'applique sur le plafond de CA à ne pas dépasser ?
Bon pour la perte de l'accre et l'augmentation des cotisations sociales, ça... On y peut pas grand chose. Le truc c'est de les inclure dans votre calcul de prix dès le départ, sinon la marge baissera inevitablement sans une forte augmentation de prix lorsque l'exoneration des cotisations prendra fin. Il ne s'agit donc pas d'une perte de revenu, mais du retour à ce que vous auriez normalement dû gagner en payant des cotisations sociales classiques.
En gros, le statut juridique finalement importe assez peu au regard de vos questionnements. Le fait d'être EI ou société (personne morale) a principalement des conséquences sur votre degré de responsabilité et la protection de votre patrimoine. Vu que vous êtiez AE et sauf si votre situation a changé, le fait d'être en individuel ne vous pose pas de souci. Ca n'est donc pas un paramètre primordial
Le régime fiscal et social en revanche, c'est différent :
- l'assujettissement TVA vous impactera assez peu puisque vos clients sont vraisemblablement des professionnels eux mêmes assujettis qui la recupereront. Il suffira donc de modifier prix et factures en conséquence et d'aviser vos clients du changement. Une bonne anticipation vous evitera de vous faire surprendre, ce que précisément vous êtes en train de faire. Du coup pas vraiment primordial non plus sauf si j'ai zappé un paramètre
- le régime réel / forfaitaire : vu ce que vous indiquez (très peu de charges de fonctionnement), le régime forfaitaire vous avantage inexorablement. Tout passage au réel même simplifié aura forcément un impact financier non négligeable (que ce soit via une imposition à l'is ou une augmentation de l'ir).
- le régime social normal / régime micro social
Idem, c'est impactant. Micro social vous payez les charges en "temps réel", alors qu'en EI classique vous rentrez dans le systeme des provisions/régularisations à deux ans, qui induisent les fameuses cotisations décorrelées du CA). Or seul l'AE permet le micro social, donc toute sortie du regime AE vous le fera perdre
=> a mon avis (qui n'engage que moi), la solution AE + portage (ou coopérative) est la plus simple dans un premier temps.
Ca presente l'avantage de jouer à fond la carte du regime forfaitaire,
de conserver le micro social (sur cette partie de l'activité, et charges sociales patronales + salariales sur ce qui passera par le portage, donc pas d'avances ni de provisions pénibles),
de passer le moins de temps possible sur la comptabilité et la facturation, donc de gagner en temps de prod,
ca induit un léger surcout (le % de la boite de portage et l'application du réel) mais qui ne s'appliquera que sur la partie de CA "excédentaire". De plus le fait d'être obligé de passer par une rémunération salariale créera des charges comptables qui diminueront l'impact du passage au réel. Donc a priori moins couteux que l'impact d'un Expert-comptable et frais associés jusqu'à un certain seuil de CA si vous optiez pour une transformation en sarl par exemple
Il faudrait bien sur effectuer des calculs plus fins, pour notamment tenir compte de l'alternative "dividendes" en cas de société. Mais là on part dans un arbitrage entre cotisations sociales et maximisation du revenu, ce qui dépend de trop de paramètres pour être abordé ici
Comme quoi le flacon importe peu, AE ou non :)
Epineuse question...
Juste pour verifier, il s'agit de votre année de création : avez vous tenu compte du prorata qui s'applique sur le plafond de CA à ne pas dépasser ?
Bon pour la perte de l'accre et l'augmentation des cotisations sociales, ça... On y peut pas grand chose. Le truc c'est de les inclure dans votre calcul de prix dès le départ, sinon la marge baissera inevitablement sans une forte augmentation de prix lorsque l'exoneration des cotisations prendra fin. Il ne s'agit donc pas d'une perte de revenu, mais du retour à ce que vous auriez normalement dû gagner en payant des cotisations sociales classiques.
En gros, le statut juridique finalement importe assez peu au regard de vos questionnements. Le fait d'être EI ou société (personne morale) a principalement des conséquences sur votre degré de responsabilité et la protection de votre patrimoine. Vu que vous êtiez AE et sauf si votre situation a changé, le fait d'être en individuel ne vous pose pas de souci. Ca n'est donc pas un paramètre primordial
Le régime fiscal et social en revanche, c'est différent :
- l'assujettissement TVA vous impactera assez peu puisque vos clients sont vraisemblablement des professionnels eux mêmes assujettis qui la recupereront. Il suffira donc de modifier prix et factures en conséquence et d'aviser vos clients du changement. Une bonne anticipation vous evitera de vous faire surprendre, ce que précisément vous êtes en train de faire. Du coup pas vraiment primordial non plus sauf si j'ai zappé un paramètre
- le régime réel / forfaitaire : vu ce que vous indiquez (très peu de charges de fonctionnement), le régime forfaitaire vous avantage inexorablement. Tout passage au réel même simplifié aura forcément un impact financier non négligeable (que ce soit via une imposition à l'is ou une augmentation de l'ir).
