Question dans 2008
Bonjour,
Je suis un professionnel de l'informatique, je tiens un magasin, et plutôt que de râler dans mon coin, je voulais savoir votre vision du statut d'auto-entrepreneur.
Je vois beaucoup de personne sur ce forum qui recherche à pratiquer une activité informatique.
Cela m'inquiète, non seulement par le fait que mes cotisations vont financer des concurrents qui vont payer beaucoup moins d'impôts que moi, mais aussi de part les compétences à employer (sans vouloir vexer qui que ce soit).
Déjà à l'heure actuel, créer une entreprise de vente et service informatique ne requiert aucun diplôme, et que cela permet a des pseudos-informaticiens d'avoir une entreprise d'info. Ils sont problématique dans notre profession car bien souvent mauvais conseiller et piètre dépanneur, ils donnent une mauvaise image de nous.
Pour donner un exemple, certains revendeurs informatique proposent du "noname" en matériel, criant haut et fort que c'est du matériel moins cher mais d'aussi bonne qualité.....
Le "noname", c'est du matériel n'ayant pas répondu aux critères de qualitées des constructeurs, je vous laisse seuls juge. Moi, je n'en vends pas.
Ce qui me fait peur avec ce statut, ce n'est pas la nouvelle concurrence, mais plutôt d'avoir tout une panoplie de gens pensant faire bien en empirant les choses, peut d'avoir des clients qui ne font plus confiance car ils se sont fait avoir par un pseudo-professionnel...
Voilà ce que je pense de la situation, je ne tiens à vexer personne, ni à mettre en colère qui que ce soit, c'est juste mon ressentiment. J'ai fait ce sujet pour ouvrir une conversation, et savoir ce que vous voyez ou attendez de ce statut, aussi bien en tant qu'auto-entrepreneur qu'en tant que client potentiel.
Cordialement.
Je suis un professionnel de l'informatique, je tiens un magasin, et plutôt que de râler dans mon coin, je voulais savoir votre vision du statut d'auto-entrepreneur.
Je vois beaucoup de personne sur ce forum qui recherche à pratiquer une activité informatique.
Cela m'inquiète, non seulement par le fait que mes cotisations vont financer des concurrents qui vont payer beaucoup moins d'impôts que moi, mais aussi de part les compétences à employer (sans vouloir vexer qui que ce soit).
Déjà à l'heure actuel, créer une entreprise de vente et service informatique ne requiert aucun diplôme, et que cela permet a des pseudos-informaticiens d'avoir une entreprise d'info. Ils sont problématique dans notre profession car bien souvent mauvais conseiller et piètre dépanneur, ils donnent une mauvaise image de nous.
Pour donner un exemple, certains revendeurs informatique proposent du "noname" en matériel, criant haut et fort que c'est du matériel moins cher mais d'aussi bonne qualité.....
Le "noname", c'est du matériel n'ayant pas répondu aux critères de qualitées des constructeurs, je vous laisse seuls juge. Moi, je n'en vends pas.
Ce qui me fait peur avec ce statut, ce n'est pas la nouvelle concurrence, mais plutôt d'avoir tout une panoplie de gens pensant faire bien en empirant les choses, peut d'avoir des clients qui ne font plus confiance car ils se sont fait avoir par un pseudo-professionnel...
Voilà ce que je pense de la situation, je ne tiens à vexer personne, ni à mettre en colère qui que ce soit, c'est juste mon ressentiment. J'ai fait ce sujet pour ouvrir une conversation, et savoir ce que vous voyez ou attendez de ce statut, aussi bien en tant qu'auto-entrepreneur qu'en tant que client potentiel.
Cordialement.
ce que je souhaite en tant que client: disposer de [b]nouveaux [/b]services, non couverts actuellement.
Personnellement, je pratique une activité photo nature/environnement sur des sujets locaux très particuliers, je souhaite faire "fructifier" ce travail. Le statut d'auto-entrepreneur peut être une solution pour moi.
Et je n'ai pas le sentiment de piquer le boulot à qui que ce soit puisque je ne connais personne qui fait ce boulot autour de moi.
Mais je comprend la crainte des professionnels, artisans en particulier...
