Question dans 2008
Bonjour,
Le nouveau statut d'auto entrepreneur basé sur régime fiscal micro entreprise a retenu mon attention.
J'envisage de me lancer comme beaucoup d'entre vous dans cette aventure dans quelques semaines.
Je trouve cependant que malgré les efforts fais par l'Administration pour nous pondre un outil à la création d'entreprise simple, rassurant et peu contraignant, il reste coûteux.
En effet pour pouvoir mettre en place une activité viable et donc rentable, il faudra dégager au minimum une marge de 20% puisque 13% du CA devra être reversé à l'Etat au titre de CS et d'impôt.
Je connais peu de revendeur sur internet (puisque ce nouveau statut a été pensé avant tout pour régulariser les activités commerciales sur le net de particuliers) qui peuvent se targuer de marger à 20% sur de la revente de produit.
Ce taux de 13% n'est il pas révisable ? N'est il pas prévu de calculer les CS et l'impôt sur la marge nette plutôt que le CA ? ce qui me semblerai plus juste.. notamment pour les personnes ayant déjà une activité salarié et payant déjà des CS...
Cdt
Le nouveau statut d'auto entrepreneur basé sur régime fiscal micro entreprise a retenu mon attention.
J'envisage de me lancer comme beaucoup d'entre vous dans cette aventure dans quelques semaines.
Je trouve cependant que malgré les efforts fais par l'Administration pour nous pondre un outil à la création d'entreprise simple, rassurant et peu contraignant, il reste coûteux.
En effet pour pouvoir mettre en place une activité viable et donc rentable, il faudra dégager au minimum une marge de 20% puisque 13% du CA devra être reversé à l'Etat au titre de CS et d'impôt.
Je connais peu de revendeur sur internet (puisque ce nouveau statut a été pensé avant tout pour régulariser les activités commerciales sur le net de particuliers) qui peuvent se targuer de marger à 20% sur de la revente de produit.
Ce taux de 13% n'est il pas révisable ? N'est il pas prévu de calculer les CS et l'impôt sur la marge nette plutôt que le CA ? ce qui me semblerai plus juste.. notamment pour les personnes ayant déjà une activité salarié et payant déjà des CS...
Cdt
Pour une activité de services, il vous reste 77 % C.A après réglement du versement unique libératoire.
Si dans ces 77% vous ne réussissez pas à dégager un peu de bénéfice c'est peut-être que votre affaire est mal ficelée... (ou que vous entrez en concurrence avec des gens qui ne déclarent rien et peuvent ainsi faire des prix imbattables; ce qui est dégueulasse - excusez l'expréssion mais il n'y a pas d'autres mots)
Personnellement, je trouve que c'est super-simple : on déclare tous les mois ce qui est perçu et on sait exactement ce qu'on doit payer.
Idem à l'envers. On sait combien facturer pour faire du bénéfice...
Exemple de calcul pour des prestations de services à domicile :
bénéfice = [(C.A. unitaire x prestations vendues) x 77%] - [charges fixes + (charges variables unitaires x prestations vendues)]
Donc, pour faire 0 de bénéfice avec une vente :
C.A unitaire = (charges fixes + charges variables unitaires) / 0,77
Et, pour faire 10 de bénéfice avec une vente :
C.A unitaire = [10 + (charges fixes + charges variables unitaires)] / 0,77
Comme vous ne payez rien si vous ne faites pas de C.A vous êtes sûr d'être bénéficiaire en étant au dessus de ce C.A unitaire. Par ailleurs, puisque seules vos charges variables augmentent avec votre C.A, vous êtes sûrs de gagnez plus en vendant plus... jusqu'au plafond ! Méfiez-vous quand-même, hein... les calculs changent ensuite... Et là, gare aux calculs trop simplistes !
Si dans ces 77% vous ne réussissez pas à dégager un peu de bénéfice c'est peut-être que votre affaire est mal ficelée... (ou que vous entrez en concurrence avec des gens qui ne déclarent rien et peuvent ainsi faire des prix imbattables; ce qui est dégueulasse - excusez l'expréssion mais il n'y a pas d'autres mots)
Personnellement, je trouve que c'est super-simple : on déclare tous les mois ce qui est perçu et on sait exactement ce qu'on doit payer.
Idem à l'envers. On sait combien facturer pour faire du bénéfice...
