Question dans 2009
Bonjour,
J'ai cherché dans le forum si le sujet avait déjà été traité ou non, je n'ai trouvé que des informations éparses touchant + ou - le sujet que je voudrais évoqué.
En lisant toute la documentation de l'AE, j'ai vu que l'Unedic en date du 18/01/2006 "considérait" les créateurs d'entreprise. Je cite "[i]La création effective de l'entreprise par un demandeur d'emploi est maintenant assimilée à un acte positif de recherche d'emploi, permettant au demandeur de continuer à percevoir les allocations chômage pendant la phase préparatoire à la création effective de l'entreprise[/i]"
Il y a peu, je me rends à mon rdv mensuel à Pôle Emploi, et expose mon projet. Je finance moi-même une formation, je fais les démarches en amont (stratégie de comm, étude de marché, etc), me penche sérieusement sur le statut d'AE ; bref, je mets tout mon temps et énergie à ce projet d'AE.
En face de moi, la conseillère me regarde avec des yeux de merlans frits et me dit "Vous êtes inscrite comme demandeur d'emploi, donc ma mission est de vous proposer les offres d'emploi pour un retour à l'emploi. Dans ce cas, au vu de votre projet, je vous suggère à la fin du mois lors de votre actualisation de vous désincrire. Vous me faites perdre mon temps puisque finalement vous ne recherchez plus d'emploi mais vous consacrez à votre projet!".
NB : je suis inscrite à l'ANPE mais ne perçois pas les Assedics. En revanche je touche le RMI.
Je ne peux pas m'investir dans mon projet d'AE, suivre une formation, et postuler à droite et à gauche à des offres qui ne m'interesse et ne me correspondent en rien.
Pour ce qui est de mon référent RMI, le discours n'est pas mieux!! "Au lieu de dépenser votre argent dans cette formation pour votre projet vous feriez mieux de vous payer un voyage en République Dominicaine!"
Tout ce petit monde là est démoralisant. Essayez de vous en sortir, on vous tire par le bas!
Si quelqu'un peut m'expliquer pourquoi il y a un tel rejet du chômeur qui cherche à se faire AE ça m'aiderait bien.
Merci
J'ai cherché dans le forum si le sujet avait déjà été traité ou non, je n'ai trouvé que des informations éparses touchant + ou - le sujet que je voudrais évoqué.
En lisant toute la documentation de l'AE, j'ai vu que l'Unedic en date du 18/01/2006 "considérait" les créateurs d'entreprise. Je cite "[i]La création effective de l'entreprise par un demandeur d'emploi est maintenant assimilée à un acte positif de recherche d'emploi, permettant au demandeur de continuer à percevoir les allocations chômage pendant la phase préparatoire à la création effective de l'entreprise[/i]"
Il y a peu, je me rends à mon rdv mensuel à Pôle Emploi, et expose mon projet. Je finance moi-même une formation, je fais les démarches en amont (stratégie de comm, étude de marché, etc), me penche sérieusement sur le statut d'AE ; bref, je mets tout mon temps et énergie à ce projet d'AE.
En face de moi, la conseillère me regarde avec des yeux de merlans frits et me dit "Vous êtes inscrite comme demandeur d'emploi, donc ma mission est de vous proposer les offres d'emploi pour un retour à l'emploi. Dans ce cas, au vu de votre projet, je vous suggère à la fin du mois lors de votre actualisation de vous désincrire. Vous me faites perdre mon temps puisque finalement vous ne recherchez plus d'emploi mais vous consacrez à votre projet!".
NB : je suis inscrite à l'ANPE mais ne perçois pas les Assedics. En revanche je touche le RMI.
Je ne peux pas m'investir dans mon projet d'AE, suivre une formation, et postuler à droite et à gauche à des offres qui ne m'interesse et ne me correspondent en rien.
Pour ce qui est de mon référent RMI, le discours n'est pas mieux!! "Au lieu de dépenser votre argent dans cette formation pour votre projet vous feriez mieux de vous payer un voyage en République Dominicaine!"
Tout ce petit monde là est démoralisant. Essayez de vous en sortir, on vous tire par le bas!
Si quelqu'un peut m'expliquer pourquoi il y a un tel rejet du chômeur qui cherche à se faire AE ça m'aiderait bien.
