Question dans 2010
Bonjour,
Aujourd'hui, il n'est pas possible de faire de la comptabilité en auto-entrepreneur, sauf si l'on est expert-comptable (ordonnance de 1945). Or il existe de nombreuses personnes qui, sans être expert-comptable font de la comptabilité en indépendant, il suffit de taper comptable sur internet pour s'en rendre compte. J'ai moi-même été effaré par le nombre "d'illégaux". Il faut dire que de nombreuses TPE sont demandeuses.
Aussi, sachant que la loi qui organise le monopole des experts-comptables a plus de 60 ans et que l'Europe n'est guère favorable au monopole, Je voudrais [b]créer une association[/b] pour qu'il soit possible de faire de la comptabilité en libéral sans être expert-comptable.
Mon but est de faire évoluer la législation, pas de supprimer toute règlementation.
Quelque pistes d'évolution :
il serait possible pour toute personne ayant un certain niveau comptable d'être indépendant.
L'indépendant ne pourrait intervenir que sur certains types d'entreprises.
Le volume global du chiffre d'affaire de l'indépendant pourrait être plafonné.
L'activité de l'indépendant pourrait être contrôlé par un expert-comptable référent.
Pour que ce projet ait une chance d'aboutir, il me faut un soutien [b]massif [/b] de tous.
Alors n'hésitez surtout pas à me contacter :
compta.efficiente@orange.fr
Aujourd'hui, il n'est pas possible de faire de la comptabilité en auto-entrepreneur, sauf si l'on est expert-comptable (ordonnance de 1945). Or il existe de nombreuses personnes qui, sans être expert-comptable font de la comptabilité en indépendant, il suffit de taper comptable sur internet pour s'en rendre compte. J'ai moi-même été effaré par le nombre "d'illégaux". Il faut dire que de nombreuses TPE sont demandeuses.
Aussi, sachant que la loi qui organise le monopole des experts-comptables a plus de 60 ans et que l'Europe n'est guère favorable au monopole, Je voudrais [b]créer une association[/b] pour qu'il soit possible de faire de la comptabilité en libéral sans être expert-comptable.
Mon but est de faire évoluer la législation, pas de supprimer toute règlementation.
Quelque pistes d'évolution :
il serait possible pour toute personne ayant un certain niveau comptable d'être indépendant.
L'indépendant ne pourrait intervenir que sur certains types d'entreprises.
Le volume global du chiffre d'affaire de l'indépendant pourrait être plafonné.
L'activité de l'indépendant pourrait être contrôlé par un expert-comptable référent.
Pour que ce projet ait une chance d'aboutir, il me faut un soutien [b]massif [/b] de tous.
Alors n'hésitez surtout pas à me contacter :
compta.efficiente@orange.fr
Lorsqu'une profession a obtenu un monopole = privilège, elle le défend dur comme fer !
La profession de comptable agréé, qui demandait un niveau inférieur et s'adressait aux petites structures (ce qui était bien adapté) a été supprimée vers les années 70.
De nombreuses formations en bac + 5, touchant de près ou de loin à la comptabilité pure (audit, gestion financière, contrôle de gestion ...) comptent des professionnels bien plus qualifié (car plus spécialisés), que les experts comptables eux-mêmes obligés d'être des généralistes. Quelle différence entre des experts non diplomés et ceux ayant le titre officiel ?
Et bien ces derniers ont fait 3 ans de stage, en plus = de temps perdu, chez l'un de leur confrère où, en général, il se sont fait grandement exploités et garderont une rancoeur toute leur carrière de ce passage vexatoire. Ce qui fait que ceux qui sont super diplomés sont rebutés par s'engager dans cette voie.
Ensuite, même si vous avez obtenu votre diplôme d'E.C., celà ne vous donne pas le droit d'exercer à titre indépendant, car il vous faut vous inscrire à l'Ordre et payer un forfait exorbitant.
Donc même un E.C. diplômé et qui serait salarié ne pourrait pas faire quelques missions complémentaires.
Ensuite, pour s'installer à son compte, il faut soit trouver tout seul ses clients (même si en général, le stagiaire s'arrange pour en détourner quelques uns de son ex.patron) ou racheter un cabinet (qui coute aussi cher qu'un fond de commerce), comme les notaires, les pharmaciens ....
Donc, si ceux-ci ont les dents longues ( la crise les affutant encore plus), et sont à l'affut du moindre petit A.E. qui ne fait que des bricoles insignifiantes, pour un tarif de misère : pour eux c'est toujours du chiffre d'affaires qui leur échappe.
Bien d'autres professions sont dans le même cas.
On constate de plus en plus d'obligations ou d'incitation/sanctions pour les PME/TPE qui ne passent pas par des cabinets ou des centres agréés.
Je retiens votre idée d'association, mais je ne sais pas si c'est compatible avec la législation actuelle.
J'espère comme vous que l'Europe permettra d'assouplir cette rigidité.
En attendant, ceux qui font des missions comptables devront être prudents.