Exemple de calcul pour des prestations de services à domicile :
bénéfice = [(C.A. unitaire x prestations vendues) x 77%] - [charges fixes + (charges variables unitaires x prestations vendues)]
Donc, pour faire 0 de bénéfice avec une vente :
C.A unitaire = (charges fixes + charges variables unitaires) / 0,77
Et, pour faire 10 de bénéfice avec une vente :
C.A unitaire = [10 + (charges fixes + charges variables unitaires)] / 0,77
Comme vous ne payez rien si vous ne faites pas de C.A vous êtes sûr d'être bénéficiaire en étant au dessus de ce C.A unitaire. Par ailleurs, puisque seules vos charges variables augmentent avec votre C.A, vous êtes sûrs de gagnez plus en vendant plus... jusqu'au plafond ! Méfiez-vous quand-même, hein... les calculs changent ensuite... Et là, gare aux calculs trop simplistes !
je rejoins l'avis de lhassan qui concerne l'activité d'achat/revente de marchandises,
je vais prendre ma situation:
le coût d'achat de mon produit est de 5000 euros ttc
le prix de vente public est de 6500 euros ttc, soit 5434 htva
13% de charges sociales + impôt = 706 euros
soit la moitié de ma marge!
si les 13% étaient calculées sur ma marge = 195 euros
et je vais plus loin, si les charges sociales et l'impôt étaient calculées sur mon revenu (comme les autres professions), ce serait encore moins car, dans mon cas, j'ai des frais fixes que je connaîs déjà:
- frais de transport: 250 euros
- assurance: 90 euros/mois
(et je ne compte pas les autres frais que je n'ai pas encore chiffrés: pub, frais bancaires, etc...)
dans mon cas, ma marge brute est de 23% (ce qui est certes un peu faible, mais encore correct) mais après déduction des charges fixes connues à ce jour, elle chute à moins de 7%!
moralité, dans le cadre d'activité achat/revente sous le statut d'auto-entrepreneur, il est indispensable de trouver des produits à forte marge (comme toujours d'ailleurs) mais dont le prix de vente reste relativement faible,
je vais prendre ma situation:
le coût d'achat de mon produit est de 5000 euros ttc
le prix de vente public est de 6500 euros ttc, soit 5434 htva
13% de charges sociales + impôt = 706 euros
soit la moitié de ma marge!
si les 13% étaient calculées sur ma marge = 195 euros
et je vais plus loin, si les charges sociales et l'impôt étaient calculées sur mon revenu (comme les autres professions), ce serait encore moins car, dans mon cas, j'ai des frais fixes que je connaîs déjà:
- frais de transport: 250 euros
- assurance: 90 euros/mois
(et je ne compte pas les autres frais que je n'ai pas encore chiffrés: pub, frais bancaires, etc...)
dans mon cas, ma marge brute est de 23% (ce qui est certes un peu faible, mais encore correct) mais après déduction des charges fixes connues à ce jour, elle chute à moins de 7%!
moralité, dans le cadre d'activité achat/revente sous le statut d'auto-entrepreneur, il est indispensable de trouver des produits à forte marge (comme toujours d'ailleurs) mais dont le prix de vente reste relativement faible,
Bonjour,
Je trouve cette question vitale. Je voudrais monter une agence de voyages en ligne et, vu la concurrence, les marges pourront très difficilement dépasser 5% du px de vente.
Je vais vendre des circuits touristiques. Si je comprends bien, étant une activité de service, il y a un abattement forfaitaire de 50% avant calcul des ponctions.
Sur 50% du CA ==> CS = 21,3% + IR 1,7% soit 23% de 50% de mon CA.
C'est-à-dire 11,5% du CA.
Marge 5% - Ponctions 11,5% = -6,5% !
Je vends donc à perte ! Est-ce que ça en vaut la peine ?! Ou ai-je mal compris ?
Merci de m'éclairer,
Fred*
Je trouve cette question vitale. Je voudrais monter une agence de voyages en ligne et, vu la concurrence, les marges pourront très difficilement dépasser 5% du px de vente.
Je vais vendre des circuits touristiques. Si je comprends bien, étant une activité de service, il y a un abattement forfaitaire de 50% avant calcul des ponctions.
Sur 50% du CA ==> CS = 21,3% + IR 1,7% soit 23% de 50% de mon CA.
C'est-à-dire 11,5% du CA.
Marge 5% - Ponctions 11,5% = -6,5% !
Je vends donc à perte ! Est-ce que ça en vaut la peine ?! Ou ai-je mal compris ?