Merci
Bonjour,
Je suis dans le même cas que vous mais, le pôle emploi ainsi que ma référente rmi m'ont plutôt encouragé dans ma démarche.
Le pôle emploi m'a même aidé en me faisant suivre par une entreprise spécialisée dans l'aide à la création d'entreprise pendant 3 mois ce qui m'a permis de monter un dossier béton (business plan avec budget prévisionnel sur 3 ans, étude de marché, plan de communication ...).
Suite à un document de cette dite entreprise qui a confirmé au pôle emploi que mon projet était tout à fait viable, le pôle emploi m'a transmis lors de mon dernier rendez-vous (qui date de plusieurs mois) un document indiquant qu'il fallait que je persiste dans mon projet de création d'entreprise mais, il est malgré tout précisé que je peux aussi continuer à rechercher un emploi dans mon ancien secteur d'activité mais, ceci n'est pas une obligation ...
Donc, je suis assez surprise par ce que vous déclarez dans votre post.
Soit les pôles emplois ne fonctionnent pas tous de la même manière, soit votre pôle emploi doit être quelque peu incompétent...
Si l'Etat a créé l'accre (aide aux demandeurs d'emploi créant ou reprenant une entreprise), ce n'est pas pour rien mais, au contraire, pour encourager les demandeurs d'emploi dans cette démarche.
De même, l'Etat, nous encourage d'autant plus avec le nouveau décret sur l'accre adapté au système de l'auto-entrepreneur.
Ne vous découragez et persistez dans votre projet !
Je suis dans le même cas que vous mais, le pôle emploi ainsi que ma référente rmi m'ont plutôt encouragé dans ma démarche.
Le pôle emploi m'a même aidé en me faisant suivre par une entreprise spécialisée dans l'aide à la création d'entreprise pendant 3 mois ce qui m'a permis de monter un dossier béton (business plan avec budget prévisionnel sur 3 ans, étude de marché, plan de communication ...).
Suite à un document de cette dite entreprise qui a confirmé au pôle emploi que mon projet était tout à fait viable, le pôle emploi m'a transmis lors de mon dernier rendez-vous (qui date de plusieurs mois) un document indiquant qu'il fallait que je persiste dans mon projet de création d'entreprise mais, il est malgré tout précisé que je peux aussi continuer à rechercher un emploi dans mon ancien secteur d'activité mais, ceci n'est pas une obligation ...
Donc, je suis assez surprise par ce que vous déclarez dans votre post.
Soit les pôles emplois ne fonctionnent pas tous de la même manière, soit votre pôle emploi doit être quelque peu incompétent...
Si l'Etat a créé l'accre (aide aux demandeurs d'emploi créant ou reprenant une entreprise), ce n'est pas pour rien mais, au contraire, pour encourager les demandeurs d'emploi dans cette démarche.
De même, l'Etat, nous encourage d'autant plus avec le nouveau décret sur l'accre adapté au système de l'auto-entrepreneur.
Ne vous découragez et persistez dans votre projet !
Bonsoir Jessmo,
Et bien soit vous avez de la chance, soit j'ai la poisse! Et c'est pas faute d'avoir eu à faire à plusieurs conseillers...
J'avais justement parlé de l'ACCRE à ma conseillère, mais rien y fait elle fait la sourde oreille et me ressort inlassablement sont discours "...Désinscrivez vous des listes..."
Je ne sais pas de quel Pôle Emploi vous dépendez, ni de quelle région vous êtes ; me concernant je suis sur Paris au Pôle Emploi Communication (bonjour la communication!) et c'est une vraie plaie.
En début d'après-midi, j'ai appelé mon référent RMI, j'ai tapé du poing sur la table, il me donne "sa bénédiction" pour me désinscrire des listes bien qu'il ne cautionne pas l'attitude de ma conseillère. Comme elle n'a pas l'intention de m'encourager à développer mon projet mais plutôt de me mettre des bâtons dans les roues, je crois que c'est la seule alternative qu'il me reste... Aller tout droit à la radiation.
Franchement, je suis en colère de voir autant d'incompétents mobilisés dans les Pôle Emplois.