- le régime social normal / régime micro social
Idem, c'est impactant. Micro social vous payez les charges en "temps réel", alors qu'en EI classique vous rentrez dans le systeme des provisions/régularisations à deux ans, qui induisent les fameuses cotisations décorrelées du CA). Or seul l'AE permet le micro social, donc toute sortie du regime AE vous le fera perdre
=> a mon avis (qui n'engage que moi), la solution AE + portage (ou coopérative) est la plus simple dans un premier temps.
Ca presente l'avantage de jouer à fond la carte du regime forfaitaire,
de conserver le micro social (sur cette partie de l'activité, et charges sociales patronales + salariales sur ce qui passera par le portage, donc pas d'avances ni de provisions pénibles),
de passer le moins de temps possible sur la comptabilité et la facturation, donc de gagner en temps de prod,
ca induit un léger surcout (le % de la boite de portage et l'application du réel) mais qui ne s'appliquera que sur la partie de CA "excédentaire". De plus le fait d'être obligé de passer par une rémunération salariale créera des charges comptables qui diminueront l'impact du passage au réel. Donc a priori moins couteux que l'impact d'un Expert-comptable et frais associés jusqu'à un certain seuil de CA si vous optiez pour une transformation en sarl par exemple
Il faudrait bien sur effectuer des calculs plus fins, pour notamment tenir compte de l'alternative "dividendes" en cas de société. Mais là on part dans un arbitrage entre cotisations sociales et maximisation du revenu, ce qui dépend de trop de paramètres pour être abordé ici
Si tous les AE prenaient les choses avec autant de sérieux et d'anticipation que vous ted, le nombre de radiation chuterait terriblement.
Je n'ai pas d'informations supplémentaires à apporter, ce que Tashrin et Tomas vous ont dit est largement suffisant.
Créer une AE, réussir et changer de statut, bravo pour votre réussite.
Je vous souhaite la même suite même si les transitions sont des passages plus ou moins faciles à négocier. Ils sont nécessaires et formateurs.
Bonne journée.
Je n'ai pas d'informations supplémentaires à apporter, ce que Tashrin et Tomas vous ont dit est largement suffisant.
Créer une AE, réussir et changer de statut, bravo pour votre réussite.
Je vous souhaite la même suite même si les transitions sont des passages plus ou moins faciles à négocier. Ils sont nécessaires et formateurs.
Bonne journée.
Un outil de simulation qui pourra vous être utile pour le passage en EI au réel : [url=http://www.entrepriseindividuelle.info/Simulations.php]Simulateur sur 6 ans[/url]
Si vous décidez de rester en AE sans dépasser le plafond, alors il vous faudra apprendre à dire "non, pas avant l'année prochaine" à certains de vos futurs clients ^^ Lorsque j'en parle autour de moi (car je vais vraisemblablement être dans une situation similaire en 2013), il y a vraiment deux écoles sur le sujet : ceux qui pensent qu'on ne peut pas refuser un client, et qu'il faut prendre l'argent quand il y en a, quitte à changer de statut rapidement en raison du succès ; et ceux qui se disent qu'avec 32,4k€ bruts par an et peu de charges, le reste à vivre une fois cotisations et IR déduits est finalement correct, et que le temps non dépensé au travail permet de faire autre chose de sa vie... C'est vraiment une affaire perso dans ce cas, et cela peut dépendre d'éventuels autres revenus que vous pouvez avoir à côté !
Si vous décidez de rester en AE sans dépasser le plafond, alors il vous faudra apprendre à dire "non, pas avant l'année prochaine" à certains de vos futurs clients ^^ Lorsque j'en parle autour de moi (car je vais vraisemblablement être dans une situation similaire en 2013), il y a vraiment deux écoles sur le sujet : ceux qui pensent qu'on ne peut pas refuser un client, et qu'il faut prendre l'argent quand il y en a, quitte à changer de statut rapidement en raison du succès ; et ceux qui se disent qu'avec 32,4k€ bruts par an et peu de charges, le reste à vivre une fois cotisations et IR déduits est finalement correct, et que le temps non dépensé au travail permet de faire autre chose de sa vie... C'est vraiment une affaire perso dans ce cas, et cela peut dépendre d'éventuels autres revenus que vous pouvez avoir à côté !