Merci de m'éclairer,
Fred*
Le régime d'imposition "au forfait" est basé sur un taux forfaitaire du bénéfice appliqué par le fisc. Dans le cas d'une activité "commerciale", le fisc applique un abattement de 71% sur le CA annuel TTC et considère que vous faites donc 29 % de bénéfices . Quelque soit le montant de votre bénéfice réel, vous serez imposé (impôts sur les revenus) sur ce montant de 29 % du CA. Les charges sociales RSI sont calculées sur les mêmes bases que les impôts. Les charges sociales RSI faisant 45 % du bénéfice imposable (quelque soit le régime fiscal qu'on a choisi, "réel" ou "forfait"), ils reviennent donc à environ 12 % du CA.
Avec un régime de taxation au forfait, il convient donc de faire les calculs "à l'envers" pour déterminer le prix de vente, vu que le bénéfice vous est imposé par le fisc, ainsi que les charges sociales qui en découlent. De votre prix de vente vous enlevez donc 29 % (bénéfice forfaitaire) + 12 % (charges sociales RSI). Il vous reste 59% du prix de vente. Vous enlevez ensuite les différentes charges (téléphone, électricité, frais bancaires, frais de port, assurance, etc) et vous voyez ce qui vous reste pour le prix d'achat TTC de vos produits. Il suffit d'inverser le pourcentage restant pour obtenir le coef à appliquer à vos prix d'achats afin d'obtenir le prix de vente. Normalement vous devriez trouver un coef de 2 ou plus. Il est très difficile de tomber en dessous de 2.
Vous achetez 10 euros TTC, vous revendez 20 euros TTC : bénéfice forfaitaire 5,80 E, RSI 2,4 euros, reste 1,80 euros pour les multiples charges diverses (c'est à dire très peu, c'est pourquoi ,plus le prix des produits est faible, plus le coef de marge brute doit être élevé).
Dernière chose : le 1 % d'impôts libératoire, ce sont des impôts sur les revenus, donc des charges personnelles, pas de charges de l'entreprise. Ils ne doivent pas entrer dans vos calculs, ils doivent être payés par vos bénéfices.
Alors question : si vous faites moins de 29 % de bénéfice réel , que se passe t-il ? Et bien vous allez payer les charges sociales RSI et les impôts sur la base du bénéfice à 29 % , donc vous payez trop, voir beaucoup trop de charges et im^pots par rapport à ce que vous gagnez réellement. Vous allez même très vite y laisser tous vos bénéfices.
Le mode d'imposition au forfait est très contraignant parce que les bénéfices vous sont imposés par le fisc, et que vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez au niveau de la gestion et des prix de ventes : impossible de comptabiliser les charges réelles, impossible de faire des investissements ou de déduire la création de stock. Le régime de l'A.E. (comme tous les régimes au forfait) n'est pas adapté au simple commerce de revente, sauf si vous n'êtes pas en milieu concurrentiel et que vous pouvez marger à votre guise.
Dans le cas de "prestations de services", le fisc considère que vous faites 50 % de bénéfice net. Vous ajoutez 21,3 % de charges sociales RSI et il reste 28,7 % pour payer vos charges de fonctionnement et éventuellement l'achat de produits ou de matériaux. C'est plus facilement réalisable que dans le cas de "commerce de vente", mais là encore vous ne pourrez déduire aucun investissement.
Ces régimes "au forfait" fonctionnent très bien pour des indépendants installés depuis longtemps, qui n'ont pas d'investissement à faire ni de stock à créer et qui ont une bonne maîtrise de leurs prix de vente, mais il ne faut pas chercher à les utiliser à toutes les sauces (comme le "e-commerce" sur Internet par exemple : là ça ne convient pas du tout).
Avec un régime de taxation au forfait, il convient donc de faire les calculs "à l'envers" pour déterminer le prix de vente, vu que le bénéfice vous est imposé par le fisc, ainsi que les charges sociales qui en découlent. De votre prix de vente vous enlevez donc 29 % (bénéfice forfaitaire) + 12 % (charges sociales RSI). Il vous reste 59% du prix de vente. Vous enlevez ensuite les différentes charges (téléphone, électricité, frais bancaires, frais de port, assurance, etc) et vous voyez ce qui vous reste pour le prix d'achat TTC de vos produits. Il suffit d'inverser le pourcentage restant pour obtenir le coef à appliquer à vos prix d'achats afin d'obtenir le prix de vente. Normalement vous devriez trouver un coef de 2 ou plus. Il est très difficile de tomber en dessous de 2.
Vous achetez 10 euros TTC, vous revendez 20 euros TTC : bénéfice forfaitaire 5,80 E, RSI 2,4 euros, reste 1,80 euros pour les multiples charges diverses (c'est à dire très peu, c'est pourquoi ,plus le prix des produits est faible, plus le coef de marge brute doit être élevé).