Mon projet je ne lacherai pas de si tôt.
Bon courage à tout ceux qui se lancent dans cette aventure.
Et bien soit vous avez de la chance, soit j'ai la poisse! Et c'est pas faute d'avoir eu à faire à plusieurs conseillers...
J'avais justement parlé de l'ACCRE à ma conseillère, mais rien y fait elle fait la sourde oreille et me ressort inlassablement sont discours "...Désinscrivez vous des listes..."
Je ne sais pas de quel Pôle Emploi vous dépendez, ni de quelle région vous êtes ; me concernant je suis sur Paris au Pôle Emploi Communication (bonjour la communication!) et c'est une vraie plaie.
En début d'après-midi, j'ai appelé mon référent RMI, j'ai tapé du poing sur la table, il me donne "sa bénédiction" pour me désinscrire des listes bien qu'il ne cautionne pas l'attitude de ma conseillère. Comme elle n'a pas l'intention de m'encourager à développer mon projet mais plutôt de me mettre des bâtons dans les roues, je crois que c'est la seule alternative qu'il me reste... Aller tout droit à la radiation.
Franchement, je suis en colère de voir autant d'incompétents mobilisés dans les Pôle Emplois.
Mon projet je ne lacherai pas de si tôt.
Bon courage à tout ceux qui se lancent dans cette aventure.
Et attention : en plus pour le moment la radiation de l'AE est impossible, rien encore de prévu (pas étonnant puisque la plupart des dossiers de base ne sont pas encore enregistrés, comment radier quelque chose qui n'est pas enregistré).
Je reviens d'un RV avec la Chambre de commerce qui vient encore de me le confirmer.
Je reviens d'un RV avec la Chambre de commerce qui vient encore de me le confirmer.
Karinne,
Je parlais de la radiation de l'ANPE et non de la radiation de l'AE.
Concernant Pôle Emploi, je me passerai de leur services et prestations qu'ils ne veulent pas faire bénéficier les ayants droits. J'ai beau réclamer un entretien avec le service Création d'Entreprise, ils ne veulent pas puisque la seule et l'unique chose qu'ils veulent c'est de me caser à un de leur CDD ou CDI.
Je parlais de la radiation de l'ANPE et non de la radiation de l'AE.
Concernant Pôle Emploi, je me passerai de leur services et prestations qu'ils ne veulent pas faire bénéficier les ayants droits. J'ai beau réclamer un entretien avec le service Création d'Entreprise, ils ne veulent pas puisque la seule et l'unique chose qu'ils veulent c'est de me caser à un de leur CDD ou CDI.
Bonjour à tous....
Réalité et avenir ; Témoignage représentatif de milliers d’exemples.
l’accès à l’emploi, le reconversion ou la création d’entreprise est un gros gâteau avec une recette de mauvais ingrédients !
Un diplôme ou une Validation des Acquis de l’Expérience, un Bilan de Compétence ou un Stage de Reconversion, un peu de leurre et une touche de mascarade.
Belle indigestion garantie !
Devant l’absurdité de notre système, l’incohérence des protocoles administratifs et les complexes contradictions des organismes d’accès à l’emploi et de la création d’entreprise. Les monopoles régionaux grandissent en toute illégalité, la technocratie invraisemblable de notre organisation collective entraîne une corruption ouverte de notre société, finalement de l’ingérence de notre pays. Il y a le Tiers monde, le Quart monde, et la précarité moderne, le demi monde ! Etre auto entrepreneur est ce organiser sa survie ?
De formation commerciale diplômé, voilà 20 ans que je parcours le monde du travail de Contrat à Durée Déterminée, en Contrats d’Intérim, de Contrats de Vacation, en Cachets d’Intermittents, de Contrats Aidés en Contrats Précaires. Mes expériences sont pluridisciplinaires, dans la vente, dans l’événementiel, dans le transport, le socioculturel… Parfois avec des responsabilités importantes, parfois dans des petits boulots.
