Travailleur indépendant : des fois, il faut savoir dire non

Le profit ne doit pas être une raison de « tomber dans l’excès »

La principale difficulté lorsqu’on est consultant ou autoentrepreneur, c’est d’acquérir une notoriété, de se faire un nom dans le milieu. Cette quête de renommée pousse de nombreux travailleurs individuels à surperformer, à accepter plus de commandes que ce qu’ils peuvent réellement honorer ou bien à exécuter certaines tâches contraires à leurs valeurs.

Évidemment, cette approche est contreproductive. Le mieux est de se montrer raisonnable et de se fixer des limites. Le travailleur indépendant doit également porter une attention particulière à la situation du donneur d’ordre (le client), savoir si ce dernier est solvable. Les factures impayées peuvent avoir des conséquences tragiques sur l’activité du travailleur.

Aussi, lorsque les clients se montrent trop exigeants, qu’ils imposent par exemple des délais impossibles à respecter ou qu’ils présentent une charge de travail trop importante, le travailleur doit faire preuve de fermeté et oser émettre un refus.

L’art de dire non

Peu importe l’activité, la communication est une chose essentielle pour ne pas détériorer la relation avec le client. Même avec l’intention d’émettre un refus, il est d’une importance capitale d’entretenir une entente cordiale avec le donneur d’ordre. Le dialogue ne doit jamais être rompu. Dans cette optique, le travailleur freelance doit toujours penser à apporter des explications quant aux raisons de son refus. Un « non » catégorique risque de vexer l’interlocuteur. Dans l’idéal, il est recommandé autant que possible d’éviter tout conflit parce que, peu importe qui a tort ou raison, cela engendrera une mauvaise publicité.

Au fur et à mesure que le temps passe, le travailleur va acquérir de l’expérience et sera en mesure d’établir des limites claires à ne pas franchir.