Le statut auto-entrepreneur a toujours le vent en poupe !

Les principaux résultats de l’enquête ITG sur les cadres et l’entrepreneuriat

Une récente enquête de la société ITG publiée par Les Echos et BFM Business, réalisée par de TNS Sofres auprès des cadres français vient renforcer l’utilité de mécanismes comme l’autoentrepreneur. Elle vient entériner les conclusions sénatoriales récemment énoncées qui vont à l’encontre de la réforme du statut auto-entrepreneur telle que désirée par la ministre Sylvia Pinel.

En effet, dans cette étude 76% des cadres interrogés déclarent avoir, au cours de leur carrière, songé à créer leur propre activité. Ils sont même 60% à penser que dans les années à venir, de plus en plus de cadres auront un statut d’indépendant.

Néanmoins, chez ces cadres aspirants entrepreneurs, 26% se sont progressivement découragés d’entreprendre et lorsqu’on les interroge sur les raisons de leur renoncement, 83% d’entre eux considèrent qu’ils seraient prêts à créer leur activité si les frais engagés pour cette création n’étaient pas trop importants.

Cette étude vient conforter une nouvelle fois le bien-fondé du régime de l’auto-entrepreneur qui permet, notamment pour les cadres, de créer son activité de façon extrêmement simple et sans aucun frais engagé.

Les points clefs émanant de l’enquête en faveur de l’émergence d’entreprises et de facto d’auto-entreprises

Les attentes clés des cadres au travail : Autonomie, responsabilité et rémunération

L’autonomie et la responsabilité émerge comme le critère le plus important pour les cadres, cité par 42% d’entre eux. Ce chiffre confirme le caractère prédominant de l’esprit d’entreprendre chez les cadres, devant même la question de la rémunération, qui n’émerge qu’au second rang avec 29% des cadres. Pour les cadres, le travail doit d’abord permettre de se réaliser.

Les cadres anticipent l’évolution du marché du travail : plus de petites structures, plus d’indépendants, et plus de multi-employeurs

La majorité des cadres (65%) préfèrent les petites structures aux grandes entreprises. Ils imaginent également un marché du travail ou de plus en plus de cadres auront un statut d’indépendant (60%) et où les cadres auront plusieurs employeurs en même temps (51%).

Les cadres pensent que « libérer l’initiative individuelle » constitue le levier prioritaire contre le chômage

Interrogés sur les mesures prioritaires pour favoriser l’emploi, les cadres citent d’abord la nécessité d’encourager ceux qui veulent développer une activité, en diminuant leurs risques (39%). Un argument qui vient directement soutenir le rapport de l’IGAS et de l’IGF sur les évolutions du statut auto-entrepreneur.

Les cadres ont le goût d’entreprendre mais doivent trop souvent renoncer faute sécurité

63% des cadres songent ou ont déjà songé à créer leur propre activité mais 26% d’entre eux ont dû renoncer à leur projet entrepreneurial. Dans cette perspective, les offres concrètes, comme le portage salarial, permettant de conjuguer démarche entrepreneuriale et sécurité suscitent un réel engouement : 96% des cadres interrogés jugent utile de disposer d’un filet de sécurité (assurance chômage) dans le cadre d’une activité indépendante.