Curieusement la précarité du contrat n’a rien à voir avec la nature de la responsabilité de votre mission. Vous pouvez être en Contrat Emplois Solidarité pour 1 an à 600€ par mois responsable de 15 gamins difficiles de 8 à 17 ans pour du soutient scolaire, faut le savoir ! Je relativise, de l’autre coté du globe on vent des criquets grillés pour gagner 5€/jour ! Ma première inscription à l’Anpe date de 1995, pendant 14 ans j’ai envoyé une copie de mes fiches de salaires aux Assedic dans la perspective d’obtention d’un vrai Contrat à Durée Indéterminé avec un salaire fixe et des conditions acceptables. Après mon premier ‘ Licenciement à l’amiable’, terme que les employeurs connaissent bien (qui donnera d’ailleurs le fameux Contrat Première Embauche, puis Contrat Nouvel Embauche dont j’ai pu goûter la saveur) l’Anpe m’informe que j’ai le droit d’établir un bilan de Compétence. Je passe trois jours dans une structure privée à répondre à des séries de questions que proposeraient n’importe quelles revues de tests psychologiques aujourd’hui. Le Bilan confirme des Compétences dans le métier d’où je viens d’être licencié. Ce jour, j’ai commencé à m’interroger sur la viabilité de l’Anpe et de ses partenaires formateurs !
Au fil des années, j’acquiers cependant des compétences techniques évidentes notamment en distribution électrique, je peux même présenter des fiches de salaire intitulé « Electricien ». A chaque fin de contrat, l’Anpe me positionne dans un processus d’Aide au Retour à l’Emploi dit personnaliser, en 2000 avec l’Afpa de Rochefort, en 2004 avec l’Afpa de Rivesaltes et en 2007 avec le CARIF de Perpignan afin de mettre en place une VAE d’électricien et pouvoir légiférer cette situation quelque peu ambiguë qui normalement nécessite la justification d’un diplôme.
Dans le premier cas, on me propose de passer des habilitations électriques. Je dois commencer par la plus simple et obtenir progressivement une habilitation plus sérieuse, seulement l’Anpe ne financera que la première habilitation, nommée « B0 » destinée aux personnels d’entretient et de nettoyage pour accéder à certains locaux. Rien a voir avec ma demande ! Mais c’est le processus que l’on m’impose si je ne veux pas être radié. Coût de la journée 450 euros ! Je ne peux évidement pas financer la suite.
Dans le deuxième cas je participe à un examen personnalisé avec une psychologue du travail mandatée par l’Afpa, mme Louise Jacob qui se reconnaîtra, pour mettre en œuvre un projet professionnel, résultat de son analyse après plus de deux heures d’entretien…. Doit s’orienter sur un autre parcours ! Pas très précis pour une analyse de mise en oeuvre de projet professionnel. Petite anecdote, cette personne m’a demandé entre autre si je pouvais ne pouvais pas faire quelques travaux chez elle, réglable en espèce !
Dans le troisième cas, on me propose d’entreprendre une VAE dans un processus qui dure cette fois plus d’une année mais à ma charge, donc complètement inadapté avec la réalité du quotidien.
En 2008, l’Anpe de Perpignan me propose une candidature à une formation « Installateur en équipements solaires », recevable sur dossier et entretien, et rémunérée, de 520h à l’Institut de Formation Marillac Entreprise. Elle présente cette formation comme un tremplin évident d’avenir professionnel. L’INSEE indique fièrement 6 millions d’emplois crées dans les métiers « verts » !
Je mise sur cette reconversion et engage des lors une démarche intellectuelle et prospective pour anticiper un retour à l’emploi efficace, j’élabore un dossier de plus de 400 Mo sur les veilles multisecteurielles applicables aux principes architecturaux et à la démarche de Haute Qualité Environnementale car j’ai toujours été passionné de développement durable. A moyen terme j’envisage de créer une coop d’auto entrepreneur en travail a temps partager gérer par un GIE indépendant. J’arrive même à constituer un portefeuille de clients potentiels et j’obtiens des demandes de devis très satisfaisantes en vue de créer mon propre emploi. A l’issue de cette formation j’obtiens 2 certifications de label solaire, le QualiSOL et le QualiPV, exigés par les organismes dépendant de l’Agence de l’Environnement pour la Maîtrise de l’Energie (ADEME), permettant le crédit d’impôt à ses clients, et 2 habilitations obligatoires. (Electrique BR1V et travail en hauteur.) Je pense enfin être sur une bonne voie.
