Le mieux est de demander au CFE dont tu dépend. Ou à la CCI.

Mais...Prendre un prêt en tant qu'autoentrepreneur est un sacré risque, au vu des conséquences (responsabilité illimité). Fait gaffe aux modalités.

Non, non, pas d'affolement ! le risque d'un petit prêt ne me fait pas peur ; c'est simplement que je cherche un meilleur taux ; 9;71 % pour des Rmistes ou chômeurs c'est fou ! ... C'est ça qui ne va pas.
Certains ont des prêts à taux zéro alors qu'ils ne sont pas au Rmi ni au chômage ... Allez donc comprendre le fonctionnement de notre système français ! ... on préfère maintenant des gens au Rmi ou RSA plutôt que de leur permettre de se lancer avec un taux d'intérêt identique à celui du marché actuel. J'espère que M. Novelli va s'inquiéter de ce taux de l'ADIE à 9,71 % ... quand on débute une activité, et donc qu'on veut travailler ... Si encore il s'agit d'un prêt pour des loisirs ou autres je pourrais admettre ce taux-là, mais quand il s'agit de vouloir se sortir du RMI - RSA - chômage, et bien je dis qu'il y a de quoi monter au "créneau" ...

L'argent ne sort pas des caisses de l'ADIE mais de ces partenaires sociaux et bancaires (un peu de La Banque Postale, de la CIC, de la BNP, de la SG, de quelques établissements de crédits comme par exemple FINAREF, de l'état également, des collectivités locales, etc...) donc l'ADIE n'est pas seul a choisir le taux mais se base sur ce que propose ces partenaires qui prêtent leur argent.

PS: j'ai donné des noms de banques au hasard comme çà sans vérifier mais juste pour dire que l'argent ne vient pas (ou tout du moins pas uniquement) que des caisses de l'ADIE.

[quote="keke"]Non, non, pas d'affolement ! le risque d'un petit prêt ne me fait pas peur ; c'est simplement que je cherche un meilleur taux ; 9;71 % pour des Rmistes ou chômeurs c'est fou ! ... C'est ça qui ne va pas.
Certains ont des prêts à taux zéro alors qu'ils ne sont pas au Rmi ni au chômage ... Allez donc comprendre le fonctionnement de notre système français ! ... on préfère maintenant des gens au Rmi ou RSA plutôt que de leur permettre de se lancer avec un taux d'intérêt identique à celui du marché actuel. J'espère que M. Novelli va s'inquiéter de ce taux de l'ADIE à 9,71 % ... quand on débute une activité, et donc qu'on veut travailler ... Si encore il s'agit d'un prêt pour des loisirs ou autres je pourrais admettre ce taux-là, mais quand il s'agit de vouloir se sortir du RMI - RSA - chômage, et bien je dis qu'il y a de quoi monter au "créneau" ...[/quote]

Keke, c'est normal que le taux proposés aux rmistes et aux chômeurs soit plus élevés :
Il y a plus de risque qu'une personne au rmi ou au chomâge ait des difficultés à rembourser son prêt qu'une personne salariée qui aura un salaire garanti minimum. La banque veut bien prendre le risque mais demande une meilleure rénumération. Comme par exemple si tu devais faire le choix de prêter 1000€ à un cadre supérieur d'une banque qui est sûr de les rembourser ou à un jeune, sans diplôme ni travail, avec des dettes. Tu demanderas un taux inférieur au cadre car tu sais que l'argent reviendra (et qu'il peut voir ailleurs au vu de ses garanties) et supérieur au jeune car tu prends un gros risque et tu aimerais bien être rénuméré pour ce risque.

10%, c'est peut-être beaucoup, mais si ça te permet de les utiliser comme effet de levier, pour commencer, ça peut être peu.

Il paraît que les députés auraient accès au prêt à taux zéro ? Qui peut me dire si c'est bien exact ? Je tiens cette information de source sûre, mais je ne parviens pas à trouver le texte de loi sur internet à ce sujet. Il doit bien exister. Alors si c'est bien le cas, pouvez-vous me dire si c'est normal et si un député est une personne à risques ? ...
Je ne trouve pas que ce taux soit normal pour un chômeur ou un Rmiste ; ce n'est pas avec des crédits à cours terme pour un Rmiste ou un chômeur avec un taux élevé qu'on va sortir les gens du chômage ou du Rmi. Il faut des taux moins élevés et plus allongés dans le temps (des remboursement sur 24 mois) ça n'est pas normal.
Il vaut mieux ne pas verser le RSA et faire en sorte que ceux qui sortent du chômage et du Rmi grâce au statut auto entrepreneur aient des crédits à taux moins élevés.