Bonjour à tous,
Merci pour vos réponses et vos précisions!!
[quote]Juste pour verifier, il s'agit de votre année de création : avez vous tenu compte du prorata qui s'applique sur le plafond de CA à ne pas dépasser ?[/quote]
Non, je n'en ai pas tenu compte car j'ai démarré mon activité au 1er janvier.
En effet Tashrin, c'est surtout au niveau fiscal & social que je m'interroge!
Et c'est la que ça coince : Régime réel / forfaitaire. En effet il semble que le forfaitaire me conviennent mieux. Mais comment en bénéficier ? Est-ce que tout les statut le permettent (ce ne serait qu'une case à cocher ?)
Pour le passage du régime micro social au social normal, c'est pas une bonne nouvelle, mais ça, je peux faire avec!
Je ne connaissais pas le concept de coopérative, je vais me renseigner plus en détail...
Bon, sinon mes choix se restreignent petit à petit.. J'ai plus ou moins abandonné l'idée du portage salariale (qui apparemment impose des conditions assez strictes, et qui mange un bon pourcentage du CA), et l'EURL… A priori ce sera donc soit AE en se restreignant, soit EIRL… Je vois le comptable Vendredi, je pense que je me déciderais après ce RDV…
newtic : Merci!!!
Tomas : Oui, biensur que c'est suffisant pour vivre.. A la base je suis partisan du concept "Travailler pour vivre, mais pas vivre pour travailler"… Mais ça, ce sera quand j'aurais un chez moi :) Sinon, non, je n'ai aucun revenu à coté.
Je vais tout de suite essayer ton simulateur, merci!
Merci pour vos réponses et vos précisions!!
[quote]Juste pour verifier, il s'agit de votre année de création : avez vous tenu compte du prorata qui s'applique sur le plafond de CA à ne pas dépasser ?[/quote]
Non, je n'en ai pas tenu compte car j'ai démarré mon activité au 1er janvier.
En effet Tashrin, c'est surtout au niveau fiscal & social que je m'interroge!
Et c'est la que ça coince : Régime réel / forfaitaire. En effet il semble que le forfaitaire me conviennent mieux. Mais comment en bénéficier ? Est-ce que tout les statut le permettent (ce ne serait qu'une case à cocher ?)
Pour le passage du régime micro social au social normal, c'est pas une bonne nouvelle, mais ça, je peux faire avec!
Je ne connaissais pas le concept de coopérative, je vais me renseigner plus en détail...
Bon, sinon mes choix se restreignent petit à petit.. J'ai plus ou moins abandonné l'idée du portage salariale (qui apparemment impose des conditions assez strictes, et qui mange un bon pourcentage du CA), et l'EURL… A priori ce sera donc soit AE en se restreignant, soit EIRL… Je vois le comptable Vendredi, je pense que je me déciderais après ce RDV…
newtic : Merci!!!
Tomas : Oui, biensur que c'est suffisant pour vivre.. A la base je suis partisan du concept "Travailler pour vivre, mais pas vivre pour travailler"… Mais ça, ce sera quand j'aurais un chez moi :) Sinon, non, je n'ai aucun revenu à coté.
Je vais tout de suite essayer ton simulateur, merci!