Seulement mi avril 2009, au dernier jour de la formation, l’Assedic me suspend mes allocations.
La direction de l’institut me certifie qu’il devait y avoir un report de mes droits, elle est impuissante. Je remue ciel et terre pour me faire entendre, je fais une réclamation qui ne sera jamais entendu. Je suis radié sans aucune indemnité !
Pour valider contractuellement mes certifications QualiSOL et QualiPV, mes dernières cartes, auprès des organismes dépendant de l’ADEME, il faut soit être embauché par une société compétente dans ce domaine, soit être créateur d’entreprise et présenter son numéro de Siret et d’Assurance Responsabilité Civiles et Décennales. Je décide de remplir un dossier d’auto entrepreneur pour débuter une activité d’installateur solaire. L’inscription à l’Urssaf sera irrecevable parce qu’il n’existe pas de répertoire des métiers spécifique a ce domaine (Le fameux Code Rome) correspondant à cette activité. Les organismes officiels me dirigent vers un statut de plombier ou d’électricien justifié sur diplôme pour pouvoir prétendre à cette option. Mais je ne suis pas diplomé plombier ou elec.
«- Je vous assure que se sont des métiers complémentaires mais totalement différents.» M’avais rassuré le responsable mandaté de l’ADEME.
Quand à ma demande de RC, biennale ou décennale, elle est refusée systématiquement pour le statut d’auto entrepreneur, je suis à ma 5e assurances et quelques courtiers car sans expérience significative dans cette activité, sans chiffre d’affaire ou alors à 6000 euros par an.
Je m’adresse alors à une Coopérative d’Activité et d’Emplois que j’avais déjà rencontré, Perspective Bâtiment, partenaire du Conseil général et implantée au niveau national, pour devenir entrepreneur salarié et faciliter mes démarches. Mon dossier est irrecevable car leur assurance refuse également de s’engager pour ce type de risque pour un entrepreneur individuel, trop compliqué me dit on !
Je tente donc une nouvelle inscription avec un autre Code Rome du répertoire des métiers, « Technicien chargé d’étude et de chantier. » (Code 61223) pour contourner ce flou juridique. Finalement mon dossier est accepté en tant qu’économiste de la construction A ce jour je n’ai toujours pas de rc ni de biennale et évidement pas de décennale...Pourtant toute loi connaît son contraire et si vous vous plonger dans le site légifrance vous plongez dans les abysses du paradoxe.
Il n’y a donc aucun lien réel sur le suivit post-formation, aucun accord entre l’organisme formateur privé et l’Assedic. Vous n’êtes plus dans les statistiques de demandeur d’emplois. C’est juste ce que l’état demande !
A l’heure où l’Anpe et l’Assedic doivent devenir le Pôle emploi, le processus défaille depuis plusieurs années, totalement inefficace, extrêmement coûteux ! L’ Afpa, Le Greta, les organismes privés, se livrent une concurrence acharnée pour obtenir les subventions de fonctionnement sous couvert de la formation professionnelle.
La réalité est que l’Anpe justifie des actions de financements vers des organismes qui rémunèrent des formateurs et des formation qui ne sont ni qualifiante, ni diplomante, sachant pertinemment qu’il n’y aura aucun effet sur la création d’emploi. Disons le clairement, c’est du quota camouflé, de la dépense d’argent public détourné pour faire fonctionner des castes voisines ! Combien de journées inutiles ont été financé ainsi ? Les schémas de type Fongécif, peut être, sont viables uniquement pour de la formation des salariés en interne à leurs entreprises ; Pourtant des sommes colossales sont attribuées chaque année à des organismes qui favorisent des intérêts individuels au détriment de l’intérêt collectifs.
La réalité est que le lobbying des multinationales ou sociétés importantes, ont déjà régulé le marché du solaire et bloque toute initiative. Les entreprises pétrolifères et nucléaires créent des filiales à tout va en Energies renouvelables (Total crée Tenésol, photovoltech, Témasol, Kwazulu energy services, Edf crée Tenesol, Evasol…) Chaque filiales recréer alors son réseau au niveau régional. Tout cela géré par ceux la même, industriels et financiers, qui ont asphyxié la planète. Total et Edf ont crée d’ailleurs un groupe commun. Le prétexte du rachat de l’énergie libre par injection dans le réseau contre le choix de l’autonomie partielle énergétique va devenir la plus énorme manne financière du siècle !