On ne prête qu'aux riches.

Le taux d'un prêt dépend essentiellement du montant des assurances du prêt.
Donc plus la personne est "à risque" (et un chomeur c'est considéré plus risqué qu'un député qui peut payer en nature, vive le lobbying -_-') plus le taux est cher.

Le fait que le chomeur en ai plus besoin, c'est vraiment pas le soucis des banquiers ;)

A la base, un prêt est fait pour aidé des personnes ou des porteurs de projets dont le financement besoin est limité mais l'ironie de l'économie d'aujourd'hui veut que ce prêt soit accordé effectivement aux riches, hors ces personnes sont loin d'avoir besoin d'un crédit mais profitent du système crédit qui permet d'alléger ou tout du moins amortir les dépenses.
Perso, il serait bien qu'un jour que le gouvernement se penche de ce côté du crédit et de pourquoi pas réformer les prêts et tout autres systèmes équivalent. Car quelqu'un qui possède 100 000€ et qui demande un crédit de 25 000€ sera accepté. Celui qui possède 2500€ et demande un crédit de 10 000€ sera possiblement recalé.
Maintenant faut se demander à qui sert les crédit. On devrait certes ne pas attribuer de crédits a des personnes dont leur revenu leur permettrait pas de contracter un crédit afin de garder la stabilité du système de crédits mais on devrait également refusé le crédit à tous personnes dont leurs revenus permettraient de concrétiser tout projet sans l'aide d'un crédit.
Mais bon, quand un riche contract un crédit, tout le monde est content: Le richard qui obtient son crédit et peur le rembourser sans grand mal et le banquier qui fait gagner à sa banque l'équivalent du taux d'intérêt payé par son client riche.

Comme dit:
[quote="Nicolas.b"]
Le fait que le chomeur en ai plus besoin, c'est vraiment pas le soucis des banquiers ;)[/quote]
Malheureusement c'est vrai mais le besoin devrait être un point positif dans la contraction d'un crédit.

Du point de vu financier, c'est un peu différent.

Le prêt est là pour faire fructifier son capital. Aujourd'hui, il est possible pour les institutions de placer sur 15 ans à 4% dans des OAT (obligations d'état). Ils sont sûr de récupérer leur investissement + intérêt à l'issu de ces 15 ans.

Concernant les prêts pour les particuliers, les particuliers sans risque (bon historique, bonne situation) ont droit à un taux plus bas, car les banques sont sûrs de récupérer ce qu'elles ont prêté. Concernant les particuliers avec un historique plus sensible (plusieurs mauvais paiement, situation précaire...), la banque n'est pas sûr à 100% d'être payé. Elle doit provisionner, s'assurer derrière etc. Du coup, elle estime qu'il y a plus de risque de ne pas se faire payer et considère qu'elle mérite un meilleur rendement.

Un député à prêt 0, c'est plausible et à mon avis, il a une situation plus stable qu'un rmiste qui n'a pas travaillé depuis un an (par exemple).

La vie peut paraître injuste, mais c'est comme ça.

Une solution pour obtenir son prêt, outre de très bien gérer son budget (aucun découvert, aucun mauvais paiement...) et de bien s'entendre avec son conseiller, peut être de trouver des garants (amis, familles, social). Cela ouvre des portes car : des gens vous font confiance; la banque sera payer par vos garants en cas de non-paiement.

Une autre solution serait de trouver une stabilité (CDI/Fonctionnariat...).

La raison de ce taux est très simple... l'adie intervient uniquement pour les porteurs de projet exclus du systeme bancaire traditionnel. a vous de voir si vous préférez obtenir un prêt à 9 % mais une chance de sortir la tete de l'eau ou si vous préférez trouver désespérément porte close devant les établissements bancaires. A noter que l'adie demande également une caution personnelle sur une partie du financement...

quant au taux à proprement parler, il est évidemment lié au fait que l'adie passe par des bailleurs de fond qui eux mêmes appliquent un taux d'intéret (bcp plus bas, bien entendu), au fait que les prêts accordés sont par définition plus risqués que des prêts classiques, et aux frais de fonctionnement de cette association