La profession de comptable agréé, qui demandait un niveau inférieur et s'adressait aux petites structures (ce qui était bien adapté) a été supprimée vers les années 70.
De nombreuses formations en bac + 5, touchant de près ou de loin à la comptabilité pure (audit, gestion financière, contrôle de gestion ...) comptent des professionnels bien plus qualifié (car plus spécialisés), que les experts comptables eux-mêmes obligés d'être des généralistes. Quelle différence entre des experts non diplomés et ceux ayant le titre officiel ?
Et bien ces derniers ont fait 3 ans de stage, en plus = de temps perdu, chez l'un de leur confrère où, en général, il se sont fait grandement exploités et garderont une rancoeur toute leur carrière de ce passage vexatoire. Ce qui fait que ceux qui sont super diplomés sont rebutés par s'engager dans cette voie.
Ensuite, même si vous avez obtenu votre diplôme d'E.C., celà ne vous donne pas le droit d'exercer à titre indépendant, car il vous faut vous inscrire à l'Ordre et payer un forfait exorbitant.
Donc même un E.C. diplômé et qui serait salarié ne pourrait pas faire quelques missions complémentaires.
Ensuite, pour s'installer à son compte, il faut soit trouver tout seul ses clients (même si en général, le stagiaire s'arrange pour en détourner quelques uns de son ex.patron) ou racheter un cabinet (qui coute aussi cher qu'un fond de commerce), comme les notaires, les pharmaciens ....
Donc, si ceux-ci ont les dents longues ( la crise les affutant encore plus), et sont à l'affut du moindre petit A.E. qui ne fait que des bricoles insignifiantes, pour un tarif de misère : pour eux c'est toujours du chiffre d'affaires qui leur échappe.
Bien d'autres professions sont dans le même cas.
On constate de plus en plus d'obligations ou d'incitation/sanctions pour les PME/TPE qui ne passent pas par des cabinets ou des centres agréés.
Je retiens votre idée d'association, mais je ne sais pas si c'est compatible avec la législation actuelle.
J'espère comme vous que l'Europe permettra d'assouplir cette rigidité.
En attendant, ceux qui font des missions comptables devront être prudents.
Bonjour,
j'interviens un peu tard sur ce sujet, sur lequel et encore à ce jour rien n'a changé.
Je ne suis pas là pour remettre en cause la profession d'expert comptable avec qui nous travaillons depuis de nombreuses années.
Mais plutôt ce que je qualifierai d'abus de position, de certains, nuisible à la concurrence biaisée par le monopole comptable.
Nous réalisons depuis presque 40 ans des multiples travaux autres que la saisie comptable, rédaction d'actes, gestion de la paie, etc...
Il y a presque 40 ans, du travail, il y en avait pour tout le monde !
Le contexte économique change,
les associés aussi,
Aujourd'hui nous sommes dans une situation étonnante où certains des principaux cabinets avec qui nous sommes associés deviennent nos principaux concurrents, sans que nous ayons la possibilité de proposer la même offre, c'est à dire une offre intégrale de gestion d'entreprise.
Le client à portée de main (avec sous le coude toutes les factures fournisseurs), le démarchage devient moins difficile, et, malheureusement, de plus en plus fréquent. Il serait bien moins pratiqué dans un vrai milieu concurrentiel tel qu'il existe dans la quasi totalité des pays d'Europe.
Aujourd'hui nous n'avons pas la possibilité de proposer "la même offre", une offre comptable.
Il serait temps de libérer ce monopole, vieux de plus de 60 ans, et dont chacun sait qu'il porte sur les domaines les moins compliqués de la gestion d'une entreprise.
j'interviens un peu tard sur ce sujet, sur lequel et encore à ce jour rien n'a changé.
Je ne suis pas là pour remettre en cause la profession d'expert comptable avec qui nous travaillons depuis de nombreuses années.
Mais plutôt ce que je qualifierai d'abus de position, de certains, nuisible à la concurrence biaisée par le monopole comptable.
Nous réalisons depuis presque 40 ans des multiples travaux autres que la saisie comptable, rédaction d'actes, gestion de la paie, etc...
Il y a presque 40 ans, du travail, il y en avait pour tout le monde !
Le contexte économique change,
les associés aussi,
Aujourd'hui nous sommes dans une situation étonnante où certains des principaux cabinets avec qui nous sommes associés deviennent nos principaux concurrents, sans que nous ayons la possibilité de proposer la même offre, c'est à dire une offre intégrale de gestion d'entreprise.
Le client à portée de main (avec sous le coude toutes les factures fournisseurs), le démarchage devient moins difficile, et, malheureusement, de plus en plus fréquent. Il serait bien moins pratiqué dans un vrai milieu concurrentiel tel qu'il existe dans la quasi totalité des pays d'Europe.
Aujourd'hui nous n'avons pas la possibilité de proposer "la même offre", une offre comptable.
Il serait temps de libérer ce monopole, vieux de plus de 60 ans, et dont chacun sait qu'il porte sur les domaines les moins compliqués de la gestion d'une entreprise.
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