Quels réseaux, quelles relations, quels pouvoirs peuvent engager une véritable alternative face à l’urgence d’un développement économique durable ?
L’épanouissement intellectuel, la transmission d’un savoir, la volonté « d’œuvrer utile » à t’il un sens ?
Le système économique actuel a mis volontairement en place une épée de Damoclès en fusion au dessus des citoyens qui veulent entreprendre Il est évident que les pouvoirs publics s’affairent à organiser un « Bassin de chômage » pour maintenir une tension et créer la peur de la précarité dans le « Bassin d’emploi ». Payer les gens à ne rien faire est salutaire contre les révolutions ! De cette façon, le travail est réduit à un unique coût de production à peine plus élevé que la production du chômage, une soumission totalement déshumanisé et indexé par des technocrates non productifs.
L’avenir est dans la capacité d‘adaptation nous dit on ? Dans l’appréciation immédiate de son environnement, la stabilité naît dans le mouvement… L’information et les discours médiatiques sont aux antipodes de la réalité, mais je persévère et ma petite structure tiendra son cap…
Réalité et avenir ; Témoignage représentatif de milliers d’exemples.
l’accès à l’emploi, le reconversion ou la création d’entreprise est un gros gâteau avec une recette de mauvais ingrédients !
Un diplôme ou une Validation des Acquis de l’Expérience, un Bilan de Compétence ou un Stage de Reconversion, un peu de leurre et une touche de mascarade.
Belle indigestion garantie !
Devant l’absurdité de notre système, l’incohérence des protocoles administratifs et les complexes contradictions des organismes d’accès à l’emploi et de la création d’entreprise. Les monopoles régionaux grandissent en toute illégalité, la technocratie invraisemblable de notre organisation collective entraîne une corruption ouverte de notre société, finalement de l’ingérence de notre pays. Il y a le Tiers monde, le Quart monde, et la précarité moderne, le demi monde ! Etre auto entrepreneur est ce organiser sa survie ?
De formation commerciale diplômé, voilà 20 ans que je parcours le monde du travail de Contrat à Durée Déterminée, en Contrats d’Intérim, de Contrats de Vacation, en Cachets d’Intermittents, de Contrats Aidés en Contrats Précaires. Mes expériences sont pluridisciplinaires, dans la vente, dans l’événementiel, dans le transport, le socioculturel… Parfois avec des responsabilités importantes, parfois dans des petits boulots.
Curieusement la précarité du contrat n’a rien à voir avec la nature de la responsabilité de votre mission. Vous pouvez être en Contrat Emplois Solidarité pour 1 an à 600€ par mois responsable de 15 gamins difficiles de 8 à 17 ans pour du soutient scolaire, faut le savoir ! Je relativise, de l’autre coté du globe on vent des criquets grillés pour gagner 5€/jour ! Ma première inscription à l’Anpe date de 1995, pendant 14 ans j’ai envoyé une copie de mes fiches de salaires aux Assedic dans la perspective d’obtention d’un vrai Contrat à Durée Indéterminé avec un salaire fixe et des conditions acceptables. Après mon premier ‘ Licenciement à l’amiable’, terme que les employeurs connaissent bien (qui donnera d’ailleurs le fameux Contrat Première Embauche, puis Contrat Nouvel Embauche dont j’ai pu goûter la saveur) l’Anpe m’informe que j’ai le droit d’établir un bilan de Compétence. Je passe trois jours dans une structure privée à répondre à des séries de questions que proposeraient n’importe quelles revues de tests psychologiques aujourd’hui. Le Bilan confirme des Compétences dans le métier d’où je viens d’être licencié. Ce jour, j’ai commencé à m’interroger sur la viabilité de l’Anpe et de ses partenaires formateurs !