[quote="tedmosby"]Et c'est la que ça coince : Régime réel / forfaitaire. En effet il semble que le forfaitaire me conviennent mieux. Mais comment en bénéficier ? Est-ce que tout les statut le permettent (ce ne serait qu'une case à cocher ?)[/quote]
Ben non, il n'ya que la micro entreprise et l'AE
En gros, en individuel, il ya :
- l'EI classique et ses déclinaisons diverses (EIRL notamment, qui n'est qu'une EI classique couplée avec une declaration d'affectation du patrimoine. regime fiscal réel normal ou simplifié, regime social normal
- L'EI avec application du regime fiscal forfaitaire et le regime social normal : c'est la micro entreprise
- L'EI avec appication du regime fiscal forfaitaire et du regime micro social : c'est l'AE
Donc pour conserver le regime forfaitaire, ce qui était votre contrainte premiere, garder l'AE semble incontournable et permet en plus de rester au micro social (d'où ma reponse précédente)
[quote="tedmosby"]Je ne connaissais pas le concept de coopérative, je vais me renseigner plus en détail...[/quote]
Plus d'infos ici http://www.apce.com/pid6095/en-cooperat ... html?C=173
Un peu le même principe que les societes de protage, le coté mercantile en moins et l'accompagnement en plus
[quote="tedmosby"]Bon, sinon mes choix se restreignent petit à petit.. J'ai plus ou moins abandonné l'idée du portage salariale (qui apparemment impose des conditions assez strictes, et qui mange un bon pourcentage du CA), et l'EURL… A priori ce sera donc soit AE en se restreignant, soit EIRL… Je vois le comptable Vendredi, je pense que je me déciderais après ce RDV…[/quote]
Il est certain que toute evolution de votre situation entrainera une augmentation des couts... Toute la question c'est justement de savoir ce qui vous coutera le moins. Et les 10 % d'une boite de protage sur une fraction modique de votre CA total ca fera toujours moins que ce que vous gagnerez par l'application du regime forfaitaire...
d'où ma précédente réponse :)
Bon courage dans vos calculs
Ben non, il n'ya que la micro entreprise et l'AE
En gros, en individuel, il ya :
- l'EI classique et ses déclinaisons diverses (EIRL notamment, qui n'est qu'une EI classique couplée avec une declaration d'affectation du patrimoine. regime fiscal réel normal ou simplifié, regime social normal
- L'EI avec application du regime fiscal forfaitaire et le regime social normal : c'est la micro entreprise
- L'EI avec appication du regime fiscal forfaitaire et du regime micro social : c'est l'AE
Donc pour conserver le regime forfaitaire, ce qui était votre contrainte premiere, garder l'AE semble incontournable et permet en plus de rester au micro social (d'où ma reponse précédente)
[quote="tedmosby"]Je ne connaissais pas le concept de coopérative, je vais me renseigner plus en détail...[/quote]
Plus d'infos ici http://www.apce.com/pid6095/en-cooperat ... html?C=173
Un peu le même principe que les societes de protage, le coté mercantile en moins et l'accompagnement en plus
[quote="tedmosby"]Bon, sinon mes choix se restreignent petit à petit.. J'ai plus ou moins abandonné l'idée du portage salariale (qui apparemment impose des conditions assez strictes, et qui mange un bon pourcentage du CA), et l'EURL… A priori ce sera donc soit AE en se restreignant, soit EIRL… Je vois le comptable Vendredi, je pense que je me déciderais après ce RDV…[/quote]
Il est certain que toute evolution de votre situation entrainera une augmentation des couts... Toute la question c'est justement de savoir ce qui vous coutera le moins. Et les 10 % d'une boite de protage sur une fraction modique de votre CA total ca fera toujours moins que ce que vous gagnerez par l'application du regime forfaitaire...
d'où ma précédente réponse :)
Bon courage dans vos calculs
Oui, j'ai fait mes recherches après avoir répondu, et en effet :
Régime forfaitaire : dispo uniquement pour la micro-entreprise (cappé en CA de la même facon que l'AE) ou AE...
=> Je comprends vite, mais il faut m'expliquer longtemps :p
Pour le portage salariale, j'ai fait une simulation via une boite spécialisé qui demandé un CA de 2000€/mois minimum pour y entrer, et les pourcentages étaient bien supérieurs à 10% => Je suppose que je ne suis pas tombé sur le bon
Pour la coopérative, cela me semble très interessant. En gros, dites moi si je me trompe :
- On est plusieurs entrepreneur dans la coopérative
- On a un statut de salarié dans la coopérative (salaire = CA - charges de la coop - charges classiques)
- La coopérative factorise tous les traitements sociaux et fiscaux
Ca a vraiment l'air top! Il faut tout de même que je répondes aux questions :
- Cout de la coop (% sur CA, cout fixe, cout initial)
- Comment faire entrer/sortir des entrepeneur
- Peut-on a la fois facturer en tant qu'a AE et via la coop ?
Après, je suppose que je ne suis pas obligé d'en créer une, je peux sans doute en rejoindre une ?
En tout cas merci pour toutes ces informations, vous me faites vraiment avancer! (même si je ne capte pas la portée de vos réponses du premier coup... :)
Régime forfaitaire : dispo uniquement pour la micro-entreprise (cappé en CA de la même facon que l'AE) ou AE...