Personnellement, je pratique une activité photo nature/environnement sur des sujets locaux très particuliers, je souhaite faire "fructifier" ce travail. Le statut d'auto-entrepreneur peut être une solution pour moi.
Et je n'ai pas le sentiment de piquer le boulot à qui que ce soit puisque je ne connais personne qui fait ce boulot autour de moi.
Mais je comprend la crainte des professionnels, artisans en particulier...
Bonjour,
Mais l'Auto Entrepreneur sera un professionnel aussi dans la mesure où des conditions de diplômes sont exigées pour certaines activités. Dans le domaine de l'informatique il faudrait aussi ces conditions, mais si elles n'y sont pas !!! espérons que ce ne sera pas trop n'importe quoi en effet. Quant à la concurrence, c'est le "principe de la liberté du commerce et de l'industrie" Code du Commerce et législation européenne. Amitiés
Mais l'Auto Entrepreneur sera un professionnel aussi dans la mesure où des conditions de diplômes sont exigées pour certaines activités. Dans le domaine de l'informatique il faudrait aussi ces conditions, mais si elles n'y sont pas !!! espérons que ce ne sera pas trop n'importe quoi en effet. Quant à la concurrence, c'est le "principe de la liberté du commerce et de l'industrie" Code du Commerce et législation européenne. Amitiés
C'est un point de vue ... mais il faut vous dire que des margoulins il en existe dans toutes les professions (pas seulement dans l'informatique).
J'habite près d'une petite ville (moins de 5000 habitants) où il y a trois magasins d'informatique (vente, réparation, développement) : un bon, un mauvais et un fantôme (toujours fermé). Je peux vous dire que le bon magasin n'a pas de difficulté à trouver les arguments face aux clients mécontentés par le mauvais magasin. Si vous êtes un bon, je pense que vous n'aurez pas de mal à vous mettre en valeur à côté de cette nouvelle concurrence.
Il est possible que quelques "pseudo-informaticiens" ternissent l'image de la profession mais c'est aussi vrai pour les pseudo-plombiers, les pseudo-garagistes, les pseudo-nourrices, ... C'est à chacun de se renseigner sur le prestataire avant de s'engager. C'était déjà vrai avant le statut AE et ça le restera après.
D'une part, en tant que client, j'espère qu'avec l'AE j'aurais plus de choix pour réaliser certaines prestations. Aujourd'hui, je ne connais pas un platrier interessé pour enduire 10 mètre carré de mur, pas un maçon souhaitant poser 10 parpaings, pas un paysagiste pour tailler 10 mètres linéaires de haie. Ce n'est pas que je ne voudrais pas les embaucher mais ce genre de travaux n'intéresse pas les professionnels qui ont pignon sur rue. A titre d'exemple, j'ai fait faire un devis à un maçon pour réduire la taille d'une ouverture dans un mur (soit 9 parpaings à poser et un peu d'isolation à refaire). Le maçon m'a proposé un devis de plus de 1400 Euros. Il m'a fait comprendre qu'il ne pouvait pas me refuser un devis mais que si j'étais assez c*n pour payer ce prix là, il voulait bien se déplacer. Enfin, ça c'était à l'époque où il y avait surchauffe dans le bâtiment, avec la crise ça va peut être changer ...
D'autre part, en tant qu'AE, je souhaite proposer des prestations (informatiques justement) pour des clients de niches qui sont ligotés par des "professionnels" profitant du manque de concurrence et qui ont des pratiques qui ne sont possibles que parce qu'il y a un quasi monopole.
[quote]Cela m'inquiète, non seulement par le fait que mes cotisations vont financer des concurrents qui vont payer beaucoup moins d'impôts que moi[/quote]Au moins vos concurrents seront connus, déclarés, payeront des charges et des impôts sur leur CA, c'est quand même mieux que le travail au noir ...
[quote]Pour donner un exemple, certains revendeurs informatique proposent du "noname" en matériel[/quote]Si le matériel est pourri, le client aura des ennuis et ne retournera pas vers l'arnaqueur qui lui a vendu. Ca vous fera un client de plus.