Au fil des années, j’acquiers cependant des compétences techniques évidentes notamment en distribution électrique, je peux même présenter des fiches de salaire intitulé « Electricien ». A chaque fin de contrat, l’Anpe me positionne dans un processus d’Aide au Retour à l’Emploi dit personnaliser, en 2000 avec l’Afpa de Rochefort, en 2004 avec l’Afpa de Rivesaltes et en 2007 avec le CARIF de Perpignan afin de mettre en place une VAE d’électricien et pouvoir légiférer cette situation quelque peu ambiguë qui normalement nécessite la justification d’un diplôme.
Dans le premier cas, on me propose de passer des habilitations électriques. Je dois commencer par la plus simple et obtenir progressivement une habilitation plus sérieuse, seulement l’Anpe ne financera que la première habilitation, nommée « B0 » destinée aux personnels d’entretient et de nettoyage pour accéder à certains locaux. Rien a voir avec ma demande ! Mais c’est le processus que l’on m’impose si je ne veux pas être radié. Coût de la journée 450 euros ! Je ne peux évidement pas financer la suite.
Dans le deuxième cas je participe à un examen personnalisé avec une psychologue du travail mandatée par l’Afpa, mme Louise Jacob qui se reconnaîtra, pour mettre en œuvre un projet professionnel, résultat de son analyse après plus de deux heures d’entretien…. Doit s’orienter sur un autre parcours ! Pas très précis pour une analyse de mise en oeuvre de projet professionnel. Petite anecdote, cette personne m’a demandé entre autre si je pouvais ne pouvais pas faire quelques travaux chez elle, réglable en espèce !
Dans le troisième cas, on me propose d’entreprendre une VAE dans un processus qui dure cette fois plus d’une année mais à ma charge, donc complètement inadapté avec la réalité du quotidien.
En 2008, l’Anpe de Perpignan me propose une candidature à une formation « Installateur en équipements solaires », recevable sur dossier et entretien, et rémunérée, de 520h à l’Institut de Formation Marillac Entreprise. Elle présente cette formation comme un tremplin évident d’avenir professionnel. L’INSEE indique fièrement 6 millions d’emplois crées dans les métiers « verts » !
Je mise sur cette reconversion et engage des lors une démarche intellectuelle et prospective pour anticiper un retour à l’emploi efficace, j’élabore un dossier de plus de 400 Mo sur les veilles multisecteurielles applicables aux principes architecturaux et à la démarche de Haute Qualité Environnementale car j’ai toujours été passionné de développement durable. A moyen terme j’envisage de créer une coop d’auto entrepreneur en travail a temps partager gérer par un GIE indépendant. J’arrive même à constituer un portefeuille de clients potentiels et j’obtiens des demandes de devis très satisfaisantes en vue de créer mon propre emploi. A l’issue de cette formation j’obtiens 2 certifications de label solaire, le QualiSOL et le QualiPV, exigés par les organismes dépendant de l’Agence de l’Environnement pour la Maîtrise de l’Energie (ADEME), permettant le crédit d’impôt à ses clients, et 2 habilitations obligatoires. (Electrique BR1V et travail en hauteur.) Je pense enfin être sur une bonne voie.
Seulement mi avril 2009, au dernier jour de la formation, l’Assedic me suspend mes allocations.
La direction de l’institut me certifie qu’il devait y avoir un report de mes droits, elle est impuissante. Je remue ciel et terre pour me faire entendre, je fais une réclamation qui ne sera jamais entendu. Je suis radié sans aucune indemnité !
Pour valider contractuellement mes certifications QualiSOL et QualiPV, mes dernières cartes, auprès des organismes dépendant de l’ADEME, il faut soit être embauché par une société compétente dans ce domaine, soit être créateur d’entreprise et présenter son numéro de Siret et d’Assurance Responsabilité Civiles et Décennales. Je décide de remplir un dossier d’auto entrepreneur pour débuter une activité d’installateur solaire. L’inscription à l’Urssaf sera irrecevable parce qu’il n’existe pas de répertoire des métiers spécifique a ce domaine (Le fameux Code Rome) correspondant à cette activité. Les organismes officiels me dirigent vers un statut de plombier ou d’électricien justifié sur diplôme pour pouvoir prétendre à cette option. Mais je ne suis pas diplomé plombier ou elec.
«- Je vous assure que se sont des métiers complémentaires mais totalement différents.» M’avais rassuré le responsable mandaté de l’ADEME.