=> Je comprends vite, mais il faut m'expliquer longtemps :p
Pour le portage salariale, j'ai fait une simulation via une boite spécialisé qui demandé un CA de 2000€/mois minimum pour y entrer, et les pourcentages étaient bien supérieurs à 10% => Je suppose que je ne suis pas tombé sur le bon
Pour la coopérative, cela me semble très interessant. En gros, dites moi si je me trompe :
- On est plusieurs entrepreneur dans la coopérative
- On a un statut de salarié dans la coopérative (salaire = CA - charges de la coop - charges classiques)
- La coopérative factorise tous les traitements sociaux et fiscaux
Ca a vraiment l'air top! Il faut tout de même que je répondes aux questions :
- Cout de la coop (% sur CA, cout fixe, cout initial)
- Comment faire entrer/sortir des entrepeneur
- Peut-on a la fois facturer en tant qu'a AE et via la coop ?
Après, je suppose que je ne suis pas obligé d'en créer une, je peux sans doute en rejoindre une ?
En tout cas merci pour toutes ces informations, vous me faites vraiment avancer! (même si je ne capte pas la portée de vos réponses du premier coup... :)
you're welcome, questions interessantes !
[quote="tedmosby"]Pour le portage salariale, j'ai fait une simulation via une boite spécialisé qui demandé un CA de 2000€/mois minimum pour y entrer, et les pourcentages étaient bien supérieurs à 10% => Je suppose que je ne suis pas tombé sur le bon[/quote]
Portage : activité commerciale de "location de statut juridique", pour schématiser grossierement. D'où certains modes de fonctionnement, par exemple la sélection à l'entrée, ou des montants à reverser minimum fixes par facture émise. Coût en general proportionnel au CA, entre 10 et 15 % en gros
Dans une Coopérative d'activités, pas de vocation commerciale, financement en général semi-public (env. 50% de sub), et la possibilité de devenir entrepreneur salarié en étant accompagné dans le developpement de son projet. La structure mutualise la compta, la facturation et les declarations fiscales et sociales.
Cout et modalités pratiques parfois diverses selon les structures, mais en general de l'ordre de 10% du CA (pr les consultants par exemple) ou de la marge (pour les négociants)
2 réseaux principaux en France : COPEA et Coopérer Pour Entreprendre, vous trouverez les coordonnées sur leurs sites respectifs.
Et oui oui, je vous disais d'en rejoindre une, pas d'en créer une (vous imaginez pas le chantier)
Et oui, c'est bien :) Je travaille dans une structure de ce type !
Spa pour ça que c'est bien, mais c'est parce que c'est bien que j'y travaille :)
Blague à part, comme pour tout, il ya des avantages et des inconvenients, mais ca peut être une solution interessante à un moment, qui peut devenir pérenne ou n'être qu'une étape.
[quote="tedmosby"]Pour le portage salariale, j'ai fait une simulation via une boite spécialisé qui demandé un CA de 2000€/mois minimum pour y entrer, et les pourcentages étaient bien supérieurs à 10% => Je suppose que je ne suis pas tombé sur le bon[/quote]
Portage : activité commerciale de "location de statut juridique", pour schématiser grossierement. D'où certains modes de fonctionnement, par exemple la sélection à l'entrée, ou des montants à reverser minimum fixes par facture émise. Coût en general proportionnel au CA, entre 10 et 15 % en gros
Dans une Coopérative d'activités, pas de vocation commerciale, financement en général semi-public (env. 50% de sub), et la possibilité de devenir entrepreneur salarié en étant accompagné dans le developpement de son projet. La structure mutualise la compta, la facturation et les declarations fiscales et sociales.
Cout et modalités pratiques parfois diverses selon les structures, mais en general de l'ordre de 10% du CA (pr les consultants par exemple) ou de la marge (pour les négociants)
2 réseaux principaux en France : COPEA et Coopérer Pour Entreprendre, vous trouverez les coordonnées sur leurs sites respectifs.
Et oui oui, je vous disais d'en rejoindre une, pas d'en créer une (vous imaginez pas le chantier)
Et oui, c'est bien :) Je travaille dans une structure de ce type !
Spa pour ça que c'est bien, mais c'est parce que c'est bien que j'y travaille :)
Blague à part, comme pour tout, il ya des avantages et des inconvenients, mais ca peut être une solution interessante à un moment, qui peut devenir pérenne ou n'être qu'une étape.
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