Dernière chose : le 1 % d'impôts libératoire, ce sont des impôts sur les revenus, donc des charges personnelles, pas de charges de l'entreprise. Ils ne doivent pas entrer dans vos calculs, ils doivent être payés par vos bénéfices.
Alors question : si vous faites moins de 29 % de bénéfice réel , que se passe t-il ? Et bien vous allez payer les charges sociales RSI et les impôts sur la base du bénéfice à 29 % , donc vous payez trop, voir beaucoup trop de charges et im^pots par rapport à ce que vous gagnez réellement. Vous allez même très vite y laisser tous vos bénéfices.
Le mode d'imposition au forfait est très contraignant parce que les bénéfices vous sont imposés par le fisc, et que vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez au niveau de la gestion et des prix de ventes : impossible de comptabiliser les charges réelles, impossible de faire des investissements ou de déduire la création de stock. Le régime de l'A.E. (comme tous les régimes au forfait) n'est pas adapté au simple commerce de revente, sauf si vous n'êtes pas en milieu concurrentiel et que vous pouvez marger à votre guise.
Dans le cas de "prestations de services", le fisc considère que vous faites 50 % de bénéfice net. Vous ajoutez 21,3 % de charges sociales RSI et il reste 28,7 % pour payer vos charges de fonctionnement et éventuellement l'achat de produits ou de matériaux. C'est plus facilement réalisable que dans le cas de "commerce de vente", mais là encore vous ne pourrez déduire aucun investissement.
Ces régimes "au forfait" fonctionnent très bien pour des indépendants installés depuis longtemps, qui n'ont pas d'investissement à faire ni de stock à créer et qui ont une bonne maîtrise de leurs prix de vente, mais il ne faut pas chercher à les utiliser à toutes les sauces (comme le "e-commerce" sur Internet par exemple : là ça ne convient pas du tout).
"[i]Je trouve cependant que malgré les efforts fais par l'Administration pour nous pondre un outil à la création d'entreprise simple, rassurant et peu contraignant, il reste coûteux.
En effet pour pouvoir mettre en place une activité viable et donc rentable, il faudra dégager au minimum une marge de 20% puisque 13% du CA devra être reversé à l'Etat au titre de CS et d'impôt.
Je connais peu de revendeur sur internet (puisque ce nouveau statut a été pensé avant tout pour régulariser les activités commerciales sur le net de particuliers) qui peuvent se targuer de marger à 20% sur de la revente de produit.
Ce taux de 13% n'est il pas révisable ? N'est il pas prévu de calculer les CS et l'impôt sur la marge nette plutôt que le CA ? ce qui me semblerai plus juste.. notamment pour les personnes ayant déjà une activité salarié et payant déjà des CS...[/i]"
Vous ne pouvez pas imaginer "régulariser" la vente au noir en conservant les mêmes marges. Dans la vente au noir, il n'y a pas de charges sociales, pas d'impôts. Dès qu'on passe dans la légalité, on doit payer les contributions à la société, c'est normal. Ne dites pas que les Charges sociales des A.E. sont élevées, ce sont probablement les plus faibles qui existent en France : les charges sociales d'un indépendant (RSI), c'est environ 45 % du montant de son revenu imposable alors que pour un salarié les CS sont plus de 60 % du salaire net imposable.
Il est effectivement possible de calculer les charges sociales et les impôts sur le bénéfice réel comme vous le suggérez. Cela existe depuis toujours et s'appelle l'imposition "au réel" ([i]au réel simplifié dans le cas de la Micro-Entreprise[/i]). C'est un statut fiscal différent de celui de l'A.E., pour lequel vous pouvez opter en créant une Micro-Entreprise. Mais il faudra alors vous inscrire au Registre du Commerce, vous paierez les charges sociales RSI par acomptes provisionnels (système lourd à gérer, surtout quand on démarre l'entreprise) et vous aurez des obligations comptables un peu plus complexes que pour l'A.E. Mais c'est effectivement la forme qui convient le mieux pour des ventes à faibles marges par ce qu'on paye vraiment en fonction de ce qu'on gagne réellement. Mais ne soyez pas trop optimiste : personne ne peut faire tourner une entreprise commerciale avec une marge brute de 20 %. Le coef mini c'est 1,7 (en dessous de 1,7 le fisc vous soupçonne de vendre "au black").
En effet pour pouvoir mettre en place une activité viable et donc rentable, il faudra dégager au minimum une marge de 20% puisque 13% du CA devra être reversé à l'Etat au titre de CS et d'impôt.