Quand à ma demande de RC, biennale ou décennale, elle est refusée systématiquement pour le statut d’auto entrepreneur, je suis à ma 5e assurances et quelques courtiers car sans expérience significative dans cette activité, sans chiffre d’affaire ou alors à 6000 euros par an.
Je m’adresse alors à une Coopérative d’Activité et d’Emplois que j’avais déjà rencontré, Perspective Bâtiment, partenaire du Conseil général et implantée au niveau national, pour devenir entrepreneur salarié et faciliter mes démarches. Mon dossier est irrecevable car leur assurance refuse également de s’engager pour ce type de risque pour un entrepreneur individuel, trop compliqué me dit on !
Je tente donc une nouvelle inscription avec un autre Code Rome du répertoire des métiers, « Technicien chargé d’étude et de chantier. » (Code 61223) pour contourner ce flou juridique. Finalement mon dossier est accepté en tant qu’économiste de la construction A ce jour je n’ai toujours pas de rc ni de biennale et évidement pas de décennale...Pourtant toute loi connaît son contraire et si vous vous plonger dans le site légifrance vous plongez dans les abysses du paradoxe.
Il n’y a donc aucun lien réel sur le suivit post-formation, aucun accord entre l’organisme formateur privé et l’Assedic. Vous n’êtes plus dans les statistiques de demandeur d’emplois. C’est juste ce que l’état demande !
A l’heure où l’Anpe et l’Assedic doivent devenir le Pôle emploi, le processus défaille depuis plusieurs années, totalement inefficace, extrêmement coûteux ! L’ Afpa, Le Greta, les organismes privés, se livrent une concurrence acharnée pour obtenir les subventions de fonctionnement sous couvert de la formation professionnelle.
La réalité est que l’Anpe justifie des actions de financements vers des organismes qui rémunèrent des formateurs et des formation qui ne sont ni qualifiante, ni diplomante, sachant pertinemment qu’il n’y aura aucun effet sur la création d’emploi. Disons le clairement, c’est du quota camouflé, de la dépense d’argent public détourné pour faire fonctionner des castes voisines ! Combien de journées inutiles ont été financé ainsi ? Les schémas de type Fongécif, peut être, sont viables uniquement pour de la formation des salariés en interne à leurs entreprises ; Pourtant des sommes colossales sont attribuées chaque année à des organismes qui favorisent des intérêts individuels au détriment de l’intérêt collectifs.
La réalité est que le lobbying des multinationales ou sociétés importantes, ont déjà régulé le marché du solaire et bloque toute initiative. Les entreprises pétrolifères et nucléaires créent des filiales à tout va en Energies renouvelables (Total crée Tenésol, photovoltech, Témasol, Kwazulu energy services, Edf crée Tenesol, Evasol…) Chaque filiales recréer alors son réseau au niveau régional. Tout cela géré par ceux la même, industriels et financiers, qui ont asphyxié la planète. Total et Edf ont crée d’ailleurs un groupe commun. Le prétexte du rachat de l’énergie libre par injection dans le réseau contre le choix de l’autonomie partielle énergétique va devenir la plus énorme manne financière du siècle !
Quels réseaux, quelles relations, quels pouvoirs peuvent engager une véritable alternative face à l’urgence d’un développement économique durable ?
L’épanouissement intellectuel, la transmission d’un savoir, la volonté « d’œuvrer utile » à t’il un sens ?
Le système économique actuel a mis volontairement en place une épée de Damoclès en fusion au dessus des citoyens qui veulent entreprendre Il est évident que les pouvoirs publics s’affairent à organiser un « Bassin de chômage » pour maintenir une tension et créer la peur de la précarité dans le « Bassin d’emploi ». Payer les gens à ne rien faire est salutaire contre les révolutions ! De cette façon, le travail est réduit à un unique coût de production à peine plus élevé que la production du chômage, une soumission totalement déshumanisé et indexé par des technocrates non productifs.
L’avenir est dans la capacité d‘adaptation nous dit on ? Dans l’appréciation immédiate de son environnement, la stabilité naît dans le mouvement… L’information et les discours médiatiques sont aux antipodes de la réalité, mais je persévère et ma petite structure tiendra son cap…
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