[quote]peur d'avoir des clients qui ne font plus confiance car ils se sont fait avoir [/quote]ça fait partie de votre métier que de conseiller, rassurer et orienter les clients. La confiance ça ne se décrète pas, ça se mérite.
J'habite près d'une petite ville (moins de 5000 habitants) où il y a trois magasins d'informatique (vente, réparation, développement) : un bon, un mauvais et un fantôme (toujours fermé). Je peux vous dire que le bon magasin n'a pas de difficulté à trouver les arguments face aux clients mécontentés par le mauvais magasin. Si vous êtes un bon, je pense que vous n'aurez pas de mal à vous mettre en valeur à côté de cette nouvelle concurrence.
Il est possible que quelques "pseudo-informaticiens" ternissent l'image de la profession mais c'est aussi vrai pour les pseudo-plombiers, les pseudo-garagistes, les pseudo-nourrices, ... C'est à chacun de se renseigner sur le prestataire avant de s'engager. C'était déjà vrai avant le statut AE et ça le restera après.
D'une part, en tant que client, j'espère qu'avec l'AE j'aurais plus de choix pour réaliser certaines prestations. Aujourd'hui, je ne connais pas un platrier interessé pour enduire 10 mètre carré de mur, pas un maçon souhaitant poser 10 parpaings, pas un paysagiste pour tailler 10 mètres linéaires de haie. Ce n'est pas que je ne voudrais pas les embaucher mais ce genre de travaux n'intéresse pas les professionnels qui ont pignon sur rue. A titre d'exemple, j'ai fait faire un devis à un maçon pour réduire la taille d'une ouverture dans un mur (soit 9 parpaings à poser et un peu d'isolation à refaire). Le maçon m'a proposé un devis de plus de 1400 Euros. Il m'a fait comprendre qu'il ne pouvait pas me refuser un devis mais que si j'étais assez c*n pour payer ce prix là, il voulait bien se déplacer. Enfin, ça c'était à l'époque où il y avait surchauffe dans le bâtiment, avec la crise ça va peut être changer ...
D'autre part, en tant qu'AE, je souhaite proposer des prestations (informatiques justement) pour des clients de niches qui sont ligotés par des "professionnels" profitant du manque de concurrence et qui ont des pratiques qui ne sont possibles que parce qu'il y a un quasi monopole.
[quote]Cela m'inquiète, non seulement par le fait que mes cotisations vont financer des concurrents qui vont payer beaucoup moins d'impôts que moi[/quote]Au moins vos concurrents seront connus, déclarés, payeront des charges et des impôts sur leur CA, c'est quand même mieux que le travail au noir ...
[quote]Pour donner un exemple, certains revendeurs informatique proposent du "noname" en matériel[/quote]Si le matériel est pourri, le client aura des ennuis et ne retournera pas vers l'arnaqueur qui lui a vendu. Ca vous fera un client de plus.
[quote]peur d'avoir des clients qui ne font plus confiance car ils se sont fait avoir [/quote]ça fait partie de votre métier que de conseiller, rassurer et orienter les clients. La confiance ça ne se décrète pas, ça se mérite.
Bonsoir,
Comme je l'ai dis, la concurrence ne me pose pas de souci.
(Après tout, nous sommes tous pair avant d'être concurrent)
Je ne savais pas que certains métiers nécessite un diplôme dans ce statut, ça rassure.
Cependant, en ce qui concerne l'informatique, ce statut est un souci majeur, de part le manque de diplôme (ou d'expérience) exigé.
"principe de la liberté du commerce et de l'industrie"
Je suis d'accord avec ce principe, mais je souhaiterais un peu plus d'équité.
Pour le même travail, en tant que SARL, nous sommes taxé plus durement, ce qui implique que pour vivre, nous ne pouvons appliquer les mêmes tarifs, c'est en ce sens que je trouve ça dommage.
[quote]espérons que ce ne sera pas trop n'importe quoi en effet[/quote]
Je l'espère, car nous sommes déjà limite sur les compétences de "certains informaticiens" qui conseil n'importe quel matériel à tord et à travers.