Je connais peu de revendeur sur internet (puisque ce nouveau statut a été pensé avant tout pour régulariser les activités commerciales sur le net de particuliers) qui peuvent se targuer de marger à 20% sur de la revente de produit.
Ce taux de 13% n'est il pas révisable ? N'est il pas prévu de calculer les CS et l'impôt sur la marge nette plutôt que le CA ? ce qui me semblerai plus juste.. notamment pour les personnes ayant déjà une activité salarié et payant déjà des CS...[/i]"
Vous ne pouvez pas imaginer "régulariser" la vente au noir en conservant les mêmes marges. Dans la vente au noir, il n'y a pas de charges sociales, pas d'impôts. Dès qu'on passe dans la légalité, on doit payer les contributions à la société, c'est normal. Ne dites pas que les Charges sociales des A.E. sont élevées, ce sont probablement les plus faibles qui existent en France : les charges sociales d'un indépendant (RSI), c'est environ 45 % du montant de son revenu imposable alors que pour un salarié les CS sont plus de 60 % du salaire net imposable.
Il est effectivement possible de calculer les charges sociales et les impôts sur le bénéfice réel comme vous le suggérez. Cela existe depuis toujours et s'appelle l'imposition "au réel" ([i]au réel simplifié dans le cas de la Micro-Entreprise[/i]). C'est un statut fiscal différent de celui de l'A.E., pour lequel vous pouvez opter en créant une Micro-Entreprise. Mais il faudra alors vous inscrire au Registre du Commerce, vous paierez les charges sociales RSI par acomptes provisionnels (système lourd à gérer, surtout quand on démarre l'entreprise) et vous aurez des obligations comptables un peu plus complexes que pour l'A.E. Mais c'est effectivement la forme qui convient le mieux pour des ventes à faibles marges par ce qu'on paye vraiment en fonction de ce qu'on gagne réellement. Mais ne soyez pas trop optimiste : personne ne peut faire tourner une entreprise commerciale avec une marge brute de 20 %. Le coef mini c'est 1,7 (en dessous de 1,7 le fisc vous soupçonne de vendre "au black").
Tout ceci ne fait que me conforter dans mon opinion première : un projet de création ne s'improvise pas, on n'est pas chef d'entreprise par erreur, et statut d'AE ou pas, un projet doit être préparé (étude de marché, prévisionnel financier au minimum)
Attention, qd je dis étude de marché, il ne s'agit pas forcément d'une usine à gaz démentielle. Mais il ya par exemple des produits dont le prix de vente est fixé par le marché. Si l'on prend le cas des produits informatiques, sur lesquels la concurrence est féroce, le prix proposés sont à peu de choses près les mêmes. Cela signifie tout simplement que la marge des revendeurs se fait non pas sur le prix de vente, mais sur le prix d'achat fournisseur... Que l'on parvient à faire baisser en justifiant de volumes de vente conséquents...
autrement dit, pour une activité de vente de produits informatiques (par exemple) sur internet, pour lesquels la concurrence est forte, les prix de vente fixes ou presque, le SAV primordial, et où l'on ne survit qu'à condition de pouvoir negocier des prix d'achat interessants en justifiant de volumes de vente importants, le statut d'AE n'est pas DU TOUT adapté ! Ne serait ce que parce que le plafonnement du CA rend impossible une stratégie de volume...
Un nouveau statut, même facile d'accès et simplifié à l'extrême, ne doit pas faire oublier les fondamentaux
Attention, qd je dis étude de marché, il ne s'agit pas forcément d'une usine à gaz démentielle. Mais il ya par exemple des produits dont le prix de vente est fixé par le marché. Si l'on prend le cas des produits informatiques, sur lesquels la concurrence est féroce, le prix proposés sont à peu de choses près les mêmes. Cela signifie tout simplement que la marge des revendeurs se fait non pas sur le prix de vente, mais sur le prix d'achat fournisseur... Que l'on parvient à faire baisser en justifiant de volumes de vente conséquents...
autrement dit, pour une activité de vente de produits informatiques (par exemple) sur internet, pour lesquels la concurrence est forte, les prix de vente fixes ou presque, le SAV primordial, et où l'on ne survit qu'à condition de pouvoir negocier des prix d'achat interessants en justifiant de volumes de vente importants, le statut d'AE n'est pas DU TOUT adapté ! Ne serait ce que parce que le plafonnement du CA rend impossible une stratégie de volume...
Un nouveau statut, même facile d'accès et simplifié à l'extrême, ne doit pas faire oublier les fondamentaux
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