Les autoentrepreneurs plutôt optimistes malgré les différentes crises
Publié le lundi 06 février 2023 dans Actualité du statut .
Faisant partie des actifs touchés directement par la crise, les entrepreneurs individuels affichent tout de même un optimisme mesuré. En effet, sur une échelle de 1 à 10, celle-ci se situe à 7, ce qui signifie qu’ils ont confiance dans les perspectives de croissance de...

Le rapport d’un sondage mené auprès de ces professionnels a toutefois révélé qu’ils s’inquiètent pour leur protection sociale et l’impact de la réforme sur leurs retraites.
L’envie d’autonomie prime avant tout
Plus de 8 dirigeants d’autoentreprise sur 10 questionnés ont répondu que la principale raison qui les a poussée à se lancer dans cette aventure est l’envie d’autonomie. Après la crise sanitaire de 2020, un grand nombre de salariés aspirent à l’indépendance et voulaient vivre de leurs passions.Ils souhaitent néanmoins l'amélioration de leur protection sociale et celle du système des retraites, et désirent bénéficier d’une baisse du montant des charges sociales. D’autre part, près d’un tiers des répondants ont indiqué que l’autoentrepreneur a besoin d’aides pour lancer son activité.
Par ailleurs, l’impact de la crise varie en fonction de l’activité de l’entreprise : ceux qui travaillent dans le secteur des services ne souffrent pas des effets de la crise. Ceci s’explique par le fait qu’ils ne subissent pas des difficultés d’approvisionnement et la flambée des prix des matières premières comme les artisans et les commerçants.
De leur côté, les professionnels libéraux sont touchés par la baisse du nombre des clients. Un petit nombre d’entre eux (5 %) ont en revanche déclaré que la crise a eu des répercussions positives sur leurs activités.
Les autoentrepreneurs ont confiance en leur avenir
Dans l’ensemble, les autoentrepreneurs gardent un moral solide pour leur avenir. Ils sont toutefois moins optimistes pour les perspectives économiques de la France.
- Plus de 6 répondants sur 10 envisagent d’ailleurs de développer leurs activités dans les 3 prochaines années.
- Certains (19 %) ont même connu une croissance soutenue de leurs activités et veulent créer une société ou transformer leur microentreprise en entreprise individuelle classique.
- À noter toutefois que moins de la moitié d’entre eux (43 %) réalisent un chiffre d’affaires annuel supérieur à 10 000 euros.