(Conseiller du Packard Bell par exemple est une chose déjà entendu.... En ce qui me concerne, c'est aberrent)
Comme je l'ai dis, la concurrence ne me pose pas de souci.
(Après tout, nous sommes tous pair avant d'être concurrent)
Je ne savais pas que certains métiers nécessite un diplôme dans ce statut, ça rassure.
Cependant, en ce qui concerne l'informatique, ce statut est un souci majeur, de part le manque de diplôme (ou d'expérience) exigé.
"principe de la liberté du commerce et de l'industrie"
Je suis d'accord avec ce principe, mais je souhaiterais un peu plus d'équité.
Pour le même travail, en tant que SARL, nous sommes taxé plus durement, ce qui implique que pour vivre, nous ne pouvons appliquer les mêmes tarifs, c'est en ce sens que je trouve ça dommage.
[quote]espérons que ce ne sera pas trop n'importe quoi en effet[/quote]
Je l'espère, car nous sommes déjà limite sur les compétences de "certains informaticiens" qui conseil n'importe quel matériel à tord et à travers.
(Conseiller du Packard Bell par exemple est une chose déjà entendu.... En ce qui me concerne, c'est aberrent)
du noname : souvent ça marche aussi bien que les marques constructeurs . J'en utilise régulièrement et de surcroit d'occase et je n'ai jamais eu de problèmes. c'est souvent de la marque mais rebadgé.
Pour l'informatique pas besoin de diplôme mais si on n'a pas une compétence en béton on est vite submergé par les pannes à répétitions et le SAV.
Sinon vu la baisse des prix des ordis ça bientôt devenir un produit jetable comme l'électroménager.Déjà que personne ne fait plus réparer fours , lave linge ou machine à laver.
Qui va mettre 40 à 50 euros de main d'oeuvre et autant en piéces pour réparer un produit déjà obsolète et qui vaut neuf 200 euros ou moins. Et d'occase personnellement on me les donne . Je viens encore récemment de changer mon p4 1.5ghz qui commençait à dater . on m'a filé 3 "vieux" pc un amd xp 3200+ , un celeron 2,2ghz et un ancien p4 2ghz .
Je me rappelle encore la période 1998 à 2001 où l'on pouvait se faire un peu de sousous en tant qu'étudiant en vendant quelques configs remontées ou en faisant un peu de maintenance . A l'époque un ordi descend pour le grand public c'était minimum 1000 euros. maintenant même en supermarché c'est 299 voir 349 euros tout compris.
Dans ma ville qui fait 160000 habitants c'est bien simple tous les petits assembleurs on disparu. Il n'y a plus que quelques entreprises qui interviennent sur des grands comptes et les chaines de magasins. Il y a encore 6 ans ils se comptaient par dizaines.
Pour l'informatique pas besoin de diplôme mais si on n'a pas une compétence en béton on est vite submergé par les pannes à répétitions et le SAV.
Sinon vu la baisse des prix des ordis ça bientôt devenir un produit jetable comme l'électroménager.Déjà que personne ne fait plus réparer fours , lave linge ou machine à laver.
Qui va mettre 40 à 50 euros de main d'oeuvre et autant en piéces pour réparer un produit déjà obsolète et qui vaut neuf 200 euros ou moins. Et d'occase personnellement on me les donne . Je viens encore récemment de changer mon p4 1.5ghz qui commençait à dater . on m'a filé 3 "vieux" pc un amd xp 3200+ , un celeron 2,2ghz et un ancien p4 2ghz .
Je me rappelle encore la période 1998 à 2001 où l'on pouvait se faire un peu de sousous en tant qu'étudiant en vendant quelques configs remontées ou en faisant un peu de maintenance . A l'époque un ordi descend pour le grand public c'était minimum 1000 euros. maintenant même en supermarché c'est 299 voir 349 euros tout compris.
Dans ma ville qui fait 160000 habitants c'est bien simple tous les petits assembleurs on disparu. Il n'y a plus que quelques entreprises qui interviennent sur des grands comptes et les chaines de magasins. Il y a encore 6 ans ils se comptaient par dizaines.
Ancien professionnelle de l'informatique, j'ai aussi arrêté mes prestations de maintenance à domicile.
Pourquoi ? et bien mes nouveaux concurrents prennent beaucoup moins chers que moi et les autres vieux ! style 15 € de l'heure... et puis ne possèdes pas les connaissances nécessaires...
Je dis cela sans vexer personnes hein ??
Mais ce que je vois c'est que leurs entreprises sont en micro ou au réel.... pour moi le statut auto entrepreneur ne va rien changer non ??
Pourquoi ? et bien mes nouveaux concurrents prennent beaucoup moins chers que moi et les autres vieux ! style 15 € de l'heure... et puis ne possèdes pas les connaissances nécessaires...
Je dis cela sans vexer personnes hein ??
Mais ce que je vois c'est que leurs entreprises sont en micro ou au réel.... pour moi le statut auto entrepreneur ne va rien changer non ??
Infopro :
Je comprends vos soucis mais ce n'est pas ce nouveau statut qui va y changer quoi que ce soit en bien ou en mal.
Tout d'abord, vos "nouveaux concurrents" ne vont pas payer moins de charges sociales que vous, il est difficile de donner des pourcentages exacts puisque c'est différent pour chacun, mais les chiffres qui sont annoncés concernent les montants **bruts**, avant déduction de toutes les charges, y compris les achats de matériel et les frais professionnels. Alors que pour les autres statuts ces montants sont déduits (forfaitairement ou au réel) avant le calcul.
Le statut le plus avantageux pour la plupart des professions est celui des frais réels. L'avantage de la micro est la simplicité des calculs, ce n'est pas un avantage financier. Mais dans les deux cas il existe un facteur de risque important : les cotisations sociales à payer d'avance, avec des minima - même si vous avez une période maigre, même si vous êtes malade, même si votre entreprise ne démarre pas comme vous le souhaitiez - vous devez payer ces cotisations. Il est indispensable d'économiser de quoi payer une année entière de cotisations sociales si on ne veut pas prendre de risques.
Je suis en micro depuis longtemps (traduction + arts graphiques), je comptais plus ou moins passer au réel au premier janvier jusqu'au jour où j'ai découvert cette nouvelle possibilité qu'est l'auto-entreprise. La tranquillité d'esprit de ne payer que sur ce qu'on gagne et de pouvoir dépenser le reste après me semble quelque chose de vraiment formidable. Je pense même que je vais pouvoir augmenter mes tarifs, chose que je n'aurais pas pu faire autrement : devant faire face aux prélèvements mensuels je me dois actuellement de conserver tous mes clients sans prendre de risques.
Je ne connais pas bien le statut de SARL, mais pour ce qui est des artisans, commerçants et des professions libérales qui sont actuellement en micro ou au réel, leur intérêt n'est pas de s'opposer à ce nouveau mode de calcul mais au contraire de pousser pour que leurs charges sociales soient également calculées sur les bénéfices réellement faits et non sur ceux qui n'existent pas encore (le mode de calcul devrait évidemment être différent) et sans minima de cotisations. Pour les artisans et commerçants qui sont en micro, c'est déjà plus ou moins fait sous forme du "bouclier social". Mais il n'a jamais été mis en place pour les professions libérales micro, contrairement aux promesses, et pour autant que je sache il n'existe rien de tel pour ceux qui sont au réel - et qui comme les autres sont exposés à des périodes creuses.
Pour ce qui est des compétences, est-ce que vous croyez vraiment que les statuts actuels arrêtent les incompétents ? En tout cas dans mon métier la réponse est non, trois fois non. Ce sont seulement les clients mécontents qui les poussent vers la sortie.
Il y a une certaine intox actuellement de la part entre autre de députés opposés au projet, qui annoncent que n'importe qui va pouvoir faire n'importe quoi - ce qui est bien entendu faux puisque les texte parus indiquent bien qu'il faut une autorisation pour travailler dans certains domaines, suivant la loi déjà existante. Donc sur ce point il n'y a aucune évolution, en bien ou en mal.
Je comprends vos soucis mais ce n'est pas ce nouveau statut qui va y changer quoi que ce soit en bien ou en mal.
Tout d'abord, vos "nouveaux concurrents" ne vont pas payer moins de charges sociales que vous, il est difficile de donner des pourcentages exacts puisque c'est différent pour chacun, mais les chiffres qui sont annoncés concernent les montants **bruts**, avant déduction de toutes les charges, y compris les achats de matériel et les frais professionnels. Alors que pour les autres statuts ces montants sont déduits (forfaitairement ou au réel) avant le calcul.
Le statut le plus avantageux pour la plupart des professions est celui des frais réels. L'avantage de la micro est la simplicité des calculs, ce n'est pas un avantage financier. Mais dans les deux cas il existe un facteur de risque important : les cotisations sociales à payer d'avance, avec des minima - même si vous avez une période maigre, même si vous êtes malade, même si votre entreprise ne démarre pas comme vous le souhaitiez - vous devez payer ces cotisations. Il est indispensable d'économiser de quoi payer une année entière de cotisations sociales si on ne veut pas prendre de risques.
Je suis en micro depuis longtemps (traduction + arts graphiques), je comptais plus ou moins passer au réel au premier janvier jusqu'au jour où j'ai découvert cette nouvelle possibilité qu'est l'auto-entreprise. La tranquillité d'esprit de ne payer que sur ce qu'on gagne et de pouvoir dépenser le reste après me semble quelque chose de vraiment formidable. Je pense même que je vais pouvoir augmenter mes tarifs, chose que je n'aurais pas pu faire autrement : devant faire face aux prélèvements mensuels je me dois actuellement de conserver tous mes clients sans prendre de risques.
Je ne connais pas bien le statut de SARL, mais pour ce qui est des artisans, commerçants et des professions libérales qui sont actuellement en micro ou au réel, leur intérêt n'est pas de s'opposer à ce nouveau mode de calcul mais au contraire de pousser pour que leurs charges sociales soient également calculées sur les bénéfices réellement faits et non sur ceux qui n'existent pas encore (le mode de calcul devrait évidemment être différent) et sans minima de cotisations. Pour les artisans et commerçants qui sont en micro, c'est déjà plus ou moins fait sous forme du "bouclier social". Mais il n'a jamais été mis en place pour les professions libérales micro, contrairement aux promesses, et pour autant que je sache il n'existe rien de tel pour ceux qui sont au réel - et qui comme les autres sont exposés à des périodes creuses.
Pour ce qui est des compétences, est-ce que vous croyez vraiment que les statuts actuels arrêtent les incompétents ? En tout cas dans mon métier la réponse est non, trois fois non. Ce sont seulement les clients mécontents qui les poussent vers la sortie.
Il y a une certaine intox actuellement de la part entre autre de députés opposés au projet, qui annoncent que n'importe qui va pouvoir faire n'importe quoi - ce qui est bien entendu faux puisque les texte parus indiquent bien qu'il faut une autorisation pour travailler dans certains domaines, suivant la loi déjà existante. Donc sur ce point il n'y a aucune évolution, en bien ou en mal.
Je suis comme vous dites une personne sans diplôme en informatique (ce qui me vexe pas car c'est la vérité) J'ai un bep pâtissier et je me lance en informatique à domicile. Je pratique l'informatique depuis que j'ai 8 ans. Si je me lance dans cette entreprise c'est que je veux faire un métier que j'aime et que je n'ai ni le temps ni l'argent pour faire des études. Je pense que si une personne comme moi se lance et fait des bêtises chez les clients et donnent des mauvais conseils, cela sera bénéfique pour toi car si les gens ne le trouve pas bon ils ne viendront plus chez lui et iront chez toi. Voila c'est ce que je pense.
[quote]Je suis comme vous dites une personne sans diplôme en informatique[/quote]
Ben j'ai un cap de mécanographe et je participé au plus grand serveur internet français... ce ne sont pas les diplômes qui font le travail.
Je voulais parler de gens qui sont "sans connaissance du métier" et qui font n'importe quoi.
Et la qu'importe de status.
Ben j'ai un cap de mécanographe et je participé au plus grand serveur internet français... ce ne sont pas les diplômes qui font le travail.
Je voulais parler de gens qui sont "sans connaissance du métier" et qui font n'importe quoi.
Et la qu'importe de status.
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